Le favoritisme peut être lié aux règles ou aux privilèges d'un enfant par rapport aux autres. Par exemple, un enfant pourrait avoir le droit à plus de temps d'écran qu'un autre. Dans certains cas, la plainte de l'enfant se rapporte davantage à l'âge où ils avaient droit de faire certains comportements.
Même au sein d'une famille le favoritisme existe et c'est la science qui le dit. Selon une étude menée par Katherine Conger, une sociologue et professeure à l'Université de Californie, tous les parents auraient un enfant " préféré ".
Il arrive qu'un enfant développe une préférence pour un de ses parents. Cela survient généralement vers l'âge de 2 ans et peut durer jusqu'à 5 ou 6 ans. La plupart des enfants alternent : ils ont des périodes où ils préfèrent un parent plutôt que l'autre, ensuite c'est l'autre qui devient leur parent préféré.
Cette impression peut aussi être causée par des conflits répétitifs ou une communication difficile. Il est aussi possible qu'elle soit provoquée par une rivalité au niveau de la fratrie. Certains enfants sont plus sensibles aux inégalités.
Par ailleurs, les mères apportent à leurs fils la sensibilité, le sens de l'écoute et du dialogue, des valeurs féminines de plus en plus appréciées par notre société contemporaine. Elles leur apprennent également à exprimer leurs émotions, ce que font rarement les pères.
Une mère toxique est une mère qui empoisonne la vie de son enfant en ayant recours à la manipulation, la domination ou encore la violence. Les traumatismes émotionnels sont difficiles à porter pour l'enfant devenu adulte.
D'après son enquête publiée dans le Journal of Family Psychology, l'aîné a une position privilégiée au sein de la famille. Elle a établi ce constat après avoir étudié de près plus de 380 familles sur une période de trois ans. Le premier enfant de la famille bénéficie de toute l'attention des parents au début.
La réponse du Dr Marie Lion-Julin * « Il semble qu'il y ait quelque chose de très narcissique chez votre mère. Qu'elle aime uniquement quand ça la valorise. Or, pour une raison qui vous échappe, sa première fille l'a valorisée, et vous un peu moins.
Une préférence, des explications. Comment expliquer qu'il existe des préférences? «Il est impossible de faire des généralités», explique Claudine Paque. «Tantôt c'est dû au caractère de l'enfant, tantôt à sa place dans la fratrie, à l'histoire de sa conception ou au fait qu'il soit plus fragile que les autres.»
Les études montrent que les causes sont généralement graves, que ce soient de la violence, de la négligence ou des problèmes de toxicomanie. Même si les membres de la famille ne sont pas d'accord sur ce qui s'est passé ou sur l'état de la relation, au moins une personne perçoit la relation comme négative.
Des différences structurantes
C'est parce qu'un enfant est perçu – et se sent aimé – par ses parents comme "un" et unique qu'il peut se reconnaître comme tel, accepter sa singularité et prendre conscience de sa valeur.
L'une des premières raisons qui peut pousser les frères et les sœurs à se détester tient au fait qu'à l'arrivée d'un nouvel enfant dans la famille, l'aîné ressent un danger, une intrusion, la peur que ce frère ou cette sœur lui vole ses parents, ses jouets, ses vêtements, etc.
"Un parent va avoir tendance à préférer un enfant qui présente des traits identiques qu'ils soient physiques, ou psychiques" explique la psychologue. Ce dernier lui renvoie un miroir valorisant, teinté de narcissisme. L'enfant est une représentation en miniature du parent, en quelque sorte.
Non, il n'est pas obligé d'aimer sa mère du point de vue du devoir, si celle-ci lui nuit et ne lui porte elle-même aucun amour. Mais de là à dire qu'on peut réellement ne ressentir strictement aucun amour pour sa mère, quel que soit son comportement, il est plus compliqué d'y répondre.
Autre piste de réflexion, votre colère peut également provenir d'une trop grande satisfaction de vos désirs. En effet, si votre mère a tenté de combler toutes vos envies, vous pouvez vous en sentir encore dépendante. Dans les deux cas, vous essayez de vous détacher d'une force maternelle étouffante.
Il s'agit du père souvent absent car il fait passer son travail, son passe-temps ou ses amis avant tout le reste. Ce genre de père se repose beaucoup sur la mère en ce qui concerne l'éducation et les soins apportés à l'enfant. Même s'il est présent physiquement, il ne s'implique que très peu dans son rôle de père.
Une relation est dite toxique, lorsqu'elle engendre une souffrance pour la personne au sein de celle-ci. Il peut s'agir d'une souffrance physique ou psychique, prenant un caractère envahissant et qui va handicaper le quotidien de la personne issue de cette famille.