Pour développer ses autoroutes, la France a fait le choix de faire payer les utilisateurs plutôt que les contribuables. C'est le principe « utilisateur = payeur ». Il permet notamment de faire contribuer à juste proportion les poids lourds ou les clients étrangers à l'usage (et donc à l'usure) de nos autoroutes.
Ces autoroutes sont dites « non-concédées », car l'État ne les a pas vendues à une société d'exploitation privée. C'est ainsi que vous pouvez voyager gratuitement sur l'A20 (de Vierzon à Gignac), l'A75 (entre Clermont-Ferrand et Béziers), l'A34 (de Reims à la Belgique), ou l'A84 (de Rennes à Caen).
Comment contourner les péages grâce aux applications GPS comme Google Maps ? Vous pouvez choisir d'emprunter des voies sans péage. Sur Google Maps, après avoir obtenu un itinéraire, vous pouvez cliquer sur le bouton « Options d'itinéraire » puis cocher pour les éviter « Autoroutes » et « Sections à péage ».
Qui a construit les autoroutes en France ? Pour financer le plan de modernisation du réseau routier qui comprenait la construction des autoroutes françaises, l'État confie en 1955 la construction et l'exploitation de ces autoroutes à une société d'économie mixte (SEM), avec la mise en place d'un système de péage.
Les contrats de concession conclus avec l'État fixe un cadre auquel Vinci, Eiffage ou encore Sanef sont tenus de se conformer. Les hausses de tarifs doivent systématiquement être entérinées par le Conseil d'État avant d'entrer en application – au 1er février de chaque année.
Sept pays européens appliquent un système de paiement par péages : la France, l'Italie, le Portugal, la Grèce, la Croatie, l'Irlande et la Pologne. La France est le pays le plus coûteux d'Europe. Il faut compter environ 7 euros pour 100 kilomètres. Un prix justifié.
Pour être exact, il s'agit plus précisément des routes avec péages les plus chères au monde. Mais attention, les autorités locales n'ont vraiment pas plaisanté avec les prix en vigueur. Un trajet dans cet état pourrait donc vous coûter jusqu'à 112$.
Pour désenclaver la région au milieu du XXe siècle, l'idée leur était venue de considérablement moderniser le tissu routier du territoire. Et pour cela, le CELIB a obtenu du gouvernement un plan entièrement financé par l'État.
La barrière de péage de Vienne – Reventin, qui se trouve en Isère, est la plus grande de France. Avec ses 15 voies en entrée et 27 voies en sortie, elle devance celle de Saint-Arnoult sur l'autoroute A10, dans le département des Yvelines.
Le péage est un droit que l'on doit acquitter pour franchir un passage ou emprunter un ouvrage d'art. Il peut s'appliquer aux personnes, aux véhicules, ou aux marchandises transportées. Le terme désigne aussi dans le langage courant le poste de péage (ou barrière de péage) dans lequel ce droit est perçu.
Au centre de ces discussions, l'autoroute A14, reconnue comme la voie la plus onéreuse du pays.
Il s'agit d'une carte Visa Electron ou Maestro MasterCard, ou d'une autre carte à autorisation systématique, des cartes qui sont automatiquement refusées.
En mars 1987, à l'occasion d'un CIAT, il a été décidé que l'axe A75 devait être réalisée aux normes autoroutières et sans péage pour « favoriser le développement économique et touristique du Massif central ».
Gouvernement Dominique de Villepin
Sur la période 2005-2007, il y eut les privatisations suivantes : Société des autoroutes du Nord et de l'Est de la France (privatisation totale par cession de gré à gré du solde du capital - 75 % - sur appel d'offres, pour 4,03 milliards d'euros)
Des portiques à la place des barrières
Les célèbres barrières du péage sont remplacées par des portiques dotés de caméras. Celles-ci photographient les plaques d'immatriculation afin d'évaluer de quel type de véhicule il s'agit, pour déterminer le paiement à effectuer, explique le site service-public.
L'autoroute de l'Ouest, le premier programme du genre en France, a fait l'objet d'étude en 1927 pour aboutir à la création de l'A13, un axe destiné à relier la Capitale à la Normandie. Le tronçon entre Vaucresson et Orgeval a été le premier à être mis en service, au début des années 1940.
Le premier juillet 1961, la première autoroute à péage est inaugurée en France, il s'agit de l'autoroute Estérel-Côte d'Azur. Elle relie Puget-sur-Argens, dans le Var à Mandelieu, dans les Alpes-Maritimes. Elle est longue de 63 kilomètres et pour l'emprunter il faut payer 250 anciens francs soit 3,99 euros.
415 mètres de bonheur.
Enfin, pas toujours. En France, l'autoroute plus longue compte 565 kilomètres (l'A10 entre Paris et Bordeaux). Mais saviez-vous que la plus petite ne fait que 415 mètres de long ? Eh oui : à Toulouse, l'A623, située au niveau de l'échangeur du Palays, détient ce record.
En 1491, le roi Charles VIII envahit le duché indépendant de Bretagne et épouse la duchesse Anne de Bretagne. Le contrat de mariage indique qu'il est conclu « pour assurer la paix entre le duché de Bretagne et le royaume de France. » Elle aurait alors demandé de garder la gratuité de circulation en Bretagne.
Une exception bretonne
Il s'agit de routes nationales à deux fois deux voies, limitées à 110 km/h, contre 130 pour les autoroutes. N'étant pas comptabilisées comme des autoroutes, elles échappent logiquement à la taxe des sociétés d'autoroutes, qui sont privées.
Une gratuité provisoire
Depuis 2018, l'Espagne a décidé de mettre à plat la gestion des grands axes autoroutiers de son territoire. L'objectif est d'éviter les disparités territoriales.
Elles sont bien gratuites. L'explication est simple, il n'y a pas d'alternative à l'autoroute comme chez nous avec les RN et les RD. Et puis elles existent depuis si longtemps qu'elles sont amorties.
Contrats de sous-concession et redevances
En échange de leur exploitation, ces sociétés doivent verser des redevances aux concessionnaires d'autoroutes. «Elles sont très élevées, car les sociétés d'autoroutes mettent à disposition des commerçants une clientèle quasi captive», note Olivier Dauvers.