Câlisse /
Interjection. (Québec) (Vulgaire) Juron exprimant une émotion forte, par exemple l'étonnement ou la colère.
« Un crisse de gros rat » est plus gros qu'« un gros rat ». « Un ostie de cave » est plus idiot qu'« un cave ».
On peut « être en tabarnak, en ostie, en criss ou en calice ». Dans tous les cas, on est en colère, en furie. On dit qu'on est en tabarnak après quelqu'un lorsqu'on est en colère contre quelqu'un.
Allo : La définition de "allo" au Québec n'est pas la même qu'en France. Il s'agit d'une interjection voulant "bonjour" ou "réveille-toi". C'est une déformation du mot anglais "hello". Bref, ne vous étonnez pas si vous entendez ce mot partout sauf au téléphone.
chum n. Au Canada, ami, copain, copine. chum n.m. Au Canada, petit ami, amoureux ou conjoint.
Français canadien : je t'adore (pour dire je t'aime). Français canadien : je t'aime (pour dire je t'aime bien).
Cibole : C'est un sacre, un juron québécois. Cibole est une atténuation du sacre québécois Ciboire, lui même étant un sacre blasphématoire en référence au vase sacré chrétien.
C'est bien connu : si les Québécois ne flirtent presque plus, c'est parce que beaucoup semblent dominés par une peur irrationnelle du rejet sentimental. Les rares spécimens qui tentent encore quelque entreprise de séduction ne font pas preuve de dextérité, ni de persévérance ou d'originalité.
Au Québec, pour bien “cruiser” (draguer), un Français doit impérativement comprendre qu'il aura plus de chance de séduire une Québécoise s'il lui laisse de l'espace, s'il accepte qu'elle soit indépendante et qu'elle paie sa part à chaque fois qu'ils sortent. Bref, lâchez-lui la grappe.
Tabarnak : C'est un juron québécois, en référence au tabernacle d'église. Dans l'église catholique, le tabernacle est le meuble qui abrite le ciboire contenant les hosties. Ce mot à été déformé en français canadiens, pour devenir un sacre ( un juron ) familier : tabarnak.
Le calice, du mot grec kulix, est un vase sacré de la liturgie chrétienne, présentant la forme d'une coupe évasée portée sur un pied élevé. Il est employé dans la célébration eucharistique pour la consécration du vin, devenant ainsi le sang du Christ. Le calice rappelle la coupe de vin de la Cène, le Saint Calice.
Câlisse / câlice : Juron québécois. Il s'utilise pour exprimer une émotion forte, par exemple l'étonnement ou la colère. C'est une déformation du calice d'église dans la religion chrétienne (le calice est une coupe recevant le vin bénit).
L'originalité linguistique du sacre au Québec
En troisième lieu, il faut signaler la multiplication des euphémismes. En effet, à partir d'une quinzaine de mots religieux (dont les principaux sont : Christ, Vierge, hostie, calice, tabernacle, ciboire, calvaire, sacrement, baptême), plus de 2000 mots ont été recensés.
Les sacres (jurons, blasphèmes) québécois, dérivés du vocabulaire liturgique, sont l'une des particularités qui étonnent le plus tous ceux qui découvrent la langue française du Québec. La forte présence des sacres dans notre « parler » de tous les jours nous force à aborder le sujet.
La langue possède nombre de mots coquets pour décrire ce petit coup de bec qu'est donc le «bisou». «Bécots», «papouilles», «poutous»... À chacun sa façon d'embrasser.
Nom commun. (Québec) (Argot) Sexe des femmes, vulve. → voir chatte et con, etc. J'y ai mangé a plotte, c'tait tout un lunch !
Au Québec, le mot blonde est employé comme synonyme de « petite amie », « maîtresse », « concubine ». Dans ce contexte, ce mot n'a aucun lien avec la couleur des cheveux. Un homme peut donc avoir une blonde rousse, une blonde brune ou une blonde blonde.
Blonde : Utilisé pour désigner une "petite amie" ou une "femme" selon les contextes. Désigne la femme dans un couple.
Bisoune : Désigne un sexe masculin, un pénis. Généralement, c'est une expression un peu infantile.