Etant donné la faiblesse des flux migratoires entre la France et le Canada, le français québécois a évolué en conservant les manières de parler qui existaient sous l'Ancien Régime, y compris en gardant des traces rappelant l'origine régionale de ces immigrants, comme le normand, le poitevin, le saintongeais, etc.
De son côté, le français québécois évolue en gardant l'influence du français de l'ancien régime avec quelques stigmates des langues d'oïl régionales comme le normand, le poitevin, le gallo ou encore le saintongeais. Il est cependant erroné de penser que le québécois actuel est une copie conforme de l'ancien français.
En 1763, après avoir perdu la bataille des plaines d'Abraham de 1759, l'empire Français cède ses terres à l'empire Britannique et n'y a plus d'échange entre la France et le Québec. Donc les deux manières de parler se sont différenciées et ont évolué de manière indépendante.
Le français québécois ou français laurentien est la variété de la langue française parlée essentiellement au Québec.
des colons canadiens, nés au nord de Paris, ne pouvaient pas comprendre leurs voisins qui, eux, étaient nés au sud de Paris. capables de parler avec leurs voisins. eux. Et parce que la plupart des enfants allaient à l'école, ils ont rapidement appris le français.
Le français est l'une des 2 langues officielles du Canada. La plupart des Canadiens francophones habitent au Québec, mais bon nombre d'entre eux habitent aussi dans d'autres provinces ou territoires du Canada.
À l'oral, la distinction entre le français tel que parlé par exemple en France et celui parlé au Canada est assez évidente : l'accent est différent, l'accent tonique n'est pas toujours au même endroit, le vocabulaire peut énormément varier… Mais il va sans dire que beaucoup de ces différences disparaissent à l'écrit.
Allo! C'est notre façon de vous dire bonjour. (C'est aussi par un « allo » qu'on répond au téléphone, évidemment). Franc, résonant, ce « allo » est servi de bon cœur.
Pour mémoire, le « tu » de « tu veux-tu » est en fait une déformation de la vieille particule interrogative « ti », qui est elle-même une contraction du « t-il » (en langage savant, on parle d'« interrogation versationnelle rétrograde »).
Les scientifiques ont démontré que la majorité des Québécois étaient les descendants directs des premiers colons français. Sur les 8,8 millions d'habitants que compte actuellement cette province du Canada, six millions et demi d'entre eux ont le français comme langue maternelle.
Au Québec, le nombre de personnes dont l'anglais est la première langue officielle parlée a franchi le cap du million de locuteurs pour la première fois au recensement. La proportion de la population que ces locuteurs représentent est passée de 12,0 % en 2016 à 13,0 % en 2021.
L'accent de la ville de Tours a longtemps été le plus "pur" de France. La diction de la langue française y était la plus neutre du fait de l'Histoire mais aussi de la position de la ville loin des frontières et des "points de migration".
Contrairement aux francophones du Québec, qui s'identifient généralement comme Québécois, les francophones hors-Québec sont appelés des Canadiens francophones (ex : Franco-Ontariens, Franco-Manitobains, etc.) à l'exception des Acadiens, qui habitent majoritairement les provinces atlantiques.
La tradition phonétique du bel usage est née de l'opposition de Vaugelas (1647) à la prééminence, comme modèle à imiter, de la prononciation qui avait cours au Parlement de Paris.
La raison d'être du Canada était avant tout d'ordre stratégique. D'une part, les colonies de la Nouvelle-France permettaient de diminuer les forces britanniques sur l'échiquier européen; d'autre part, le Canada et la Louisiane empêchaient l'expansion des colonies britanniques en Amérique du Nord.
(Québec) (Vulgaire) (Blasphématoire) Juron manifestant la colère, l'indignation, la surprise ou l'étonnement s'il est situé en début de phrase. Précédé de la préposition « en », il peut également signifier un grand volume.
Français canadien : je t'adore (pour dire je t'aime). Français canadien : je t'aime (pour dire je t'aime bien).
Tiguidou : ou c'est tiguidou, qui veut dire en gros « c'est ok » ou « c'est bon ». Les Québécois utilisent aussi beaucoup le mot « correcte » (prononcé correc') « C'est correc' pour toi ? », « Chu correc' » (Je suis d'accord), « Les pâtes sont correc' ».
Char. C'est un mot québécois commun qui fait référence à une voiture.
– des québécismes, c'est-à-dire des mots ou expressions propres au français du Québec : bûcher (abattre un arbre, couper du bois); il mouille (il pleut); la poudrerie (fine neige tourbillonnante); une secousse (un certain temps); le solage d'une maison (les fondations); une tuque (un bonnet de laine); etc.
Locution québécoise. Siaux est la façon triphtonguisée ancienne, parfois encore utilisée, de prononcer seaux. Littéralement, cette locution signifie « le ciel mouille (il pleut) comme si l'on versait de l'eau d'un seau ».
Montréal (/ˈmɔ̃.ˌʁe.al/) est la principale ville du Québec. Grande métropole insulaire et portuaire du fleuve Saint-Laurent, au pied des rapides de Lachine, c'est la deuxième ville la plus peuplée du Canada (avec 1 762 949 habitants en 2021), après Toronto, et la plus grande ville francophone d'Amérique.
En 2021, on comptait plus de 200 autres langues, dont la plus importante, le mandarin, était parlée par 679 255 personnes (1,9%). 98,1 % des Canadiens parlent l'anglais et/ou le français.
Ce n'est donc pas par hasard si plus de 230 000 habitants, soit un tiers de la population, parlent notre très belle langue. Face à ce nombre élevé, la Loi sur les langues officielles a été adoptée, faisant du Nouveau-Brunswick la seule province officiellement bilingue du Canada (incluant l'anglais et le français).