une irradiation externe à très forte dose de tout l'organisme, même brève, peut être mortelle car elle détruit un grand nombre de cellules, une contamination interne peut se révéler mortelle si elle touche des organes vitaux (cœur, foie, poumon, système nerveux central).
A quel seuil la radioactivité devient dangereuse ? 10 000 mSv. A ce niveau, une seule dose peut entraîner la mort dans les 48 heures ou en quelques semaines.
Des effets sanitaires aigus tels que des brûlures cutanées ou un syndrome d'irradiation aigu peuvent se produire lorsque les doses de rayonnements dépassent un certain niveau. Les faibles doses de rayonnements ionisants peuvent accroître le risque d'effet à long terme comme le cancer.
Les radiations causent des brûlures de la peau, détruisent le système nerveux central, les cellules de la moelle osseuse (qui «fabrique» les globules blancs, les globules rouges et les plaquettes) et celles de la paroi digestive. Le système immunitaire s'effondre.
La radioactivité « artificielle » des activités du nucléaire n'est pas différente ni plus dangereuse que celle produite naturellement par le radon ou les rayonnements telluriques.
La perte d'appétit (anorexie), la léthargie, la nausée et les vomissements peuvent apparaître entre 1 et 6 heures suivant l'exposition à des rayonnements de 1 à 6 Gy. Ces symptômes se résolvent en 24 à 48 heures après l'exposition, et les personnes se sentent bien pendant une semaine ou plus.
LA RADIOACTIVITE - TPE
Celle-ci n'est pas éternelle. Les matières radioactives perdent des particules au fil du temps, ne laissant au final que de la matière stable.
Dans les installations nucléaires, des murs et parois en béton, en verre et en plomb permettent de confiner les matières radioactives. Ils protègent les travailleurs dans leurs tâches quotidiennes des rayonnements. De plus, ces personnels respirent une atmosphère contrôlée grâce à des radiamètres.
Les matériaux de blindage généralement utilisés comme moyen de protection contre les radiations ionisantes sont le plomb, le béton, le fer et l'acier, l'uranium appauvri et des alliages de tungstène. Ils possèdent tous des caractéristiques différentes et servent donc dans des situations différentes.
Les rayons Gamma ont notamment un effet très néfaste sur la peau, les globules rouges du sang, la moelle osseuse, le cristallin de l'œil et les gonades. Ces risques immédiats (radiodermites par brûlures thermiques, anémie, syndrome hémorragique, cataracte, diminution de la fertilité, troubles gastro-intestinaux ...)
Le cancer de la thyroïde après une contamination, donc une inhalation ou ingestion de particules radioactives, c'est le premier cancer qui apparaît sauf si il y a eu prise d'iode stable pour prévenir l'apparition de ce cancer.
Les niveaux de radiation ont atteint 2,3 microsieverts par heure (μSv/h), selon Firsov. Un rayonnement cinq fois plus élevé que la quantité maximale autorisée par les autorités du pays.
En effet, les éléments radioactifs les plus dangereux ne devraient atteindre leur demi-vie que dans 900 ans et il faudrait théoriquement 48 000 ans pour que le reste de la radiation s'épuise.
Les déchets « à vie courte »
représentent 90 % du volume total des déchets radioactifs et contiennent 0,1 % de la radioactivité totale ; perdent la moitié de leur radioactivité sur des durées inférieures ou égales à 31 ans, ce qui les rend presque complètement inactifs au bout de 300 ans.
L'essentiel est d'avoir le plus possible de matière solide entre vous et le nuage radioactif. Si vous craignez d'avoir été exposé à des radiations avant d'entrer chez vous, débarrassez-vous de vos vêtements, douchez-vous et changez-vous. Gardez à proximité de la nourriture, de l'eau, une lampe électrique et une radio.
Il faut pour cela utiliser des matériaux étanches: scotch, drap mouillé, mastic à prise rapide, planche ou film plastique, couper la ventilation et le chauffage, qui favorisent les mouvements d'airs. Le mieux est évidemment de pouvoir se réfugier dans les sous-sols.
Se mettre à l'abri
Les murs des constructions constituent en général une protection suffisante aux rayonnements. Il est nécessaire également de calfeutrer les ouvertures, comme l'encadrement des fenêtres, avec du ruban adhésif par exemple.
À l'abri d'un bâtiment en béton armé
Ainsi, les chercheurs recommandent, en cas d'attaque nucléaire, d'éviter la proximité de portes, de fenêtres et de couloirs. Précisant qu'à partir de là, même la pièce la plus proche de l'explosion peut constituer un bon refuge.
Parce que ce dont il faut se méfier, ce n'est pas d'une longue demi-vie. L'uranium 235 a une demi-vie de 700 millions d'années. Mais le cœur de la bombe était composé à environ 20% d'uranium 238 qui a une demi-vie de 4,5 milliards d'années.
Pour ce qui est des autres retombées nucléaires, elles se sont rapidement dissipées dans l'air, dans la mesure où les bombes ont explosé loin du sol. Cela signifie qu'actuellement, les villes d'Hiroshima et Nagasaki ne sont plus radioactives.
En effet, lorsque l'on fait une radiologie ou un scanner, on est exposé à des rayons X, et leur accumulation, si on est amené à en faire régulièrement, peut engendrer à terme un risque de cancer. Il n'en est pas de même pour l'échographie ou l'IRM qui utilisent des techniques tout à fait différentes.
Les risques liés aux rayons X
Les rayons X sont des rayonnements électromagnétiques ionisants. Ils peuvent potentiellement entraîner des lésions des cellules et de l'ADN. Reçus en trop forte dose tout au long de la vie, les rayons X, issus d'une source radioactive, augmentent le risque de cancer.
En France, l'iode stable peut être distribué gratuitement par les autorités compétentes (exemple : par voie postale) ou par les pharmacies, uniquement aux populations exposées à un risque nucléaire c'est-à-dire localisées dans un rayon de 20 km autour d'une centrale nucléaire.