Problème de rémunération, tâches répétitives, horaires décalés… Le secteur n'attire plus, y compris sur des postes où l'on recherche des profils peu qualifiés. Si certains restaurateurs ont dû revoir leur nombre de table ou retarder l'ouverture de leur établissement, d'autres ont choisi d'autres solutions.
Alors que les touristes sont déjà là, les professionnels de l'hôtellerie-restauration font face aux difficultés de recrutement. En 2020 et 2021, c'est la crise sanitaire avec son contingent de restrictions qui a impacté la saison touristique.
Les mauvaises conditions de travail qui rebutent le plus les actifs, selon les employeurs interrogés, sont à la fois physiques et psycho-sociales. D'un côté, les postes qui impliquent des “charges lourdes, du bruit, un travail répétitif, des agents chimiques dangereux, etc.” peinent fortement à recruter.
Un problème accentué avec la crise sanitaire, qui contraint le secteur à de profondes adaptations. En France, entre 200.000 et 300.000 offres d'emploi restent non-pourvues dans les métiers de la restauration, estimait début avril l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie.
Des tensions au niveau du recrutement étaient toutefois déjà observables avant la pandémie. A l'époque, la Dares et Pôle emploi identifiaient alors deux causes majeures : la précarité de l'emploi et les conditions de travail.
En plus des chocs thermiques subis par les allers-retours répétés entre chambre froide et fourneaux, le corps, affrontant sans répit les hautes températures, les sols glissants, les produits chimiques, les fumées, les couteaux et autres objets tranchants, est soumis à rude épreuve, tour à tour écorché, entaillé ou ...
Cette baisse s'explique par un recrutement moindre de nouveaux salariés. Dans cette période, seuls 213 000 salariés ont été recrutés, soit presque moitié moins que l'année précédente. Les besoins en personnel sont nombreux.
Pourquoi une telle pénurie ? « Le métier n'attire plus », déplore Catherine Quérard, présidente du GNI Grand-Ouest, l'un des syndicats patronaux de l'hôtellerie-restauration. Les horaires décalés et souvent coupés sont un élément d'explication incontournable.
Les horaires décalés sont l'une des raisons qui poussent à quitter la restauration. En effet, travailler tard le soir et le week-end est incompatible avec la vie de famille. Parlons aussi des douleurs physiques engendrées par les métiers de ce secteur.
C'est une erreur générique qui se produit lorsque le serveur de rapports ne peut pas ouvrir une connexion à une source de données externe qui fournit des données à un rapport.
-Problèmes matériels : Les pannes causées par divers facteurs, tels que la surchauffe, peuvent provoquer qu'un serveur tombe en panne. -Problèmes logiciels : Ils peuvent également être de différentes natures. Par exemple, ils peuvent être dus à des problèmes de base de données.
Malgré les avantages présentés ci-dessus, un des inconvénients principaux du travail dans la restauration est le salaire. En effet, le salaire proposé est souvent inférieur à la rémunération allouée dans d'autres fonctions commerciales.
Le salaire médian pour les emplois employé restauration en France est € 21 442 par an ou € 11.78 par heure. Les postes de niveau débutant commencent avec un salaire environnant € 20 612 par an, tandis que les travailleurs les plus expérimentés gagnent jusqu'à € 23 304 par an.
En bref, la restauration est un domaine particulièrement intéressant car il est très formateur, il est accessible à tout le monde, même les personnes sans diplôme, offre de bons salaires et est tout le temps ouvert au recrutement.
Après la pénurie de moutarde, d'autres produits pourraient prochainement manquer dans les rayons, explique BFM TV lundi 22 août 2022. Parmi eux, les huiles, les féculents, les farines, les pâtes et le riz.
Des résonances transgénérationnelles. Une fois le caractère stéréotypant de l'affirmation déconstruite, il reste en effet que certains jeunes n'expriment aucun souhait d'entrer dans la vie professionnelle, se désintéressent de leur avenir quand ils ne rejettent pas le monde du travail dans son ensemble.
Les entreprises françaises ont plus de 3 millions de projets de recrutement en 2022, selon la dernière enquête BMO (besoins en main-d'œuvre) de Pôle emploi. Mais 57,9% de ces projets sont jugés difficiles, soit 13 points de plus qu'en 2021 !
On parle de métiers en tension lorsque les entreprises n'arrivent pas à pourvoir leurs offres d'emplois par manque de candidats. Ces tensions peuvent être liées à un manque de formation des candidats, ou bien à un manque d'attractivité du métier en question.