Lorsque l'accumulation d'énergie est trop grande, les roches se cassent en profondeur au niveau du foyer, le long d'une faille. Cette rupture provoque alors la libération de l'énergie accumulée sous la forme d'ondes sismiques.
Le lieu de la rupture des roches en profondeur se nomme le foyer ; la projection du foyer à la surface est l'épicentre du séisme. Le mouvement des roches près du foyer engendre des vibrations élastiques qui se propagent, sous la forme de paquets d'ondes sismiques, autour et au travers du globe terrestre.
Ce sont ces mouvements entre plaques lithosphériques qui sont la principale force à l'origine des séismes. Les mouvements relatifs entre les grandes plaques lithosphériques sont de 3 types principaux : de l'étirement, là où se crée les plaques océaniques au niveau des rifts et des grandes dorsales médio-océaniques.
Mais la structure de la croûte terrestre y a été fortement perturbée par l'activité tectonique, il y a environ 250 millions d'années. On y trouve donc beaucoup de failles et la croûte est très fragmentée. Ce sont ces petites failles qui "jouent" régulièrement et provoquent des séismes ».
La cause d'un séisme est presque toujours la même : il est provoqué par la rupture brutale des roches en profondeur en un point appelé foyer (à la verticale de l'épicentre) qui, le plus souvent, se situe dans les 60 premiers kilomètres de la couche externe de la Terre.
Un séisme ou tremblement de terre est un mouvement brutal dans le sous-sol, impossible à prévoir, qui génère des secousses. Un séisme découle de la libération brusque d'énergie accumulée par les déplacements des plaques tectoniques. Les secousses sont enregistrées par des capteurs (sismomètres).
Les tremblements de terre peuvent se produire à toute heure du jour ou de la nuit en raison des forces géologiques internes et du mouvement des plaques terrestres.
L'Alsace, le Midi-Pyrénées, le littoral méditerranéen et les Alpes sont les régions les plus menacées. Selon la cartographie du ministère de l'Environnement, la Gironde est située dans une zone à faible risque. La Charente-Maritime, elle, fait partie des zones à risque modéré.
Lambesc 1909
Son épicentre peu profond (quelques kilomètres) et sa forte magnitude (environ 6,1) en font le séisme le plus dévastateur en France métropolitaine, avec des destructions totales ou partielles de nombreux bâtiments (intensités maximales de VIII – IX).
"Les failles qui existent encore sont des accidents géologiques. La tectonique des plaques s'accumule de façon préférentielle sur ces accidents de la croûte terrestre", complète Yann Klinger. Dans l'est de la France, les autres zones à risque se trouvent dans les Alpes, dans la plaine d'Alsace ou dans les Vosges.
Les cycles sismiques d'une région ne sont pas forcément réguliers, loin s'en faut. Il est donc impossible à partir d'une simple analyse historique de prédire un séisme. Les sismologues doivent donc baser leur prévision sur d'autres observations : celles des phénomènes précurseurs.
Restrictions dans l'octroi de visas
Pour François Audet, directeur de l'Observatoire canadien sur les crises et les actions humanitaires, ce refus peut également être interprété comme un désir du Maroc de se détacher de son passé colonial. Autre explication : les restrictions dans l'octroi de visas aux Marocains.
Finalement, les séismes importants ne se produisent plus seulement dans les régions réputées sismiques, dorénavant causés par l'homme, ils peuvent se produire n'importe où, dans la mesure où les activités humaines dérèglent le système naturel.
Le séisme de 1960 à Valdivia est un mégaséisme qui a eu lieu le 22 mai 1960 à 19 h 11 UTC. Sa magnitude, la plus élevée jamais enregistrée, a été estimée à 9,5. Son épicentre était situé dans le sud du Chili, près de Lumaco, à environ 744 kilomètres au sud de Santiago du Chili.
Un séisme dure en moyenne moins d'une minute. Pour assurer votre sécurité et celle de votre famille, votre réactivité face à un tel événement doit être spontanée et efficace !
Un séisme est une rupture des roches de la croûte terrestre, un glissement brutal le long d'une faille sismique consécutif à une accumulation de contraintes au cours du temps. Lors de la rupture, l'énergie accumulée se libère soudainement et se disperse dans toutes les directions de l'espace, sous forme d'ondes.
C'est un premier mini-tremblement de terre qui a été ressenti le 20 janvier dernier à Paris. Une très faible secousse mais bel et bien un premier événement notable et relevé par les scientifiques.
Récemment en France, un tremblement de terre de magnitude 5,4 avait été enregistré au Teil, en Ardèche, en 2019. "Une fois par an, on peut avoir un séisme plus largement ressenti, avec une magnitude supérieure à 4.
Situé sur la ceinture de feu du Pacifique, le Japon est l'un des pays où les séismes sont les plus fréquents. L'archipel applique en conséquence des normes de construction antisismiques extrêmement strictes et ses habitants sont généralement bien préparés à ce genre de catastrophes naturelles.
La Guadeloupe et la Martinique ont des risques sismiques forts, les deux îles étant situées à cheval entre la plaque Caraïbes, la plaque nord-américaine et la plaque sud-américaine, une zone de subduction (rencontre entre plusieurs plaques tectoniques) où les séismes sont davantage fréquents et intenses.
Les mouvements du sol
La première famille de précurseurs regroupe les signaux associés aux mouvements du sol. Des mouvements que l'on peut mesurer au millimètre près avec des outils de nivellement ou par GPS. Avant certains séismes, on a parfois remarqué que le sol gonfle ou se déforme.
Les montagnes de l'Atlas (Haut et Moyen Atlas), qui traversent le Maroc d'est en ouest, sont des zones tectoniquement actives et présentent donc un risque sismique qu'il faut désormais considérer comme important.
L'origine des tremblements de terre
La dérive de blocs rigides (les « plaques »), qui composent la première centaine de kilomètres de l'écorce terrestre, aurait pour origine la chaleur interne du globe évacuée vers la surface par de grands courants de convection.