Le palais des Tuileries fut pris d'assaut par les sans-culottes, les classes populaires révolutionnaires de Paris, et par des milices provinciales appelées fédérés. Ces rebelles étaient en colère contre le manque de coopération du roi Louis XVI avec la Révolution française et voulaient le renverser.
Le roi Louis XVI s'oppose aux mesures votées par l'Assemblée pour faire face aux difficultés. Le 20 juin, les Sans-Culottes parisiens ont attaqué le Palais des Tuileries afin d'obtenir un changement de la politique du roi. Malgré la menace Louis XVI n'a pas cédé.
— leurs adversaires sont les « Montagnards ». On les appelle ainsi car ils ont pris l'habitude, à la Convention, de se rassembler sur les bancs les plus élevés de la salle, la « montagne ». Ils souhaitent limiter la propriété et contrôler le commerce. Ils sont souvent plus proches des « sans-culottes ».
Les « Sans-culottes » veulent la liberté, luttent contre la vie chère et contre les prêtres qui n'acceptent pas la Révolution. Ils veulent que l'argent des plus riches soit redistribué aux plus pauvres. Ils sont prêts à s'engager dans l'armée et à faire la guerre contre d'autres pays pour défendre leurs idées.
Le Palais des Tuileries, détruit par un incendie volontaire durant l'insurrection de la Commune en 1871, a connu un destin rocambolesque. Sa construction débute en 1564 à l'initiative de Catherine de Médicis qui souhaite s'établir dans une nouvelle résidence parisienne.
Le 10 août 1792, les Sans-culottes s'emparent du Palais des Tuileries et emprisonnent Louis XVI et sa famille au Temple. Lors de cette journée sanglante qui marque la fin de la monarchie constitutionnelle, le roi est encore défendu par les « Gardes-Suisses », souvent cités mais bien mal connus.
Le 10 août au matin, alors que la famille royale avertie d'une attaque du peuple parisien s'est réfugiée à l'As- semblée, ils attaquent les Tuileries.
Animés d'un idéal de démocratie, d'égalité entre citoyens, ils réclament le droit à la subsistance, à l'accès à la nourriture et ils souhaitent, pour cela, que l'État plafonne les prix, qu'il réglemente le commerce.
« Sans-culottes » est le nom donné, au début de la Révolution française de 1789, par mépris, aux manifestants populaires qui portent des pantalons à rayures et non des culottes (hauts-de-chausses), symbole vestimentaire de l'aristocratie d'Ancien Régime.
Il désignait déjà bien avant la fin du XVIIIe siècle les hommes qui portaient seulement un pantalon, et non l'habit constitué d'une culotte courte et de bas de soie. Les “Sans-culottes” étaient donc les petits commerçants, les artisans, les ouvriers et les paysans.
La Terreur prend fin avec la mort des principaux députés Montagnards dont Robespierre, figure de proue du gouvernement révolutionnaire, guillotiné le 28 juillet 1794. L'héritage de notre République, inaugurée dans la politique de "la Terreur", anime toujours autant de débats au sein de notre histoire politique.
Pour l'Histoire, Robespierre est resté le visage de la Terreur. "Au sein du comité de Salut public où il entre le 27 juillet 1793, Robespierre est plus puissant que jamais et s'impose incontestablement comme le premier des onze, en notoriété et en autorité.
Période de la Révolution française (1793-1794) pendant laquelle des mesures exceptionnelles sont mises en place pour arrêter et punir les opposants aux Montagnards.
Durant la Commune, en mai 1871, le Palais fut incendié par une trentaine de fédérés sous les ordres d'un garçon boucher du nom de Benot. Les Tuileries bruleront trois jours durant, si bien que le 27, il ne restera que les pierres noircies du bâtiment.
Dans la nuit du 9 au 10 août 1792, des sans-culottes, accompagnés des fédérés marseillais, prennent d'assaut le palais des Tuileries. Les royalistes présents à l'intérieur sont massacrés par les émeutiers. Après l'attaque, les députés prononcent la suspension du roi et le renvoi de ses ministres.
Le 21 septembre 1792, la Convention nationale décrète l'abolition de la royauté. Ce décret met fin à la longue décadence du pouvoir monarchique amorcée en 1789.
La prise de la Bastille est un symbole du basculement : cette forteresse royale, prison et arsenal, est gardée par une centaine d'hommes. Que les émeutiers parviennent à sa reddition témoigne de l'effondrement du pouvoir royal. La prison est, depuis 1770, régulièrement associée à l'arbitraire du royaume.
Les principes politiques des Sans-Culottes reposaient en grande partie sur l'égalité sociale, l'égalité économique et la démocratie populaire. Ils soutenaient l'abolition des privilèges et de l'autorité de la monarchie, de la noblesse et du clergé de l'Église catholique romaine.
Les sans-culottes jouent un rôle très important dans la politique de l'après-révolution puisqu'il ils participent à l'arrestation manquée du roi le 17 août 1792 à Varennes puis de sa mise à mort en 1793 et s'emparent du château des tuileries.
Après la chute de la royauté le 10 août 1792, les frontières de la France sont menacées par les troupes austro-prussiennes et les défaites successives exposent le territoire à une invasion ennemie, entretenant ainsi un très fort climat de peur et ce malgré la levée de 30 000 hommes.
La conjonction de trois crises (économique, sociale et politique) est à l'origine de la Révolution française.
Face au peuple de Paris et aux Fédérés déchainés, les Gardes Suisses de Louis XVI se font massacrés. Suite à la prise du Palais des Tuileries, Louis XVI et sa famille se font emprisonnés. Ce sera la fin de la monarchie constitutionnelle.
Il a été la résidence royale à Paris de nombreux souverains (Henri IV, Louis XIV, Louis XV, Louis XVI, Louis XVIII, Charles X puis Louis-Philippe) et impériale (Napoléon Ier puis Napoléon III).
Révolution française, les dernières années de Louis XVI
Le Roi est emmené aux Tuileries avant de tenter de s'enfuir en juin 1791. Arrêté à Varennes, il est ramené à Paris. En 1792, il est jugé par les révolutionnaires. La monarchie tombe et laisse place à « L'An I de la République française ».
Le 21 janvier 1793, le roi Louis XVI, rebaptisé Louis Capet dans l'acte d'accusation de son procès, est guillotiné en public sur la place de la Révolution, actuelle place de la Concorde, à Paris. Sa mort met un terme à près de 1 300 ans de monarchie en France, depuis le règne de Clovis à la fin du Ve siècle.