Issu du mot sanskrit sinha, Singh signifie « lion ». On retrouve ce terme dans le nom de la cité-État de Singapour, qui est « la ville du lion ». En Inde et partout dans le monde, tous les Sikhs hommes s'appellent Singh tandis que les femmes se nomment Kaur (« princesse »).
Les Sikhs croient en un seul Dieu éternel et créateur selon le principe "Ik-On-Kar" - que l'on peut traduire par "une seule conscience créatrice manifestée". La religion renonce aux jeux de hasard et à la consommation de viande, d'alcool et de tabac afin de parvenir à la "mukti", c'est-à-dire la "libération".
Le kesh ou kes est la pratique du sikhisme qui consiste à ne pas couper ses cheveux (ni aucun poil du corps), à les laisser croître naturellement comme symbole de respect pour la perfection de la création de Dieu.
les cinq signes dont le nom commence par la lettre K et qui rappellent leur loyauté envers la religion et la communauté sikh : les cheveux non coupés (Kesh) ; le peigne (Kangha) ; le bracelet de fer ou d'acier (Kara) ; le caleçon (Kaccha) attaché par un lacet, symbole de chasteté ; le poignard à un seul tranchant ( ...
L'une des quatre grandes religions de l'Inde fondée, à la fin du xve s., au Pendjab par Guru Nanak. Le canon du sikhisme, l'Adi Granth, repose sur le principe de l'existence d'un seul Dieu créateur, sans forme et au-delà de la compréhension humaine.
Tout sikh est libre de le devenir, ou, de lire le Guru Granth Sahib. Manger de la viande tuée de manière rituelle: les sikhs ne doivent pas manger la viande halal ou casher. La plupart des courants sikhs interdisent de manger de la viande.
Un Sikh est ainsi censé prier trois fois par jour : tôt le matin, le soir et avant de se coucher. Les textes de ces prières sont tirés du Gurū Granth Sāhib et du Dasam Granth. Un Sikh doit également se rendre aussi souvent que possible au gurdvārā et y participer aux prières collectives.
Les dix gurus de la religion Sikhe vont rédiger, codifier, fixer le livre sacré, l'Adi Granth, ou Granth Sahib dont le sous-titre est Le livre des commencements.
La religion Sikh a vu le jour au XV e siècle dans la région du Pendjab et le pendjabi est la langue principale parlée par les Sikhs. La plupart des portions du Guru Granth Sahib utilise le pendjabi écrit en gurmukhi, bien que le pendjabi ne soit pas la seule langue utilisée dans l'écriture Sikh.
Depuis quelque temps, une association organise un concours intitulé “Mister Singh International”, qui est réservé aux sikhs enturbannés. Les candidats doivent participer entre autres à une épreuve intitulée “Mon turban, ma fierté, mon identité”, où ils sont jugés sur leur façon de nouer le tissu sur leur tête.
Les enseignements de Nanak (vers 1469-1539), un guru du Panjab (Inde), sont à l'origine du sikhisme, la cinquième plus grande religion du monde. Il y a environ 27 millions de sikhs dans le monde.
Le rituel de la cérémonie du mariage punjabi se déroule dans un Gurdwara où le prêtre lit le livre sacré pour compléter la cérémonie et les jeunes mariés prennent les Phers (anneaux) autour du Guru Granth sahib (Livre sacré des sikhs).
"Ils veulent du travail et non des armes". Le mouvement séparatiste continue d'avoir des soutiens à l'étranger au sein de la diaspora sikh de Grande-Bretagne, du Canada ou des Etats-Unis.
Lieux de culte
Le temple sikh s'appelle Gurdwara (littéralement : « la porte du Guru »). Pour y entrer, il faut se déchausser et se couvrir la tête. Le temple est un lieu ouvert à tous, croyant ou non, ils se doivent de vous accueillir dans le respect tant que vous faites de même.
Le terme gurdwara, qui désigne un temple sikh, trouve son origine dans les mots guru, qui signifie « professeur », et dwara, qui veut dire « porte ». Le temple est donc la porte qui permet de s'approcher de Dieu et de ses enseignements.
Un sikh est un pratiquant de la religion sikhe, le sikhisme. Étymologiquement, sikh vient du sanskrit sisya qui signifie « apprenti » ou « disciple ». En pāli, le mot sekha désigne un « élève ». Le mot est devenu sikh en penjabi.
Namasté ou namaskar ou namaskaram (नमस्ते ou नमस्कार) est un mot translittéré du sanskrit et communément employé pour saluer, pour dire bonjour et au revoir en Inde (sauf au Tamil Nadu, où il eut cependant un usage historique, qui peut persister) et au Népal.
Javanais (Indonésie): Kulo tresno. Japonais: Aishite imasu. Coréen (Corée du Nord et Corée du Sud): Saranghae. Bengali (Langue asiatique de l'Inde et du Bangladesh): Ami tomay bhalobashi.
Namaskar et namaste signifie la même chose: à savoir bonjour et au revoir. Il y a aussi ram-ram pour dire bonjour dans les campagnes. Ce sont les mêmes mots pour dire au revoir.
Le mot dupatta est une combinaison provenant du sanskrit de du- signifiant 'deux', et patta signifiant bandes de tissu. L'origine du dupatta peut être attribuée à la civilisation de l'Indus située au niveau actuel du Pakistan et du nord-ouest de l'Inde, où l'utilisation des textiles tel que l'ajrak était très répandue.
Dans le sous-continent indien, le turban est appelé pagri ou pagadi (en hindi : पगड़ी, bengali : পাগড়ি, marathi : पगडी, gujarati : પાઘડી, punjabi : ਪੱਗ, ourdu : پگڑی). Le pagri porté par les hommes, notamment durant les cérémonies de mariage. Le turban appelé dastar est quant à lui étroitement associé au sikhisme.
Les Védas, des textes nés de l'univers
Transmis d'abord par oral, ils ont été écrits en sanskrit vers 500 avant notre ère. Ce sont les livres du Sama-véda, Yadjour-véda et de l'Atharva-véda. Les Védas sont sacrés, car directement issus du cosmos.
Petit poignard dont la lame est à double tranchant, le kirpan est remis aux sikhs orthodoxes au moment de leur baptême, et signifie que la personne qui le porte est prête à défendre sa foi.
Le turban permet de tenir les long cheveux du sikh, qu'il ne coupe jamais, selon la règle du Kesh, par respect pour la perfection de la création de Dieu. Il contient le Kangha, un peigne en bois symbolisant le fait que le sikh prend soin de ses cheveux.
Vous ne vous êtes jamais demandé pourquoi la plupart des hindous ne mangent pas de boeuf ? C'est parce que les vaches sont vénérées en Inde, elles sont choyées et peuvent errer librement. Dans certains endroits, est considéré comme chanceux, celui qui donne a manger à une vache.