l'exploitation du néodyme, utilisé dans les aimants des smartphones, génère des rejets d'eau acide et des déchets chargés en radioactivité ainsi qu'en métaux lourds.
En effet, l'exposition aux RF émises par le téléphone portable peuvent avoir plusieurs effets néfastes : l'échauffement, baisse de la fertilité, les problèmes auditifs, la perturbation de la qualité du sommeil, l'interférence électromagnétique, le cancer du cerveau et l'hypersensibilité électromagnétique.
Le constat est sans appel : le numérique représente 4% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. Et ce chiffre risque de doubler d'ici à 2025. En France, le secteur du numérique représente 2% des émissions de gaz à effet de serre et pourrait atteindre les 7% d'ici 2040.
Selon l'Ademe, au 1er janvier 2022, un utilisateur de téléphone cellulaire émet environ 49,4g équivalent CO2 /Go consommé. En moyenne, un usager mobile consomme 11,6 Go de data par mois d'après l'ARCEP. Cela représente 573,94 g de CO2 rejeté par mois, soit 6,876 kg sur l'année.
À retenir sur le cycle de vie du téléphone
Les trois quarts des impacts environnementaux et sociaux des portables se situent dans la phase de fabrication (extraction des matières premières, fabrication des composants du téléphone et assemblage).
La dépendance au smartphone chez les adolescents et les impacts sur leur santé mentale. Dépression, anxiété, insomnie. Le compagnon du quotidien des adolescents, le smartphone, n'est pas qu'un ami qui leur veut du bien. Plusieurs études montrent les travers des téléphones portables et l'addiction qu'ils peuvent générer ...
De sa fabrication à sa destruction en passant par son utilisation, un téléphone portable épuise autant de matières premières que l'extraction de 7,4 kg de cuivre, consomme autant d'énergie qu'un avion volant sur 57 km, dégage autant d'effet de serre qu'une voiture moyenne qui parcoure 85 km...
Selon le Product Environmental Report dévoilé par la marque Apple en septembre 2021, un iPhone émet au total 64kg CO2e. Il est important de souligner que ce chiffre a été spécifiquement calculé pour un modèle d'iPhone 13, doté d'une capacité de stockage de 128 Go.
Depuis 2015, nous avons réduit de 75 % la part de plastique dans les emballages de nos produits. Et au cours de l'année fiscale 2021, tous les nouveaux iPhone, iPad, Apple Watch et MacBook ont été expédiés dans des emballages composés à plus de 90 % de fibres.
Le stockage de données sur Internet est en forte croissance, prenant peu à peu la forme d'un nuage de pollution. L'apparence infinie du cloud entraîne le dépôt de fichiers souvent lourds, qui nécessitent l'utilisation 24h/24 de serveurs pour les stocker.
La pollution numérique du streaming
La consommation mondiale de streaming vidéo émet 300 millions de tonnes de CO₂ dans le monde chaque année [16]. Cela correspond à la pollution numérique d'un pays comme l'Espagne ! Regarder une heure de vidéo consomme autant d'électricité qu'un réfrigérateur pendant une année [17].
Le secteur énergétique
La production d'énergie et d'électricité est la championne des secteurs polluants. Elle est à l'origine de 31,5 % des émissions de GES.
Le smartphone conçu pour être ni réparable ni compatible ni évolutif présente un risque pour la santé de l'utilisateur lié à l'exposition aux radiofréquences et la dépendance. Découvrez ses avantages et inconvénients qui impactent votre santé et les solutions afin de se préserver des ondes.
Sur ce sujet, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) indique qu'il n'est pour le moment pas établi que le téléphone portable puisse être dangereux sur la santé.
Cette prodigalité ne sert pas la qualité de la communication qui demande du temps, de l'attention et du contact personnels. Le portable peut minimiser l'attention portée à l'autre et à son propre environnement.
La pollution des objets connectés à la fabrication
L'extraction nécessite aussi une grande quantité d'eau et pollue au travers des gaz à effet de serre rejetés par les machines. Avant même de connaître son premier utilisateur, un objet connecté aura émis 73% des gaz à effet de serre de son cycle de vie.
Qu'est-ce que l'impact négatif sur l'environnement ? Les impacts environnementaux négatifs sont les altérations de l'environnement qui nuisent à la fois à l'environnement naturel et à la santé humaine.
Les plastiques dits « bio-sourcés » sont faits – en partie seulement – à partir de matières végétales. Ils ne sont pas/peu recyclables, peuvent être tout aussi toxiques qu'un plastique classique et sont faits à partir de végétaux destinés à l'alimentation humaine comme le maïs.
La plus grosse part — 77% — des émissions de CO2 d'Apple provient de la manufacture de ses produits. C'est pourquoi le constructeur travaille avec ses fournisseurs afin de réduire leur empreinte carbone. L'an dernier, ce programme a permis d'éviter le rejet de 320 000 tonnes de gaz à effet de serre.
Apple a réduit son empreinte carbone de 4,3 millions de tonnes en 2019 en modifiant la conception de ses produits et en utilisant des techniques de recyclage innovantes. Au cours des 11 dernières années, Apple a réduit la consommation moyenne d'énergie nécessaire pour l'utilisation de ses produits de 73 %.
Le PESTEL d'Apple
L'accord de libre-échange nord-américain (ALENA), la libre circulation dans l'Union européenne, le Marché commun du sud (MERCOSUR) et la coopération économique pour l'Asie-Pacifique (APEC) sont essentiels pour le développement d'Apple.
Cobalt, lithium, néodyme, indium, mais aussi or ou argent... Ces éléments chimiques, plus ou moins "rares" sont devenus essentiels au fonctionnement des nouvelles technologies. Malgré leur rareté et leur portée stratégique, les filières de recyclage de ces métaux sont encore peu développées.
Votre équipement n'est pas réparable et vous n'en rachetez pas de nouveau : en déchetterie et dans certains magasins mettant à votre disposition des bacs de recyclage en libre accès pour les petits équipements (moins de 25 cm de diagonale) : c'est la reprise « 1 pour 0 ».
Renouvelés trop souvent, les smartphones sont nocifs pour l'environnement. Une étude produite par l'Agence française de l'environnement (Ademe) et l'ONG France Nature Environnement (FNE) souligne notamment que seuls 15% des téléphones en fin d'usage sont collectés.