La remontée des taux directeurs des banques centrales joue à l'avantage des obligations (emprunts de pays ou de sociétés) : les rendements remontent. Cela signifie cependant que les anciens titres, avec des taux moins attractifs, ont fortement perdu de leur valeur.
Les investisseurs préfèrent en effet placer à des taux plus élevés et donc revendent les obligations qu'ils détiennent, ce qui pousse leur prix à la baisse. Ainsi, les obligations déjà émises offrent le même rendement que celui du marché. Inversement, si les taux diminuent, la valeur de l'obligation monte.
Tous ces termes apparaissent pour une bonne et simple raison: la fin de l'argent gratuit et la remontée des taux directeurs se sont traduits par une amélioration des rendements offerts par les titres obligataires, et pas seulement sur la dette souveraine.
Les obligations à échéance plus longue ont une duration plus élevée (sensibilité aux variations des taux d'intérêt). Les taux étant appelés à baisser, nous estimons que 2024 est une année au cours de laquelle il pourrait être avantageux de détenir de la duration.
Plusieurs facteurs influent sur le prix des obligations : L'inflation, les taux d'intérêt, les cotes de crédit et l'activité du marché. Ces facteurs peuvent également créer des risques associés à l'investissement dans des obligations.
Les taux d'intérêt ont tellement baissé qu'aujourd'hui, certaines obligations proposent des taux historiquement bas, parfois même proches de zéro. Même si nul ne peut prévoir l'avenir, le risque est donc celui d'une remontée des taux, qui pourrait faire baisser la valeur de beaucoup de placements en obligations.
le niveau d'endettement du fonds ; le risque de change lié à l'évolution des devises.
Il est préférable d'acheter des obligations lorsque les taux d'intérêt sont à un niveau élevé : ainsi vous engrangez des intérêts plus importants et, si les taux d'intérêt baissent par la suite, la valeur boursière de vos obligations augmente.
Sachez que vous pouvez investir 20 000 à 50 000 euros en 2024 sur le marché boursier via des placements moins risqués. Avec l'Assurance-vie ou encore le Plan Epargne Retraite PER, vous pouvez investir en bourse, tout en sécurisant votre capital.
Dans le contexte de taux actuel, l'investissement en obligations permet de générer des revenus stables, et un rendement connu d'avance pour non seulement préserver le pouvoir d'achat des épargnants, mais aussi pour accroître la valeur de leur patrimoine.
Vous pouvez souscrire des parts de SCPI à crédit ou en cash. Cette option pour investir dans l'immobilier malgré la hausse des taux s'avère idéal pour diversifier son patrimoine immobilier !
Les rendements obligataires sont appelés aussi « taux d'intérêt à long terme » car ils concernent des emprunts à long terme, les obligations, par opposition aux « taux d'intérêt à court terme » fixés par la Banque centrale.
L'apparition de taux nominaux négatifs ne résulte pas uniquement de décisions exogènes prises par des banques centrales pour satisfaire des objectifs internes ou externes. Certains taux sur les marchés interbancaires ou obligataires sont aujourd'hui également négatifs.
Les obligations les plus rentables sont généralement celle dont la maturité est la plus longue et dont l'émetteur est le plus fragile financièrement : les états émergents et les entreprises en difficulté. Attention, car le risque de défaut et/ou le risque de change est important sur ces actifs.
Il existe un risque de perte financière si, sans attendre son échéance, l'obligation est revendue à un moment où les taux d'intérêt sont supérieurs à ce qu'ils étaient au moment de l'achat. A l'inverse, une revente anticipée alors que les taux d'intérêt ont baissé génère une plus-value.
Pourquoi il ne faut pas mettre plus de 3000 € sur le livret A ? Il est préférable de ne pas épargner tout son argent sur le livret A, car son rendement n'est que de 3 % et est inférieur au taux d'inflation qui est à 3,9 % sur un an en novembre 2023, on parle alors de taux rémunérateur négatif.
À moyen terme, vous pouvez placer 100 000 euros sur un PEA. À long terme, le PER, l'assurance-vie ou la SCPI sont les meilleurs investissements à envisager.
Avec un capital de 50 000 euros et un taux d'intérêt à 5%, vous percevez 208 euros de rendement chaque mois (intérêts calculés annuellement, sans intérêts composés).
L'échéance moyenne d'une obligation est de dix ans.
Comme les actions, les obligations s'achètent soit lors de leur émission par les emprunteurs (marché primaire), soit directement sur les marchés boursiers (marché secondaire).
Malgré la volatilité accrue des marchés financiers et des tensions géopolitiques toujours très vives , l'année 2024 pourrait bien offrir aux investisseurs obligataires de belles opportunités de rendement.
L'acheteur d'une obligation supporte deux risques
Le premier est celui d'une défaillance de l'émetteur. Bien que l'investisseur dispose d'une créance sur la société, il peut perdre tout ou partie de son capital. Ce risque reste limité dans le cas des obligations d'État depuis la crise de la dette en Europe.
| Une obligation, moins risquée qu'une action
Vous l'aurez compris, une obligation est moins risquée qu'une action, car la société qui emprunte s'engage à vous rembourser la valeur nominale. Vous avez donc l'assurance de revoir votre argent, à moins qu'il y ait faillite, ce qui est peu probable.
En règle générale, si elle est inférieure à 1 an, on parle d'obligations à court terme, entre 1 an et 10 ans, d'obligations à moyen terme, et supérieure à 10 ans, d'obligations à long terme.