Les caténaires aussi prennent un coup de chaud
Sous la canicule, les caténaires aussi se déforment, se détendent. Sur les lignes les plus anciennes, elles peuvent toucher le toit du train ou créer un arc électrique avec ce dernier.
Risque de déformation des rails
Pendant les périodes de fortes chaleurs, si la température est de 37 ºC, celle du rail peut dépasser les 55 ºC ». Un risque important pour les rails car sous l'effet de la chaleur, la dilatation de l'acier risque de déformer la voie, et d'entraîner un possible déraillement du train.
Avec les fortes chaleurs, les rails en acier peuvent se dilater, un véritable risque pour les trains. Les caténaires peuvent également se détendre et provoquer un arc électrique. Pour éviter des catastrophes en série, la SNCF décide donc de ralentir certains trains sur les parties critiques du réseau.
Aucune ligne à grande vitesse concernée
Et si ces derniers touchent le toit du train, l'archet servant à capter le courant situé sur la motrice peut arracher la caténaire. Pour éviter ces risques, la SNCF est donc obligée de ralentir la vitesse de ses trains à certains endroits et à certains moments, notamment les TGV.
Des coûts d'entretien élevés
« On vit dans l'illusion que le ferroviaire devrait coûter peu cher, mais les infrastructures et leur entretien sont très onéreuses », souligne Jean-Claude Favin Lévêque, consultant en transport et ex-dirigeant de la SNCF.
Au-delà de l'électricité utilisée par nos trains, nous consommons notamment 165 millions de litres de gazole chaque année pour remplir les réservoirs de nos locomotives thermiques, mais également du gaz afin de chauffer nos ateliers matériel, du carburant qui alimente nos 20 000 véhicules de service, etc.
Une contrainte physique qui limite la vitesse maximale des TGV à environ 470 km/h. En pratique, pour éviter une usure prématurée des équipements, on limite la vitesse des TGV à 70 % de la vitessee de propagation des vibrations le long des caténaires, soit 350 km/h.
Les TGV ne circulent pas la nuit parce que ces trains circulent sur le sommet de la technique en matière ferroviaire : les lignes à grande vitesse (LGV). Comme toute installation de pointe, cette voie nécessite des soins et un entretien constants. La nuit est consacrée aux travaux d'entretien.
Courir sur le quai c'est prendre le risque de bousculer d'autres voyageurs mais aussi de glisser et faire une chute. Cela peut vous blesser très gravement, surtout si vous tombez entre le quai et le train s'apprêtant à partir.
Le Glacier Express est à quai. Départ 8 h 52, direction Saint-Moritz. Depuis 1930, date de l'ouverture du train qui relie le canton des Grisons au Valais, soit 291 km en 8 heures… Ce qui fait de lui, comme le vante sa publicité, « le train rapide le plus lent du monde ».
Pour éviter que le ciel ne nous tombe sur la tête, il est donc préférable de privilégier le train à l'avion, notamment pour les courtes et moyennes distances. En effet, le train est le moyen de transport le moins polluant et le plus performant en France (même avant la voiture).
La Chine en tête avec son Maglev
Le record mondial de vitesse est actuellement détenu par le Maglev de Shanghai, en Chine. Le train qui relie l'aéroport de Pudong au centre de la ville navigue à 460 km/h en moyenne.
Le TGV détient le record du monde de vitesse sur rail avec une vitesse de 574,8 km/h.
Le record mondial de vitesse est actuellement détenu par le Maglev japonais. Lors d'un trajet d'essai en 2015, un prototype de cette nouvelle génération de trains à lévitation magnétique qui reliera Tokyo à Nagoya à l'horizon 2027 a atteint la barre des 603 km/h.
TGV (France)
Les rames de la SNCF, d'Eurostar et de Thalys circulent entre 300 et 320 km/h selon les sections. Avec 2800 km de lignes, la France dispose du quatrième plus grand réseau à grande vitesse derrière la Chine, l'Espagne et le Japon.
Processus industriels pas assez rigoureux, formation insuffisante, nombre de trains annoncés supérieur à ce que le réseau peut supporter, organisation trop cloisonnée : pour ces experts internationaux – certains issus de la SNCF, d'autres indépendants –, des « dysfonctionnements » existent sur le réseau ferroviaire ...
Le gouvernement socialiste avait fermé les dernières lignes existantes, ne gardant que le Paris-Briançon et le Paris-Rodez-Toulouse-Latour-de-Carol, jugés essentiels pour la desserte du territoire. Pour la SNCF comme pour l'État, c'était clair : le train de nuit appartenait au passé.
Parce qu'au moment précis où vous sautez vous vous déplacez à la même vitesse que lui, le train vous a imprimé sa vitesse quand vous étiez sur son sol. C'est comme si vous étiez " lancé" par lui vers l'avant et à sa vitesse (par rapport au sol extérieur) au moment ou vous décollez.
Le KTX Korea Train Express (Corée)
En effet, le système de transport ferroviaire à grande vitesse de la Corée du Sud, baptisé (KTX Korea Train Express) a établi en 2013 un record de vitesse de 421 km/h.
Mais les TGV ne roulent pas toujours à cette allure. Leur vitesse de croisière est estimée entre 300 et 320 km/h.
La société hydroélectrique du Midi (SHEM), filiale de la compagnie du Midi, est ainsi devenue filiale de la SNCF qui détient 99,6 p. 100 de son capital.
Traction multiple
La traction d'un train peut être assurée par plusieurs locomotives.
Les TGV sont notamment fabriqués à Belfort (Alstom) pour les motrices et à Aytré (Alstom) pour les remorques intermédiaires, d'autres composants venant d'autres sites comme Tarbes (Alstom) pour la traction, Le Creusot (Alstom) pour les bogies, etc.