Un homme se tenait sur la surface et creusait la tranchée. Cette méthode était la plus efficace car plusieurs hommes pouvaient creuser simultanément. Cependant, les soldats étaient complètement exposés aux tirs ennemis, cette méthode était donc utilisée la nuit ou à l'arrière du front.
Dès 1914, pour se protéger des tirs et de la vision de l'ennemi, les soldats se réfugient dans des trous d'obus et creusent des abris de fortune qui reliés entre eux forment les tranchées. Au fil des mois, les tranchées sont consolidées.
Les soldats dormaient dans des casemates, souvent protégés sous d'importantes masses de terre. Elles sont parfois décorées, mais l'atmosphère y est souvent humide et insalubre. Dans certains endroit plus calmes, les soldats peuvent prendre le temps d'organiser leurs tranchées.
Les tranchées sont reliées entre elles par un système de boyaux sinueux pour éviter que les soldats ne soient pris en enfilade par les tirs adverses. À l'intérieur de ces tranchées sont creusés des abris aux parois soutenues par des rondins chez les Français, souvent bétonnées chez les Allemands.
La vie dans les tranchées se résumait à de longues périodes d'ennui ponctuées de brefs moments de terreur. La menace de la mort obligeait les soldats à être constamment sur le qui-vive alors que les conditions de vie difficiles et le manque de sommeil minaient leur santé et leur endurance.
Les soldats dorment par terre, parfois dans l'eau. Ils ne peuvent pas se changer pendant des mois, ils se lavent très peu. Ils dorment très peu. Il y a tout le temps du bruit (fusillade).
Les souffrances psychologiques: Les poilus vivent dans la peur de mourir. Ils voient leurs compagnons mourir sous leurs yeux, dans des combats toujours plus violents. Beaucoup sont traumatisés à vie par toutes les horreurs subies.
Les tranchées sont des chemins de bataille creusés dans la terre dans le but de protéger les troupes contre les attaques ennemies. Elles n'ont jamais été autant utilisées que lors de la Première Guerre mondiale, mais elles ne datent pas de cette époque.
Travaux publics
Les tranchées sont réalisées par excavation à l'aide de pelles mécaniques de différentes tailles selon l'importance des travaux et le lieu où il s'agit de creuser, de tractopelle, d'excavatrices par aspirations, ou de trancheuses.
Il y en avait partout dans les gourbis : les soldats creusaient dans les flancs des tranchées des trous assez profonds pour s'abriter quand ils n'étaient pas de garde. Ces excavations étaient des « sapes » mais eux les appelaient des cagnas, des guitounes ou des gourbis.
Corvées quotidiennes
Pendant qu'il faisait jour, ils effectuaient tous les travaux sous terre et à l'abri des fusils des tireurs d'élite. Entre les corvées, il y avait souvent du temps pour des loisirs. Les soldats lisaient, rédigeaient leur journal intime, écrivaient des lettres ou jouaient à des jeux de hasard.
Gaz moutarde (ypérite)
Ce gaz, qui tient son nom d'une forme impure du produit chimique ayant l'odeur de moutarde, est aussi parfois appelé ypérite, en référence à la ville d'Ypres, en Belgique, où il fut pour la première fois utilisé au combat le 11 juillet 1917.
Les premières tranchées se transformèrent rapidement en un réseau de plus en plus complexe pouvant résister à la fois aux bombardements d'artillerie et aux assauts de l'infanterie. Les abris enterrés devinrent la priorité. L'espace entre les tranchées connu sous le nom de no man's land dépendait du champ de bataille.
Avec la Grande Guerre, l'artillerie inflige jusqu'à 70 %-80 % des blessures. Les éclats d'obus broient les membres, éventrent les corps, détruisent les visages. En cas d'impact direct, ils peuvent pulvériser un combattant, dont il ne reste finalement plus rien.
Ces fossés sont appelés « tranchées » . Elles sont ensuite entourés de fils barbelés que les soldats récupéraient dans les champs , ses fils de barbelés étaient utilisés pour leurs ennemis une fois après avoir réussi à traverser le « No man's land » et à rentrer dans leurs tranchées.
Simplement en utilisant une ficelle et deux petits piquets. Planter le premier piquet au point de départ de la tranchée et planter le second sur le point d'arrivé. Ensuite, reliez les deux piquet avec un fil. Il vous suffira alors de creuser le long de ce fil.
Une tranchée est souvent protégé par des sacs de sables ou encore des barbelées si ces tout ce que tu voulais savoir.
Trous d'obus aménagés et reliés par des fossés creusés par les soldats, les tranchées étaient le théâtre de l'horreur, de l'attente de la mort.
LONGUEUR: 600 km répartis dans toutes la France. MÉTHODE DE CONSTRUCTION: Selon le manuel de construction britannique, il fallait 6 heures à 450 hommes pour construire une tranchée de 250 mètres.
« Avoir du poil » c'est avoir du courage
A l'époque, le poil est synonyme de virilité, et par extension, de courage. En résumé, être poilu signifie être courageux. Avant 1914, le terme a d'ailleurs déjà servi à désigner les soldats de Napoléon durant la campagne de 1805.
C'est donc une question politiquement chargée, aujourd'hui encore.” L'événement déclencheur de la Grande guerre est connu de tous les écoliers : l'assassinat de l'archiduc François Ferdinand, héritier du trône d'Autriche-Hongrie à Sarajevo le 28 juin 1914 par des nationalistes serbes.
Le soldat reste en contact à l'arrière par les lettres qu'il envoie et reçoit de sa famille. 5) Les combats sont extrêmes meurtriers. Près de 300 000 soldats sont tombés durant la bataille de Verdun ; près de 400 000 ont été blessés.
Les tranchées servent à protéger les soldats.
Ils vivent dans l'humidité, la boue, la crasse, dans la puanteur. Ils vivent aussi avec les rats et les poux. Ils dorment peu. Ils font des trous sous les tranchées des ennemis pour les faire exploser.
Il l'explique par leurs « tribulations sous les marmites », c'est-à-dire les conditions de vie dans les tranchées soumises à des bombardements ainsi que par les tentatives de percées inutiles. 3. Les soldats expriment leur rejet des conditions de vie dans les tranchées par leur refus de partir au combat.