Face aux défaillances du marché, l'État peut améliorer l'information économique des différents agents, lutter contre les monopoles ou les ententes illégales entre entreprises, intervenir sur les externalités ou prendre en charge la production de biens publics.
Les principales raisons qui justifient l'intervention de l'État peuvent être schématiquement regroupées en quatre catégories : favoriser l'émergence des marchés, pallier les défaillances du marché, corriger la rationalité limitée des agents économiques et réduire les inégalités.
1) L'intervention de l'Etat sur le marché est indispensable et nécessaire pour veiller à son efficacité De nos jours, la plupart des démocraties et des économies développés admettent que l'Etat est indispensable pour réguler les économies de marché. Ainsi l'Etat a un rôle à jouer pour réguler et contrôler les marchés.
Elles visent à maintenir l'ordre public, à protéger le pays et à prélever les impôts. On a longtemps considéré que le rôle de l'État consistait à intervenir de façon minimale, mais, face aux crises et aux guerres, les interventions publiques ont été de plus en plus nombreuses et le rôle de l'État s'est transformé.
L'Etat, garant du bon fonctionnement des affaires économiques. L'Etat est un acteur particulier de la vie économique : il peut contraindre, grâce aux lois, les entreprises à agir dans certains sens. Il ne peut pas tout faire bien sur, mais il pose ce qu'on appelle un cadre juridique.
La stabilisation de l'économie: l'État a pour mission de stabiliser l'économie c'est- à-dire préserver les équilibres économiques (plein-emploi, stabilité des prix, solde du commerce extérieur) et obtenir une croissance soutenue en mettant en œuvre des politiques économiques conjoncturelles adaptées à la situation ...
Les trois fonctions de l'État (aussi appelé fonctions musgraviennes) est une théorie de la science économique selon laquelle l'État, lorsqu'il est un État-providence, dispose de trois fonctions : régulation, allocation, et redistribution. Cette théorie porte le nom de Richard Musgrave et a été énoncée en 1959.
En ce sens, la mission première de l'État est de permettre l'exercice de la souveraineté nationale qui appartient au peuple (art. 3 de la Constitution du 4 octobre 1958). En particulier, l'État : édicte les règles de droit (lois, décrets, etc.)
Les différents moyens de relance sont :
la relance budgétaire par l'augmentation des dépenses de l'Etat ou la baisse des impôts afin d'augmenter les revenus disponibles des ménages. la relance par la réglementation qui vise à accroître les revenus des bas salaires (ex: augmentation du salaire minimum).
Pour les keynésiens, l'intervention de l'État par des politiques qui visent à atteindre le plein emploi et la stabilité des prix est justifiée. Keynes soutient qu'une demande globale insuffisante risque d'aboutir à de longues périodes de chômage élevé.
Les limites de l'action de l'Etat sont de deux ordres : empiriques avec des contraintes de financement, mais aussi théoriques avec l'essor d'une critique libérale virulente. La crise d'efficacité de l'Etat se double donc d'une crise de légitimité de l'action publique.
La croissance économique correspond à l'augmentation de la production de biens et de services d'un ensemble économique sur une période donnée. Le phénomène de croissance apparait avec la révolution agricole des XVIe et XVIIe siècles.
A) L'action de l'Etat dans la production
L'État participe à la création de richesse économique par la production de services non-marchands et plus rarement de services marchands. Les administration publiques centrales (l'État) produisent des services publiques au niveau national (éducation, défense...).
Le plan de relance exceptionnel « France Relance » de 100 milliards d'euros est déployé par le gouvernement autour de 3 volets principaux : l'écologie pour accompagner la transition vers une économie plus verte et plus durable, la compétitivité pour donner aux entreprises les conditions les plus favorables pour ...
Un plan de relance peut prendre la forme d'une politique budgétaire et/ou d'une politique monétaire dite expansionniste. Lorsqu'un gouvernement choisit de relancer l'économie par la politique budgétaire, il réduit les impôts ou augmente ses dépenses dans le but de relancer l'économie.
Le déficit budgétaire de l'État a des effets sur le reste de l'économie. Il peut permettre, par exemple, de relancer la croissance en augmentant la demande globale, et ainsi de contribuer à la baisse du chômage, ce qui peut augmenter ensuite les recettes de l'État.
L'objectif économique, dans le sens des planificateurs, concerne la croissance économique d'une nation, soit à court terme, soit à long terme. La croissance d'une économie se mesure souvent par le taux de croissance du P.N.B.
Les politiques économiques conjoncturelles ont quatre grands objectifs : la croissance, l'emploi, la stabilité des prix et l'équilibre externe.
Regroupés selon leurs champs d'action, on distingue les ménages, les sociétés non financières, les sociétés financières, les administrations publiques, les administrations privées sans but lucratif et le reste du monde.
Elle est donc impactée par son environnement économique, juridique et social, et les effets se font ressentir sur la répartition des revenus primaires. C'est pourquoi le revenu national peut être bouleversé dans sa structure de répartition entre les revenus issus de l'activité et ceux de la propriété.
la régulation économique a pour objectif de mettre en équilibre le principe de concurrence avec un principe a-concurrentiel, voire anticoncurrentieL Comme les deux principes sont contraires, l'équilibre est toujours instable. C'est donc à un régulateur économique qu'incombe la tâche de maintenir cet équilibre.
Fondamentalement, l'État social pourvoit aux besoins de ceux qui ne peuvent y subvenir eux-mêmes. L'État social constitue une énigme pour le modèle éco- nomique habituel fondé sur des individus rationnels soucieux de leur intérêt personnel et interagissant entre eux par l'intermédiaire des marchés.
La politique économique est l'ensemble des décisions prises par l'Etat dans le but d'orienter l'activité économique afin d'atteindre les objectifs économiques et sociaux qu'il s'est fixé. Pour la doctrine libérale, l'équilibre économique peut s'obtenir sans intervention de l'Etat.