1) L'intervention de l'Etat sur le marché est indispensable et nécessaire pour veiller à son efficacité De nos jours, la plupart des démocraties et des économies développés admettent que l'Etat est indispensable pour réguler les économies de marché. Ainsi l'Etat a un rôle à jouer pour réguler et contrôler les marchés.
L'État intervient pour améliorer l'exercice de la concurrence sur les marchés et pour protéger les consommateurs. La réglementation française et européenne interdit les pratiques anticoncurrentielles (entente et abus de position dominante), qui ont pour objet ou effet d'éliminer la concurrence.
Les principales raisons qui justifient l'intervention de l'État peuvent être schématiquement regroupées en quatre catégories : favoriser l'émergence des marchés, pallier les défaillances du marché, corriger la rationalité limitée des agents économiques et réduire les inégalités.
Face aux défaillances du marché, l'État peut améliorer l'information économique des différents agents, lutter contre les monopoles ou les ententes illégales entre entreprises, intervenir sur les externalités ou prendre en charge la production de biens publics.
Raisons d'être et modalités de l'intervention de l'État
L'économie publique va bien au-delà en associant à l'intervention de l'État deux grandes justifications : l'efficacité et la redistribution.
conséquences favorables du déficit et de l'emprunt public sur la croissance économique et le système financier : en période de crise, une hausse des dépenses publiques, même non financée par les ressources courantes, permet de soutenir le pouvoir d'achat des consommateurs et la demande s'adressant aux entreprises.
L'Etat a un rôle important à jouer pour prévenir les crises et pour relancer les économies après des catastrophes financières à l'instar de la crise des subprimes, bref l'Etat a le rôle de réguler l'économie et veiller au bon fonctionnement des mécanismes de l'économie du marché.
La présence d'effets externes, l'existence de biens communs et de biens collectifs, les asymétries d'information sont ainsi des situations dans lesquelles le marché est défaillant. Dans ces cas, les pouvoirs publics peuvent être amenés à intervenir afin de corriger et de pallier ces défaillances.
L'essentiel de ces ressources vient des recettes fiscales -soit plus de 90 % du total des recettes - constituées d'impôts directs ou indirects prélevés à la fois sur les citoyens et les entreprises. Ses autres recettes proviennent de recettes non fiscales telles que le produit des amendes ou des jeux.
Comment l'Etat se substitue au marché pour pallier ses défaillances et corriger ses dysfonctionnements ? En raison des externalités positives qu'ils génèrent, c'est l'Etat qui prend en charge la production des biens publics, seul ou en partenariat avec un organisme privé.
En économie, l'interventionnisme est une politique préconisant l'intervention des pouvoirs publics dans la vie économique d'un pays. Le niveau d'interventionnisme économique d'un État se mesure par son niveau de dépenses publiques (en % du PIB) et la quantité de régulations économiques qu'il a mis en place.
L'allocation des ressources: l'État intervient dans l'allocation des ressources, c'est- à-dire dans leur utilisation. Il effectue des dépenses pour financer ses fonctions réga- liennes consistant dans le maintien de l'ordre au niveau interne (activité de police et de justice) et au niveau externe (activité de défense).
Les limites de l'action de l'Etat sont de deux ordres : empiriques avec des contraintes de financement, mais aussi théoriques avec l'essor d'une critique libérale virulente. La crise d'efficacité de l'Etat se double donc d'une crise de légitimité de l'action publique.
Fonction d'allocation : État prend en charge l'éducation, la défense... au titre de l'intérêt général et des services collectifs, corrige les défaillances du marché. Fonction de redistribution : Prélèvement via les impôts aux plus riches pour redistribuée aux plus modestes afin de réduire les écarts entres les ménages.
L'intervention des pouvoirs publics
En revanche, il soutient l'idée d'une intervention conjoncturelle, pour soutenir la demande et surtout pour stimuler l'investissement (ce qui implique une baisse des taux d'intérêt). Pour lui l'État, par son intervention, « est en mesure de rétablir les équilibres fondamentaux ».
Le financement le plus souvent privilégié par des États confrontés à un déficit est donc l'emprunt. Celui‑ci consiste pour l'État à émettre un titre […] qui sera souscrit soit par des agents résidents, soit par des agents non-résidents (particuliers, banques, fonds souverains, etc.). […]
En France, année après année, l'État emprunte majoritairement pour faire face à ses dépenses de fonctionnement et au financement de l'État et non pour investir et s'équiper.
Le budget de l'État correspond à l'ensemble de ses ressources et de ses dépenses. L'essentiel des ressources provient des impôts et des taxes payées par les citoyens et les entreprises. Les dépenses correspondent à l'argent que l'État utilise pour financer l'action publique : police, justice, recherche, éducation…
Lorsque les pouvoirs publics mettent en place des incitations, positives ou négatives (subventions, taxation, marché de quotas), ils forcent l'agent créateur d'externalités à en payer le coût, ou à bénéficier de ses effets positifs. On dit ainsi que ces dispositifs permettent d'internaliser l'externalité.
Inversement, les externalités positives peuvent conduire à une sous-production ou une sous-consommation de biens qui les génèrent, car les producteurs ne reçoivent pas de compensation pour les avantages qu'ils fournissent à la société. Pour corriger ces inefficacités, l'intervention de l'État est souvent nécessaire.
Les trois fonctions de l'État (aussi appelé fonctions musgraviennes) est une théorie de la science économique selon laquelle l'État, lorsqu'il est un État-providence, dispose de trois fonctions : régulation, allocation, et redistribution.
garantit la sécurité et l'ordre publics.
Sur le plan institutionnel, cela se traduit par l'institution d'une force publique destinée à garantir les droits et libertés (art. 12 de la Déclaration de 1789).
Près de 9 milliards sont ainsi alloués à la décarbonation de l'industrie et de l'énergie, ainsi qu'à la recherche et au développement dans le domaine des technologies vertes. Sept milliards d'euros sont également fléchés pour la rénovation énergétique des bâtiments.
Avantages de l'interventionnisme
Voici quelques raisons pour lesquelles les interventionnistes sont favorables à l'intervention de l'État : - Empêche la formation de monopoles. L'intervention de l'État limite le pouvoir de monopole qui existerait autrement sur le marché libre. - Mise à disposition de biens publics.