L'Etat doit être minimal et s'en tenir aux fonctions régaliennes (police, justice, administratif etc). Mais l'Etat ne doit surtout pas intervenir dans l'économie pour réglementer le marché. Les mécanismes de marchés (Offre et demande) assurent alors la conciliation entre intérêts de chacun et intérêt général.
Toute ingérence (intervention) de l'État dans les affaires privées doit être refusée car elle risque de perturber le libre jeu du marché et donc de créer des situations de crise. Toutefois, cette période de libéralisme a conduit au développement de la misère ouvrière (revenus très faibles, aucune protection sociale…).
Les limites de l'action de l'Etat sont de deux ordres : empiriques avec des contraintes de financement, mais aussi théoriques avec l'essor d'une critique libérale virulente. La crise d'efficacité de l'Etat se double donc d'une crise de légitimité de l'action publique.
L'intervention de l'État pour lutter contre les inégalités de revenu peut être limitée par des contraintes de nature budgétaire ou fiscale. Depuis les années 1970, l'État a un déficit pratiquement constant de ses comptes. On peut prendre notamment l'exemple des comptes sociaux.
Face aux défaillances du marché, l'État peut améliorer l'information économique des différents agents, lutter contre les monopoles ou les ententes illégales entre entreprises, intervenir sur les externalités ou prendre en charge la production de biens publics.
L'État s'attache à reconstruire le pays, puis à contrôler le rythme de la croissance économique. L'Etat cherche ensuite à résoudre la crise des années 1970 et à développer une couverture sociale. Avant cette crise, l'État veut conserver son équilibre budgétaire.
Les principales raisons qui justifient l'intervention de l'État peuvent être schématiquement regroupées en quatre catégories : favoriser l'émergence des marchés, pallier les défaillances du marché, corriger la rationalité limitée des agents économiques et réduire les inégalités.
La stabilisation de l'économie: l'État a pour mission de stabiliser l'économie c'est- à-dire préserver les équilibres économiques (plein-emploi, stabilité des prix, solde du commerce extérieur) et obtenir une croissance soutenue en mettant en œuvre des politiques économiques conjoncturelles adaptées à la situation ...
– L'Etat est un régulateur de l'activité économique en relançant l'activité dans les périodes de crise ou au contraire en comprimant la demande lorsque l'inflation menace. – Cette fonction a pu constituer la base de la politique économique jusqu'au début des années 80 en Europe.
L'État participe à la création de richesse économique par la production de services non-marchands et plus rarement de services marchands. Les administration publiques centrales (l'État) produisent des services publiques au niveau national (éducation, défense...).
Une défaillance de l'État est une situation où la puissance publique manque à ses obligations ou à ses devoirs, et, ainsi, provoque ou permet à des effets négatifs d'émerger ou de s'étendre.
garantit la sécurité et l'ordre publics.
Sur le plan institutionnel, cela se traduit par l'institution d'une force publique destinée à garantir les droits et libertés (art. 12 de la Déclaration de 1789).
Au sens courant, l'économie rassemble les activités humaines tournées vers la production, l'échange, la distribution et la consommation de biens et de services. L'économie est également la discipline académique qui étudie ces activités matérielles.
1) Rôle économique
La valeur ajoutée représente la richesse générée par les ressources techniques, humaines et financières de l'entreprise. La valeur ajoutée sert à rémunérer les facteurs de production, les prêteurs, l'Etat, ...
Il organise ces fondements autour de trois fonctions : l'allocation des ressources (ou encore " affectation "), la distribution (ou " répartition ") et la stabilisation.
On peut reconnaître trois grandes fonctions à l'État : une fonction allocative, une fonction de répartition et une fonction de stabilisation.
La finalité de l'État est donc prioritairement – et exclusivement – la protection des biens et des personnes. C'est là l'avantage inestimable que les individus retirent de leur soumission à l'autorité politique. Nous comprenons mieux pourquoi ils ont restreint leur liberté : leur vie en dépendait.
Le plan France Relance, destiné à faire face aux conséquences économiques de la crise de Covid-19, comprend des mesures d'aide aux entreprises. Le plan France Relance a été présenté par le gouvernement le 3 septembre 2020.
« Le problème généralement pris en considération est celui d'établir comment le capitalisme gère les structures existantes, alors que le problème qui importe est de comprendre comment il crée, puis détruit ces structures ». La crise économique annonce le changement... Ce changement peut être brutal, graduel, mineur.
À l'échelle internationale, la Banque mondiale (bm) et le Fonds monétaire international (fmi) agissent de manière plus ou moins contraignante sur les orientations et les techniques de gouvernement en matière économique.
À la base de la science économique se trouve la question fondamentale de la pénurie des ressources. En tant que discipline, l'économie est définie comme la branche des sciences sociales qui traite de l'allocation des ressources limitées entre des fins alternatives.
Un pays est une désignation géographique, une nation désigne le peuple tandis qu'un État désigne les institutions fonctionnant sur un territoire. Certains pays sont des États-nations, par exemple la France ; une nation en particulier est alors dominante.
Qu'est-ce donc alors qu'une nation ? Si l'Etat renvoie à une forme juridique et institutionnelle d'organisation politique, la nation envoie au peuple d'un territoire. Le mot vient du latin natio qui signifie « naissance » mais aussi « peuple ou peuplade ».
L'État peut être défini, d'un point de vue institutionnel, comme l'autorité souveraine qui exerce son pouvoir sur la population habitant un territoire déterminé et qui, à cette fin, est dotée d'une organisation permanente. On peut, selon la coutume académique classique, reprendre les termes de cette définition.
Un État est donc qualifié de défaillant lorsqu'il n'y a aucune autorité centrale en mesure d'assurer à titre exclusif l'exercice de la violence légitime au sein des frontières dudit pays et lorsqu'il n'assure pas le respect des droits de la personne et la satisfaction des besoins fondamentaux des populations.