À l'antiquité, les habitations permettent de loger plus de personnes et le confort est amélioré. Elles étaient alors en pierre. Au moyen-âge, les habitations permettent de se protéger des invasions et les maisons sont en bois, en torchis et en chaume et il n'y a pas de vitre.
Les logements en France métropolitaine sont passés de 19 millions en 1970 à 36,6 millions en 2019, selon l'Insee. Liée à une hausse de la population, mais aussi à une évolution des modes de vie, cette augmentation a modifié la morphologie de l'habitat et engendré un important étalement urbain.
À partir du 17ème siècle, l'évolution de l'habitat se fait lentement, mais d'abord chez les riches et dans les villes. À partir du 19ème siècle, les grandes villes se transforment : création de parcs, de grandes avenues, de réseaux d'égoûts.
Au début du Moyen Âge, l'occupation des campagnes est très dense, mêlant fermes isolées et hameaux, mais c'est au XIIe siècle qu'on assiste à un véritable essor urbain. À la même époque apparaissent les premières mottes, tandis que les châteaux que nous connaissons aujourd'hui apparaissent au XIIIe siècle.
Ainsi, sur le plan de l'efficacité énergétique, de la qualité des matériaux utilisés, du confort et de la performance des appareils de chauffage installés, les maisons d'aujourd'hui se comportent considérablement mieux que celles d'antan. Il n'y a même plus de comparaison possible. Voilà toujours un mythe de moins!
En 2050, l'architecture et la nature ne feront plus qu'un. Les maisons individuelles s'intégreront harmonieusement dans leur environnement, avec des toits végétalisés, des murs vivants et des jardins verticaux.
Quel est l'habitat du futur ? C'est une maison positive : la maison du futur produira certainement plus d'énergie qu'elle n'en consomme, par exemple grâce à des panneaux solaires mais aussi et surtout grâce à la meilleure isolation possible et à l'utilisation de matériaux capables de retenir la chaleur par inertie.
L'invention du foyer
L'homme devient sédentaire et crée donc des villages avec des maisons bâties pour durer. Il s'agit toujours de se protéger des animaux sauvages et des intempéries mais aussi de se regrouper. Les maisons, rondes, sont faites de bois, de terre et de feuillage, sans fenêtres.
L'habitat n'est pas qu'un toit-abri, foyer ou logis, mais un ensemble socialement organisé. Il permet à l'homme de satisfaire ses besoins physiologiques, spirituels et affectifs ; il le protège des éléments hostiles et étrangers. Il lui assure son épanouissement vital.
Le renouveau des villes s'explique par le dynamisme des campagnes et le développement du commerce et de l'artisanat. La production augmente, les routes sont plus sûres et les transports s'améliorent. La création de nouvelles monnaies favorise les échanges entre les pays.
Découvert en 1969 près du lac Turkana, au Kenya, un bivouac dont ne subsistent que des débris de taille de galets et des os d'animaux demeure aujourd'hui le plus ancien site connu d'habitat structuré : il date de 2,5 millions d'années !
Tous les humains du Paléolithique étaient en effet des nomades. Ils vivaient le plus souvent en plein air et parcouraient l'espace au rythme des saisons. Même si leurs modes de déplacement et leur culture matérielle différaient, tous avaient en commun le souci de se mettre à l'abri et se protéger.
Les traces des humains de cette époque se trouvent le plus souvent dans les sols des abris sous roche, car elles ont passé des siècles en étant plus protégées que dans le sol d'un terrain ordinaire. Puis les humains découvrent l'agriculture et l'élevage : ils deviennent sédentaires.
Habitat n.m. = zone dans laquelle vit une population ou une espèce. L'habitat de l'ours blanc se situe dans les zones polaires. Habitation n.f. = fait d'habiter ; logement.
ARCHITECTURE
En architecture, on distingue deux types de bâtiments destinés au logement d'un ou de plusieurs individus : l'habitat individuel et l'habitat collectif.
Les évolutions de l'habitat à l'antiquité
On fait un feu au milieu de la maison pour avoir chaud. Pendant ce temps, les Romains commencent à construire des villes. Les maisons des riches sont grandes et confortables, il y a des endroits où se laver et aller aux toilettes.
Un habitat de qualité accroît le bien être des habitant. e.s et préserve leur santé : absence de pollutions, présence de nature et d'espaces verts, moyens de transport, services...
À cet égard, l'habitat collectif présente de nombreux avantages : en plus de fournir un accès facile aux services du quotidien, il permet également d'éviter l'utilisation de la voiture et de raccourcir les trajets vers le travail et l'école.
Notre maison est notre peau. Elle renvoie aux émotions les plus archaïques et en même temps les plus socialisées. Elle est le refuge qui permet aussi bien de s'étioler que de s'accomplir. Elle est isolement, voire prison, ouverture, voire éclatement.
Le logis seigneurial, aussi appelé plus communément logis, est, au Moyen Âge de la fin du XI e siècle au milieu du XV e siècle, un vaste bâtiment situé la plupart du temps dans le donjon et réservé à l'usage du seigneur et de sa famille.
L'isolation permet de limiter les fuites de calories. Pour maintenir un habitat dans la tranche des 18 à 19° légaux, il faudra moins chauffer si ses parois sont isolées. C'est un fait absolu et incontestable. Ces températures ont été retenues pour assurer un équilibre entre salubrité et consommation d'énergie.
Bâtiment écologique et durable
Architecture bioclimatique, matériaux d'origine naturelle (bois, paille, laine…), recyclés ou technologiques (vitrage capable de réguler le rayonnement solaire selon les saisons), chantiers propres utilisant moins d'eau et produisant moins de déchets…