Les moulins, comme l'indique leur nom, ont d'abord servi à moudre les céréales et autres grains. Ils ont servi aussi à pomper l'eau (pompe à vent), soit pour assécher les zones marécageuses et les polders, soit pour assurer l'irrigation.
Le premier moulin à vent est d'abord apparu en Orient, en Égypte ancienne et en Perse ou il fut exploité pour l'irrigation dès l'an 600 avant J.C. Les ailes sont disposées radialement sur un axe vertical.
Les roues horizontales fonctionnent grâce à la force de l'eau (écoulement) appliquée sur les pales de la roue. L'eau provient d'un réservoir en amont. Pour augmenter la hauteur de chute de l'eau, les roues horizontales sont souvent placées sous le moulin. La roue tourne et transmet son mouvement à la meule.
C'est dans le contexte de la croissance démographique médiévale, que le moulin à vent fait son apparition. Les sources tendent à montrer que les premiers sont apparus en Normandie vers la fin du XIIe siècle.
L'aile hollandaise ou flamande (« Common sail » en anglais, « Vlaamse wiek, oudhollandse wiek traditionele wiek » en néerlandais) est la forme d'aile la plus simple. Dans les moulins médiévaux, l'entoilage se faisait sur une sorte d'échelle.
Moulin à café, appareil destiné à moudre les grains de café torréfiés. Moulin à eau, moulin mû par l'énergie hydraulique. Moulin à foulon, ou foulon, machine utilisée pour le foulage des tissus de laine. Moulin à huile, ancien pressoir à huile.
Et, de fait, une aile d'un des moulins brisa la lance et fit chuter au loin le cavalier et sa monture. Don Quichotte comprit alors son erreur, mais prétexta que c'était son ennemi l'enchanteur Freston qui avait transformé les géants en moulins au moment de l'attaque pour l'empêcher de les vaincre et le ridiculiser.
Cette expression nous vient tout droit d'Espagne et de Cervantes ! En effet, il écrit en 1605 et 1615 Don Quichotte qui dépeint les aventures d'un héros épris d'absolu. Un des épisodes du roman met en scène des moulins à vent. Le héros les prend pour des géants qui gesticulent et se met en tête de les abattre.
Les premiers moulins étaient en bois. Ils sont de section carrés ou rondes selon les régions (toujours rondes en Provence). Partout ils sont minoritaires (1 moulin à vent pour 5 moulins à eau) sauf en Provence où ils deviennent très vite majoritaires. Ils servent à extraire l'huile d'olive mais aussi à moudre le grain.
MEUNIER, -IÈRE, subst. et adj. 1. Personne qui possède ou exploite un moulin; personne dont la profession est de fabriquer de la farine en utilisant un moulin.
- les devoirs de l'usinier (propriétaire ou fermier) : entretien du bief, maintenance des différents éléments, jours de chômage ; - la gestion du plan d'eau amont par la manœuvre des vannes ; - les éventuelles servitudes : droits de passage pour l'entretien…
Durant la période royaliste de la France, les moulins appartenaient aux seigneurs locaux qui imposaient à certains de leurs gens de devenir meunier et imposaient aussi à leurs vassaux de faire moudre leur grain dans le moulin seigneurial contre une redevance de 1/16ème de la farine produite.
Historiquement, les moulins à vent en Hollande avaient beaucoup de fonctions. La fonction la plus importante était probablement le drainage des polders pour pomper l'eau dans les rivières derrière les digues afin de pouvoir cultiver la terre.
Le moulin hydraulique aurait été connu en Chine dès le v e siècle. Alimenté par aqueduc, le moulin prend une forme insolite au vi e siècle. Les Ostrogoths assiègent Rome et coupent l'eau pour affamer la ville.
L'invention du moulin à eau
La première mention d'un moulin à eau est faite en l'an 18 avant J-C dans le palais que Mithridate fait construire à Cabire. Un peu plus tard, Vitruve décrit un moulin à roue verticale puis Pline signale des moulins sur les rivières italiennes.
José Saramago, Prix Nobel de littérature, dira de la morale du Quichotte : « Je crois qu'au fond ce qui est tragique c'est l'impossibilité d'être quelqu'un d'autre. » La folie quichottesque pourrait donc refléter cet effort vain et perpétuel auquel s'évertue l'humanité, être ce qu'elle n'est pas, et surtout ce qu'elle ...
Et le rêve du héros quichottesque serait justement celui qui contraste avec cette réalité ; le rêve du chevalier errant, qui porte en tous lieux la justice et la paix, s'érige comme une grandiose et folle illusion, comme une prétention ridicule, objet de rires et de moqueries, sans cesse vaincue par cette réalité jusqu ...
C'est le syndrome de Don Quichotte : le déni de la réalité prend la forme d'un décryptage de la réalité. L'aveugle est persuadé d'être clairvoyant. On croit mieux voir quand on lit des intentions sous des causes.
Rocinante, n. du cheval de don Quijote dans le roman de Cervantes (v. don quichotte), dér. de rocín « mauvais cheval » de même orig. que l'a.
Le nom de l'âne de Sancho Panza est Rucio qui se traduit simplement par « gris », en référence à la couleur du pelage de l'animal. Cependant, dans le texte français original de « Don Quichotte », l'âne est nommé « grison ».
On définit le mythe dans Don Quichotte comme étant l'ensemble des représentations idéalisées d'un personnage. Le personnage de Don Quichotte représente les valeurs de la Chevalerie: bravoure, honneur, loyauté... Nombreuses furent les réécritures inspirées du chef d'œuvre de Cervantès.
UN TRANSFORMATEUR D'ENERGIE
Souvent, les moulins à vent sont des moulins tours dont la capelade (les ailes, le toit et l'arbre moteur ) était mobile de façon à être orientée en fonction du vent grâce à un gouvernail extérieur ou une crémaillère à l'intérieur. Le mécanisme varie selon les moulins.
À partir de l'Aurignacien (vers 38 000 ans), l'homme de Cro-Magnon utilise régulièrement meules, broyeurs allongés et molettes circulaires. Ce matériel se diversifie à partir du Gravettien (vers 29 000 ans), avec l'apparition de nouveaux types d'outils tels que meules-mortiers et pilon-broyeurs.