Il éloigne l'ennui, le vice et le besoin. Il humanise par le lien social qu'il crée et maintient nos capacités intellectuelles en éveil. Il redresse le perverti, moralise le dévoyé, rend l'homme vertueux. Ceux qui choisissent délibérément de ne pas travailler subissent l'opprobre de leurs contemporains.
Le travail est une nécessité. En effet, l'Homme n'a pas le choix, il est obligé de travailler, car s'il ne travaille pas, il meurt. La nature, spontanément, ne lui fournit pas de quoi survivre. Donc plutôt que de parler d'obligation, on peut dire que le travail est une contrainte.
Le travail est essentiel pour la survie de l'homme, mais il est aussi considéré comme un châtiment et une contrainte. Le travail permet aussi de s'accomplir en tant qu'être humain et d'être libre.
Dans la plupart des sociétés humaines actuelles, le travail est une nécessité pour beaucoup d'êtres humains, puisqu'il est le seul à permettre une rémunération financière. Il existe toutefois d'autres formes de travail que le travail rémunérateur : le travail domestique ou le travail dans les études.
1Le travail occupe une place essentielle dans nos sociétés, même par son absence. C'est une des bases de l'économie. C'est la source principale des revenus qui autorise l'accès à la consommation. C'est aussi la voie principale de l'insertion sociale.
Hommes et femmes y sont confrontés sans distinction, et font face à d'autres conséquences que l'augmentation du risque d'AVC : dépression, hypertension et difficultés relationnelles sont régulièrement observées auprès des salariés qui travaillent le plus.
Nous travaillons pour produire, pour transformer la nature naturelle, qui satisfait mal ou pas du tout les besoins humains, en éléments artificiels qui satisfassent ces besoins.
C'est parce qu'on est libre qu'on offre sa force de travail. L'esclave à Saint-Domingue ne jouissait pas de sa liberté, il était exploité, le colon abusait de sa force de travail. En résumé, la liberté humaine n'est pas limitée par le besoin de travailler, par son occupation, son absorption dans le travail.
Travailler suffit à survivre. Si on s'en tient à la notion biologique du terme vivre comme quoi un organisme existe et respire, on peut se contenter de travailler pour vivre car le travail est l'activité humaine dont la finalité est la satisfaction des besoins naturels vitaux.
Si le refus du travail a un sens, c'est que le travail en lui même est insensé ou absurde. Le problème soulevé par cette question est donc celui du sens du travail que l'on peut interpréter comme étant le problème de la valeur du travail. Mais ce qui fait l'originalité de la question posée c'est le terme sens.
Par une conversion dialectique exemplaire, le travail servile lui rend alors sa liberté car il sait comment s'y prendre pour dominer la nature tandis que le maître, qui ne sait plus travailler, a de plus en plus besoin de son esclave et devient en quelque sorte esclave de l'esclave.
En philosophie, c'est le travail comme activité qui intéresse. Pour les philosophes, le travail est d'abord ce par quoi l'être humain transforme ce qui l'entoure pour satisfaire ses besoins (sens 1). La notion s'écarte donc très vite du sens courant. Travailler, c'est agir sur le réel pour le modifier.
Ce philosophe fonde la propriété individuelle sur le travail, et c'est parce que l'homme travaille qu'il a le droit à la propriété. Grâce au travail, le droit de propriété s'étendra aux choses où l'homme imposera sa marque, et l'homme ne peut posséder que ce qu'il a acquis grâce à son travail.
Outre le fait que le travail fournit un revenu et permet de subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille, il donne la possibilité de s'accomplir, procure le sentiment d'être utile, contribue à la valorisation et favorise le développement de l'estime de soi.
Le travail peut cependant satisfaire d'autres besoins non nécessaires (les désirs): travail et utilité. a. Le désir d'être reconnu L'homme est caractérisé par la conscience et par conséquent par le désir de se connaître. Grâce à la conscience, il peut se voir.
Vouloir apprendre, se former et évoluer vous permet de vous épanouir dans votre carrière et de tenir bon au quotidien. Vous pouvez également être motivé parce que le job que vous exercez est intéressant pour vous. Rien de pire que d'aller au travail pour que le quotidien soit ennuyeux ou insipide.
Le travail nous fait perdre notre liberté
Visant essentiellement la libération à l'égard de la nature et de sa nécessité, le travail perd alors son but initial : il avait pour but de satisfaire nos besoins ; son but devient la production elle-même.
Travailler a également des conséquences sur la santé mentale. La pression, les horaires, la surcharge de tâches demandées… peuvent créer une véritable souffrance et être des facteurs entraînant des troubles de la santé mentale allant du burn-out, aux envies suicidaires en passant par la dépression.
Selon les actifs français (72%), le travail permet effectivement de se sentir heureux de manière générale. Ils sont aussi 44% à se rendre chaque jour « avec plaisir au travail ».
« L'homme est le seul animal qui doit travailler » : les animaux ne travaillent pas, ils assouvissent leurs besoins directement, sans transformer le donné naturel.
L'HOMME SE CONSTRUIT-IL PAR LE TRAVAIL ? Le travail transforme la nature mais, selon Marx, il transforme aussi l'homme lui-même. En travaillant, l'homme actualise ses dispositions, y compris celles qui lui sont propres et concernent la conscience et l'esprit. C'est donc par le travail que l'humanité se construit.
La valeur travail est un concept économique ancien, que l'on retrouve chez Adam Smith, David Ricardo et Karl Marx. Ce concept part du principe que le prix de vente d'un bien ou d'un service est uniquement fonction de la quantité de travail qui a été nécessaire pour sa production ou sa réalisation.
Ainsi, le travail prend une place importante dans notre quotidien, c'est un lieu de rencontres et d'échanges. Il constitue des liens socio-professionnels non négligeables : ils brisent l'isolement que peuvent connaître les demandeurs d'emplois ou les retraités.