Extraire du miel sans extracteur est tout à fait possible, c'est la récolte manuelle, les rayons de miel sont cassés dans un seau. Les rayons étant en cire, ils cèdent facilement. Une fois toute la récolte dans le seau, l'apiculteur écrase avec un gros presse-purée tous les rayons de miel, jusqu'à obtenir une bouillie.
Lors de l'extraction du miel il est également possible de récupérer les gouttes restantes sur les opercules et les rayons en les entourant de mousseline qu'on égoutte. Il suffit alors de les plonger dans l'eau bouillie puis refroidie pour dissoudre les miel, puis de laisser sécher la cire.
À l'automne, une ou deux nuits fraîches suffisent pour permettre de vider totalement les hausses à miel (les boîtes de bois utilisées pour faire les ruches). Lorsque l'apiculteur retourne au rucher, il peut partir avec les boîtes remplies de miel sans se faire piquer et sans avoir eu à déranger les abeilles.
Le miel ne peut pas être directement mis en pot. Il contient encore des dépôts, des morceaux de cire. Il faut donc le tamiser. Pour cela, on le place dans un maturateur, une grande cuve munie de filtres et d'un robinet, et on le laisse décanter.
Un couteau retire la pellicule de cire que les abeilles ont déposée à la surface des alvéoles. Le cadre est introduit ensuite dans un extracteur. Par force centrifuge, le miel est expulsé des alvéoles vers les parois de l'extracteur. Il est ensuite filtré et stocké dans un maturateur.
Pour recueillir le miel déposé par les abeilles sur les cadres, les apiculteurs peuvent utiliser ce que l'on appelle un extracteur à miel. Les cadres vont être positionnés dans l'extracteur et vont tourner autour d'un axe. C'est donc la force centrifuge qui va au fur et à mesure faire glisser le miel hors des cellules.
La récolte et la centrifugation se font idéalement par beau temps avec des températures au-dessus de 25°C. Ces températures élevées permettent au miel de rester fluide, donc plus facile à manipuler, plus facile à filtrer, plus facile à sortir de l'extracteur.
En avril si les colonies sont au taquet et les floraisons surabondantes c'est le moment de poser les hausses. Ces hausses accueillent l'excédent de miel produit par une surabondance de butineuses.
On dit qu'un miel est mûr lorsqu'il a subi toutes les transformations nécessaires au sein de la ruche pour contenir 18% d'eau et pour ne plus risquer de fermenter. Ce moment équivaut à la fin de l'operculation, c'est-à-dire lorsque 80% des cadres sont recouverts de cire par les abeilles.
Pour effectuer sa récolte dans des conditions optimales, il est préférable d'opter pour une journée de beau temps, en fin d'après-midi ou début de soirée. Cette tâche est l'une des plus compliquées de l'apiculteur. C'est pourquoi, il doit faire preuve de prudence et veiller à sa sécurité tout au long de l'opération.
La récolte du miel doit se faire à la fin d'août, au plus tard au commencement de septembre. À la fin d'août ou au commencement de septembre, les abeilles ne récoltent plus de miel. Les fleurs disparaissent ou la température refroidie empêche la montée du miel.
Le rendement moyen national est de 18,7 kg de miel produit/ruche en 2019, contre 28,7 kg/ruche en 2018, soit une baisse de 38 %.
Le retrait des hausses doit s'effectuer pour un miel toutes fleurs après la miellée, mi-Août au plus tard. après avoir allumé votre enfumoir et envoyé un jet de fumée par le trou d'envol, vous ôtez le couvre-cadre posé sur le sommet de la hausse.
Après l'extraction, on fait passer le miel à travers un tamis simple. Ce dernier peut être en inox et comportera de grandes mailles. En effet, les premières particules à éliminer sont d'abord les grosses. Seulement après, on utilise un deuxième tamis muni de mailles un peu plus serrées.
Le miel a donc une composition organique complexe dont d'importantes molécules qui empêchent le développement de bactéries. C'est grâce à elles qu'il se conserve sans limite et ne périme jamais.
Le miel a une très faible teneur en eau (habituellement moins de 18 %) et un niveau d'acide relativement élevé : ce qui équivaut à des conditions très défavorables à la prolifération de bactéries. Puisque les bactéries ne peuvent proliférer dans le miel, alors celui-ci ne peut s'abîmer.
Commencez par placer une cuillère de miel suspect dans un verre d'eau froide, sans le mélanger. Si la substance tombe directement au fond du verre sans se diluer, il s'agit d'un miel authentique.
Pour appâter les abeilles, il est conseillé d'enduire les cadres de votre ruche d'eau miellée ou d'un mélange de cire et de propolis. Vous pouvez également utiliser de l'attrape-essaim, qui peut se révéler très efficace. Pour cela, frottez cette pommade attractive ou enduisez de spray, l'intérieur de la ruche.
Pour éviter de se retrouver avec des coulées de miel sur la table ainsi que sur ses doigts, le mieux est d'utiliser une cuillère à miel. Cet accessoire de table tout en bois muni d'un manche et d'une petite tête ronde en forme de spirale permet de contenir le miel.
Le nitrate d'ammonium permet de calmer les abeilles. Faites brûler une cuillère de ce produit dans l'enfumoir très chaud et soufflez la fumée blanche dans la ruche par l'entrée. Idéal pour réunir ou pour faciliter le transport.
Tout comme les cires végétales, la cire d'abeille est comestible. Elle a cependant très peu de valeur nutritive, et est le plus souvent utilisée en tant qu'additif alimentaire (sous le numéro E901) dans un grand nombre de pays de l'Union Européenne.
Par exemple,désoperculer une série de cadres dont l'opercule tombe sur une grille qui laisse passer le miel en dessous, ensuite pousser avec un racloir l'opercule légèrement égouttée dans la presse en continuité avec cette grille. En aucun cas,le miel qui coule en dessous de la grille ne doit passer par la presse.
C'est confiné dans ces boites hermétiquement closes que l'apiculteur achève de purifier le miel. En effet, la décantation du miel est une étape indispensable pour obtenir un miel consommable en le séparant de ses dernières impuretés : bulles d'air, pollen et particules de cire.
Observer sa ruche
Si la ruche est inactive avec des abeille sur la planche d'envol il est possible qu'elle se prépare à essaimer. Les abeille qui arrivent avec du pollen sont le signe de couvain présent dans la ruche au contraire l'absence de couvain peut être la signe d'une ruche orpheline.