L'homme a des besoins qui lui sont propres et qui existent tout à fait indépendamment de toute société. Il est vrai que l'homme doit vivre de façon à répondre aux demandes de la société, mais il est vrai aussi que la société doit être construite et structurée de façon à répondre aux besoins de l'homme.
La société est le moteur de la culture humaine
La société a donc pour fonction de socialiser et d'éveiller l'esprit de l'Homme. Mais elle est aussi un cadre, qui permet à l'Homme de transmettre sa culture ainsi que les pratiques matérielles et spirituelles qui la caractérisent.
L'homme est donc destiné à vivre dans la société. Un être humain ne peut pas vivre naturellement en dehors de la société. Selon Aristote, il est possible de voir un homme vivre hors de la cité par le hasard des circonstances, pour des raisons circonstancielles.
Si autrui est bon, ne cherche pas à me nuire mais a être utile, nous pouvons considérer qu'il est nécessaire à notre vie pour d'autres raisons que des dépendance physiques ou sociales, qui sont considérées comme naturelles. Autrui est nécessaire à ma vie car il est peut-être l'un des éléments du bonheur.
Vivre en société signifie, au-delà de la dimension économique, vivre avec les autres. Un certain nombre de devoirs moraux sont indispensables sous peine de voir la société se réduire à un état de guerre permanent. Les individus doivent renoncer à ne penser qu'à eux pour faire preuve d'empathie, voire d'altruisme.
Naturelle : L'état de nature, hors de toute société, n'existe pas. En effet, l'homme est naturellement sociable. Il recherche spontanément le contact avec ses semblables. A travers la vie en société, il ne fait donc que développer des facultés naturelles.
L'être humain est fondamentalement social
Notre mère nous donne naissance et notre conjoint ou nos proches nous accompagnent dans la mort ; entre les deux, notre vie est rythmée par les relations sociales que nous entretenons avec les autres.
Tout le drame humain tient au fait que l'autre nous est tout aussi indispensable qu'il est souvent importun. L'homme ne peut exister sans les autres, mais la coexistence a souvent pour effet l'exploitation des uns par les autres. C'est le constat de Marx et de Rousseau.
La présence d'autrui se révèle indispensable pour se construire soi-même. À cet égard, le regard d'autrui, c'est-à-dire l'image que l'autre me renvoie de moi-même, est nécessaire pour la conscience de soi et pour la connaissance de soi.
Si notre façon humaine d'exister est si marquée par notre relation à autrui, c'est parce qu'il s'agit d'une dimension essentielle de nos vies. Plus précisément, le lien humain est ce qui façonne notre devenir et notre identité. Vivre avec les autres constitue en ce sens un élément fondateur de notre existence.
On peut ainsi dire que la société lutte contre la nature de l'homme n14, puisqu'elle inhibe sans cesse ses instincts. De plus, la société apprend à l'homme à suivre des règles, ce qui fait que toute spontanéité y est brimée. La société est donc un phénomène culturel qui transforme la nature de l'homme.
Nous n'arrivons plus à cultiver la paix. Nous n'arrivons plus à accepter l'autre tel qu'il est. La solidarité et le collectivisme ont de plus en plus laissé place à l'individualisme. Et en parallèle, l'humain a tendance à oublier que sa liberté s'arrête là où commence celle des autres.
Ils incluent les éléments indispensables à la survie : respirer, boire, manger, éliminer, se protéger du froid et de la chaleur, être en sécurité, dormir. Plus généralement, on parle de besoins vitaux.
La vie sociale diminue le sentiment d'isolement et d'inutilité, elle améliore l'estime de soi, permet progressivement de s'affranchir du regard des autres et, au final, de mieux vivre avec la maladie.
La société civile est le lieu des besoins satisfaits par le travail, donc elle est avant tout économique. L'État est un régulateur de l'ensemble par son organisation juridique et politique. La puissance publique garantit que la société civile et la famille existent.
L'être Humain n'est pas fait pour vivre seul, mais il ne peut pas vivre en société. Il s'agit d'une réflexion et d'une analyse issues d'observations d'incohérences dans les interactions sociales inhérentes à notre espèce. quantité de L'être Humain n'est pas fait pour vivre seul, mais il ne peut pas vivre en société.
« On ne peut vivre pleinement et sereinement sans un minimum d'indifférence aux maux des autres » - Tournier – Faire le bien autour de soi, être altruiste, l'amour de son prochain sont souvent associé au bonheur ou du moins aux « bonnes choses » à faire.
Il semble donc qu'autrui empêche ma liberté, puisqu'il m'empêche d'atteindre la connaissance de moi-même. Pascal également disait qu' "on n'aime jamais personne, on n'aime que des qualités". Autrui est donc inutile, et en me leurrant sur sa véritable personne, empêche la liberté de ma raison.
Lorsque autrui enfreint une loi, qu'elle soit politique, sociale, morale, il devient une menace pour les autres et pour lui-même. Il peut ainsi nuire à la société dans son intégralité car il remet en cause la liberté de chacun, elle-même dépendant du respect de la loi par soi et par tous.
Il convient alors de se demander, parmi ces visions contradictoires du bonheur, si l'on peut vraiment être heureux, comme Rousseau, sans autrui. En effet, il peut sembler difficile de parvenir à être heureux parmi d'autres êtres quand leurs désirs s'opposent continuellement aux miens.
C'est le pouvoir d'exercer sa puissance de penser. Tous les individus en sont capables et en ont le droit. Il est obligatoire que dans une vie ils philosophent plus d'une fois. Nous ne pouvons pas vivre sans philosopher, aussi bien du point de vue éthique ou de la personne, que du point de vue social et politique.
Mais nous avons besoin de croire pour nous représenter des idées, valeurs, principes capables de nous guider dans notre vie réelle, et surtout de nous faire progresser, tant sur le plan moral personnel que sur le plan politique ou scientifique.
Les besoins sociaux se définissent comme étant les besoins collectifs d'une population hétérogène auxquels les élus doivent apporter des réponses et des solutions concrètes.
Le but de n'importe quelle action serait d'augmenter notre plaisir et/ou diminuer notre souffrance. Il dérive de cette constatation que « ce qui est bien est ce qui amène le plus de bonheur à la plus grande quantité de personne possible ». Pour Bentham, le sens de la vie est le « principe du plus grand bonheur ».
Montesquieu : « On dit que l'homme est un animal sociable.