En effet, un excès d'apport de ces hormones peut brûler les tissus à la base des boutures et les empêcher de produire des racines. Au mieux votre plante présentera des malformations et au pire elle mourra précocement. Il faut donc utiliser avec parcimonie ces produits (on compte 0,10 g par tige à bouturer).
Les grains d'avoine
Les graines d'avoine peuvent être une bonne alternative à l'hormone de bouturage. Néanmoins, pour rendre le produit efficace, choisissez des graines à leur première phase de germination. À cette étape, les grains vont sécréter de l'auxine au niveau l'apex du coléoptile.
La principale hormone de bouturage naturelle est l'auxine. Selon son emplacement dans la plante, sa concentration et le type de végétal, cette hormone naturelle agit à différents niveaux : elle peut favoriser la croissance des fruits, des légumes, des racines ou encourager l'élongation des feuilles…
Pour faire des boutures sans mettre d'hormones de synthèse, prenez des branchettes de saule pleureur est faites-les tremper 12 heures. Et voila votre solution d'hormones de bouturage naturelle est prête. Pratiquer comme à votre habitude pour faire vos boutures, trempez et plantez.
Pourquoi? C'est que les racines qui se forment dans l'eau s'acclimatent à un milieu aquatique. Quand vous transférez la bouture en pleine terre, les racines aquatiques, incapables de s'ajuster au changement, meurent et la pauvre bouture doit recommencer à zéro, développant des racines terrestres.
Les mois de mars, avril et mai, quand les plantes d'intérieur commencent à sortir de leur léthargie hivernale sous l'influence des jours de plus en plus longs, sont particulièrement propices au bouturage, mais on peut continuer de faire des boutures jusqu'au début de l'automne.
L'aspirine va donc favoriser le développement des racines au niveau des boutures. Placez quelques cachets (non effervescents) dans un verre et ajoutez un peu d'eau. Remuez jusqu'à obtenir une pâte blanchâtre. Trempez-y la base des boutures pendant quelques heures pour qu'elles puissent absorber la substance.
Le bouturage dans l'eau est aussi possible pour de nombreuses plantes d'extérieur : aucuba, bégonia, bignone, datura, fuchsia, géranium, hortensia, impatiens, laurier-rose, lierre, lilas, menthe, potentille, sauge...
Dans un verre transparent, disposez la bouture dans l'eau – si possible, placez aussi un morceau de charbon de bois pour éviter le pourrissement des racines à venir ; sinon changez l'eau régulièrement. À l'apparition des premières racines, surveillez bien les boutures.
Prenez quelques brindilles de saule (ou d'osier) que vous faites tremper 24 heures et voilà une hormone de bouturage qui ne coûte rien, et ça marche !
L'auxine est une puissante hormone de croissance produite naturellement par les plantes. On les trouve à l'extrémité des pousses et des racines et elles favorisent la division cellulaire ainsi que la croissance des tiges et des racines.
Le terreau de bouturage est souvent composé en partie de perlite, qui présente les caractéristiques suivantes : C'est un sable silicieux d'origine volcanique. Il contient des éléments indispensables aux végétaux. Il peut s'agir entre autres de potassium, de magnésie, d'oxyde de sodium.
Les racines doivent avoir de la place pour se développer, c'est pourquoi l'on creuse un trou au moins égal à deux fois la taille de la motte en tous sens. Griffez ensuite le fond du trou puis placez un mélange de compost et de bon terreau sur une couche équivalente à 20% du volume du trou, ajoutez des mycorhizes.
Les figuier, grenadier, actinidia (kiwi) et vigne sont également faciles à multiplier par bouturage. Pour les autres arbres fruitiers, pommiers, pruniers, cerisiers, poiriers, le résultat n'est pas garanti mais ça ne coûte rien d'essayer. Et si ça marche, vous aurez fait de belles économies.
Les cactus, les euphorbes, l'Opuntia ou encore les plantes grasses sont les plantes les plus faciles d'entretien et sont par ailleurs très tendance en ce moment.
On réalise au printemps, vers mai-juin, des boutures dites herbacées (avec des tiges jeunes). Cela concerne par exemple : aster, campanule, géranium, hélianthème, héliopsis, lupin, plumbago, véronique, surfinia...
Les chercheurs ont découvert que l'acide acétylsalicylique (le nom scientifique de l'aspirine) améliore la survie des plantes lors de la restauration écologique, où l'on cherche à faire repousser de la végétation sur d'anciennes friches industrielles ou agricoles avec des plantes natives.
Le concept est très simple: lorsque vous prélevez une tige à bouturer, plongez l'extrémité coupée dans du miel avant de l'insérer dans votre substrat de culture préféré, probablement du terreau ou de la vermiculite. Le miel stimulerait un enracinement plus rapide et plus efficace.
Coupez une tige en croissance (en juin ou juillet) d'environ 15 à 20 cm de longueur et supprimez les feuilles inférieures. Supprimez aussi toute fleur ou bouton floral. Plongez l'extrémité inférieure de la bouture dans le sol (on peut aussi faire le bouturage en pot) dans un endroit mi-ombragé. Arrosez bien.
Certains arbres ne doivent pas être plantés près des maisons. La raison est simple : ils peuvent gêner les voisins en se développant de façon excessive et en obstruant les fenêtres par exemple. Ainsi, les variétés d'arbres à éviter près des maison sont : l'eucalyptus, le chêne, l'orme, le prunus ou encore l'acacia !
A bouturer, au printemps
Antémis, aster, géraniums, fuchsias, dahlias, capucine, clématite, glycine... La période s'y prête relativement bien avant les fortes chaleurs de l'été et au démarrage de la végétation.
Comment savoir si le bouturage a marché ? Les boutures ne prennent pas à tous les coups. Vous aurez réussi si, après 3 à 4 semaines, vous observez de nouvelles pousses au niveau des yeux.