«La conscience serait plutôt le résultat de l'activité macroscopique du cerveau, de l'interaction d'innombrables groupes de neurones», soutient Pierre Poirier. «La conscience est tout simplement un effet du cerveau, le produit de l'activité neuronale.
Le monde est tout ce qui se présente comme en dehors de soi grâce à la conscience. La conscience implique le fait de distinguer un sujet qui fait l'expérience de la pensée et d'un objet de la pensée. Il semble donc qu'il y ait une conscience propre de soi et distinctement une conscience du monde.
[Gén. sans compl. déterminatif] Qui a conscience de son existence et de ce qu'il est, qui est totalement présent − en particulier de toutes ses facultés intellectuelles − à lui-même, à ses états, à ses actes, à son expérience vécue, et par conséquent qui est responsable.
1. Connaissance, intuitive ou réflexive immédiate, que chacun a de son existence et de celle du monde extérieur. 2. Représentation mentale claire de l'existence, de la réalité de telle ou telle chose : L'expérience lui a donné une conscience aiguë du danger.
L'homme prend conscience de lui-même au sens où il s'humanise par le travail. Autrement dit, il lui faut affronter et vaincre la résistance du monde (« tu travailleras à la sueur de ton front » dans la Bible) pour comprendre qui il est, de quoi il est capable et quelle est sa destination.
Descartes défend l'idée que l'être humain a une âme, qu'il qualifie de « chose qui pense ». L'âme nous étant donnée et sa caractéristique étant la pensée, la conscience est un fait humain. Ces pensées seraient toujours présentes en nous, même si nous dormons ou si nous les oublions.
Ainsi, lorsque l'on dit de l'homme qu'il est conscient, cela signifie deux choses : Qu'il se sait en relation avec une réalité extérieure : par l'intermédiaire du corps, des sens, sa conscience lui permet de saisir les objets qui l'entourent.
Selon Alain, la conscience est « le savoir revenant sur lui-même et prenant pour centre la personne humaine elle-même, qui se met en demeure de décider et de se juger. Ce mouvement intérieur est dans toute pensée ; car celui qui ne se dit pas finalement : « que dois-je penser ? » ne peut pas être dit penseur.
La conscience repose sur le tronc cérébral et deux régions corticales. Les chercheurs ont trouvé qu'une petite région du tronc cérébral appelée tegmentum pontique était associée avec le coma : 10 des 12 patients inconscients avaient des lésions dans cette zone et seulement un chez les patients conscients.
La conscience serait limitée au seul sous-ensemble des informations qui auraient été attendues, observées. Au mieux, les informations non attendues seraient des représentations fragmentaires des informations originales.
Passée au travers de cette censure, la pulsion inconsciente peut devenir consciente, ce qui ne signifie pas qu'elle le devient effectivement: elle est alors préconsciente, au même titre que tout ce qui est effectivement présent à l'esprit, sans qu'on le remarque de fait.
Conclusion : La conscience apparaît comme un pouvoir de connaissance. Elle lui permet de construire son identité, d'être un sujet pensant tout au long de sa vie.
Dès 18 mois, l'enfant développe en effet une conscience de soi en concert avec celle d'autrui. Ce développement est l'expression d'une coconscience de soi où l'enfant devient conscient de lui-même dans sa dépendance aux autres, de même qu'en fonction et au travers du regard d'autrui.
L'inconscient, ce qui échappe à notre connaissance. L'inconscient, par définition, échappe à notre conscience. Selon la psychanalyse, les traumatismes de notre petite enfance, les frustrations, assimilables à de micro traumatismes, les pulsions honteuses, ont été refoulées hors du champ de notre conscience.
La plupart des espèces animales, y compris les oiseaux et les poissons, sont équipées pour détecter et réagir à des stimuli nociceptifs. Les mammifères partagent avec les humains la plupart des structures cérébrales impli- quées dans la perception consciente de la douleur, y compris sa composante affective négative.
Pensée et conscience
Dans cette mesure, elle est ce par quoi le sujet prend conscience de lui-même. Le simple fait de penser me montre immédiatement que je suis : « Je pense, donc je suis » (Discours de la méthode). La pensée distingue le sujet des choses et des causes mécaniques.
De ce fait, la conscience est ce qui vient fonder la dignité humaine, ce par quoi il surpasse les autres êtres vivants, et même l'univers lui-même s'il faut en croire Pascal, dans les Pensées : L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature ; mais c'est un roseau pensant.
Après avoir décrit les trois étapes de la conscience (Certitude sensible, Perception et Entendement), Georg Wilhelm Friedrich Hegel aborde dans la Phénoménologie de l'esprit le stade suivant : la conscience de soi ou autoconscience.
L'intentionnalité est la propriété de la conscience d'être «conscience de»: cela signifie qu'elle n'existe pas comme une chose qui contient, mais comme un acte de mise en relation. Toute conscience sans exception est intentionnelle: il n'y a pas de conscience pure, indépendante de ce dont elle est conscience.
– La conscience de soi rend libre, à condition de devenir un véritable savoir. En prenant conscience des influences qui s'exercent sur nous à notre insu, nous pouvons les combattre ou au contraire les assimiler, de manière à ce qu'elles fassent partie de nous et ne soient plus des obstacles à notre liberté.
Descartes, René (1596-1650)
Bien qu'il parle d' « esprit », d' « âme » ou de « pensée », Descartes conceptualise le premier la conscience comme connaissance immédiate de tout ce qui a lieu dans l'esprit du sujet. C'est le célèbre cogito cartésien du Discours de la méthode : Je pense donc je suis.
La conscience est un état de l'individu qui sait qui il est, où il est, ce qu'il peut ou ne peut pas faire dans le contexte où il se trouve. Plus généralement, c'est la faculté à « se voir » soi-même et à se reconnaître dans ses pensées et ses actions. L'inconscient est ce qui échappe à la conscience.