Dans ce contexte, l'offre étant très faible et la demande forte, le prix augmente. Cela s'observe parce que le logement devient de plus en plus rare comparativement à l'affluence du monde tout autour. En plus, à Paris, l'on a d'énormes entreprises. Les travailleurs sont alors en permanence sur place.
Baisse du pouvoir d'achat immobilier des Parisiens
Cette hausse des prix de l'immobilier à Paris intervient dans un contexte d'inflation conséquente et d'une possible remontée des taux d'intérêt en juillet, ce qui serait une première depuis 2011 qui entraînerait une hausse des crédits.
Les prix de l'ancien baissent à Paris ! Le mètre carré moyen recule de 0,7 % sur la période mars/mai 2022 par rapport aux trois mêmes mois de 2021, pour s'établir à 10 530 € révèle la note de conjoncture des Notaires du Grand Paris parue le 28 juillet dernier.
Vous cherchez à investir dans l'immobilier ? Dans cette métropole, et suivant l'indice de la Fnaim, au 1er octobre 2022 le prix de vente était de 10.650 €/m² en moyenne. En ce qui concerne la progression de cet indice, il a connu une baisse de 0,1% durant les trois derniers mois et une baisse de 2,7% en un an.
D'après une investigation menée par la Banque de France en mars 2020, la diminution des taux d'intérêt causée par le vieillissement de la population serait à l'origine de l'inflation du prix de l'immobilier à l'horizon 2030. L'investissement immobilier présente donc un réel potentiel sur le long terme.
Selon les estimations de Meilleurs Agents, une baisse de 2 % est attendue à l'horizon 2023. Le prix de l'immobilier poursuit sa flambée à Lyon. Entre septembre 2021 et 2022, il a pris +2,2 %. Une tendance qui pourrait enfin cesser à l'horizon 2023.
Les prévisions actuelles pour le premier semestre 2022 sont de 2,5 % et de 3 % sur l'année. En toute logique, les taux d'emprunt auraient dû remonter, mais ce n'est toujours pas le cas. Une bonne nouvelle pour les emprunteurs qui peuvent profiter de taux très bas pour encore quelques mois.
Du fait de l'inflation et de la hausse des taux de crédit, le marché immobilier devrait ralentir en 2023 mais pas se retourner brutalement. L'année 2022 n'est pas encore terminée et des experts immobiliers se prêtent à l'exercice le plus redouté: prévoir l'avenir, qui plus est avec des chiffres précis.
En 2022 encore, le niveau des taux de prêt immobilier devrait rester très abordable, même si une légère tendance à la hausse pourrait être enregistrée. Toutefois, les nouvelles dispositions du Haut Conseil de Sécurité Financière devraient exclure un certain nombre de candidats à l'octroi de crédit immobilier.
Le marché immobilier parisien en 2021
En 2021, on estimait que le marché immobilier de Paris allait connaître une baisse de 10 %, selon l'étude de Proxinvest. En réalité, la chute a été bien plus faible et n'est allée que jusqu'à 1 %. Cette baisse devrait s'accentuer après 2021, pour atteindre 20 % d'ici à 20 ans.
Les prix de l'immobilier à Paris sont en léger recul. Dans le reste de l'Île-de-France, ce n'est plus l'euphorie des mois post-Covid. Si les prix du marché immobilier sont en légère progression au niveau national sur le mois de septembre 2022 selon le site Meilleurs Agents (+0,3%), ce n'est pas le cas à Paris (-0,1%).
Immobilier à Paris et en Île-de-France : bilan du premier semestre 2022. Depuis près d'un an, les prix immobiliers de la capitale française s'éloignent de ceux d'autres grandes villes de l'Hexagone. Alors qu'ils ont augmenté de plus de 6 % à Marseille par exemple, les prix ont baissé de 2 % à Paris sur la même période.
La hausse de la demande de logements, à l'achat comme à la location, s'explique d'une part par la hausse du nombre de ménages du fait de la croissance démographique et des transformations familiales qui ont multiplié les ménages constitués d'une personne seule.
Au premier trimestre 2022, les prix des logements anciens en province augmentent de +1,8 %, après +2,3 % au quatrième trimestre 2021 et +2,4 % au troisième trimestre. Sur un an, les prix accélèrent de nouveau : +9,3 % entre le premier trimestre 2021 et le premier trimestre 2022, après +9,0 % et +8,9 %.
Si vous avez un bon crédit et que vous êtes financièrement stable, le moment peut être maintenant. Cependant, si le marché immobilier est en baisse ou si les taux d'intérêt sont élevés, il peut être préférable d'attendre. Cela peut en effet être le signe d'une crise immobilière en France à venir.
A fin août, les ventes de logements anciens restent élevées, puisque la Fnaim observe seulement un tassement de 3% de l'activité par rapport à une année 2021 qui, rappelons-le, reste une année exceptionnelle. Toutefois, le trimestre qui se profile est beaucoup plus incertain.
France : des prix en hausse de 3 % en 2023
Plus en détails, sur le terrain des prix, le marché progresserait de 3 %. Quant aux volumes de transactions, il devrait repasser sous le million de ventes, avec 950 000 transactions sur les douze prochains mois.
Alors que la crise sanitaire actuelle fait peser de nombreuses incertitudes sur l'économie, le marché immobilier semble quant à lui plutôt bien s'en sortir. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, la période actuelle reste un bon moment pour vendre.
Avec la remontée de l'OAT, les taux de crédit devraient avoisiner 3,5 % sur 20 ans à la fin 2022. À noter toutefois que la hausse des taux devrait mécaniquement faire baisser les prix immobiliers. De plus, la production de crédit immobilier reste vive et « profite encore de taux favorables », constate l'économiste.
En 2022, l'Etat vous propose toujours certaines aides qui contribuent au financement de votre bien immobilier. Par exemple, vous pouvez bénéficier du prêt à taux zéro (PTZ), qui aide les primo-accédants à acheter un bien neuf ou ancien à rénover. Il y a également la nouvelle prime Accession d'Action Logement.
Prix en baisse dans la capitale depuis mars 2020, crédit bon marché… La période est plutôt propice pour les acquéreurs. Plutôt qu'une baisse du marché parisien, les professionnels de l'immobilier préfèrent évoquer un "tassement des prix" ou une "correction du marché".
À long terme, la Banque TD demeure plus optimiste quant aux perspectives du marché du logement, car elle affirme que la croissance démographique devrait rester saine et soutenir la demande fondamentale.
Des taux au plus bas
En moyenne, il est désormais possible d'obtenir un taux de 1,35 % sur 15 ans, 1,55 % sur 20 ans et 1,75 % sur 25 ans (hors assurance). De plus, ses taux favorables aux emprunteurs devraient subsister pendant plusieurs mois, car on connaît mieux les intentions de la Banque centrale européenne (BCE).