L'insertion ou le retrait de l'implant peuvent entraîner des ecchymoses, incluant un hématome dans certains cas, une légère irritation locale, des douleurs ou des démangeaisons. Une fibrose au site d'insertion peut se produire, une cicatrice peut se former ou un abcès peut se développer.
L'ANSM invite donc toutes les femmes porteuses d'un implant contraceptif Nexplanon à vérifier, deux fois par mois, grâce à "une palpation délicate" qu'elles sentent bien l'implant à l'endroit de pose initial et dans le cas contraire à consulter immédiatement. Si vous n'êtes pas gênée, il n'y a rien à faire.
Quels sont les effets indésirables ? Le principal risque associé à l'implant, rare mais grave, est la migration dans l'artère pulmonaire. Dans de très rares cas, l'implant peut se déplacer dans le bras voire même dans un vaisseau sanguin.
La palpation de l'implant sous la peau permet de vérifier son positionnement correct. En cas de doute, sa position peut être contrôlée par échographie ou radiographie. Pour le retrait, une petite incision, toujours sous anesthésie locale, est pratiquée.
L'implant protège la patiente de la survenue d'une éventuelle grossesse pendant une période de trois ans. Parmi les effets indésirables mentionnés sur la notice, on trouve notamment : humeur dépressive, instabilité émotionnelle, nervosité, nausées, fatigue... Rapportés pour 1 à 10 % des patientes.
Certaines femmes ont des modifications du cycle avec un implant : - Entre 20 et 30 % des utilisatrices d'implant n'ont pas de règles pendant tout ou partie des trois années d'utilisation. C'est le signe que l'implant a supprimé totalement l'ovulation, comme chez une femme qui prend sa pilule sans interruption.
Bien que le sexe puisse être sans danger après une augmentation, vous devez toujours faire attention à ne pas perturber les implants ou l'incision au cours des six premières semaines.
Parmi les effets indésirables de l'implant contraceptif, l'apparition d'une prise de poids est marquée chez certaines femmes . Elle est liée à une modification de l'équilibre hormonal par la présence constante et permanente de la progestérone.
les contraceptions progestatives (stérilet hormonal, implant, pilules microdosées) ont souvent un effet booster d'acné : en imitant la progestérone, elles suractivent les glandes sébacées. les oestroprogestatives (pilules combinées, anneau vaginal, patchs) contrebalancent le progestatif par des œstrogènes de synthèse.
A noter : certains médicaments peuvent rendre l'implant moins efficace comme les médicaments utilisés pour traiter l'épilepsie, la tuberculose, certaines maladies infectieuses et aussi les médicaments à base d'une plante appelée millepertuis, utilisée pour traiter les états dépressifs.
Le progestatif de synthèse contenu dans l'implant va être libéré à petite dose quotidienne. Son action est triple : Il bloque l'ovulation. Il épaissit la glaire cervicale pour empêcher le passage des spermatozoïdes.
Il peut s'agir de lésions neuro-vasculaires au niveau du site d'insertion, se manifestant par des fourmillements ou des troubles de la sensibilité dans la main, mais aussi de symptômes respiratoires et/ou de douleurs cardiothoraciques. Dans la majorité des cas, l'implant a pu être facilement retiré.
Rarement, ils peuvent conduire à des problèmes plus graves. Si l'implant se casse ou se plie dans votre bras, son fonctionnement ne devrait pas être affecté. Une cassure ou une courbure peuvent survenir en raison de pressions extérieures. L'implant cassé peut se déplacer du site d'insertion.
WASHINGTON, 11 juin 2018 (APMnews) - Les femmes utilisant l'implant contraceptif libérant l'étonogestrel (Implanon*/Nexplanon*, Merck & Co) présentent une prise de poids à 3 ans légèrement plus importante que celles utilisant un stérilet au cuivre, selon une étude internationale publiée dans Contraception.
Le progestatif a pour effet non seulement « d'endormir » l'ovulation, mais aussi d'amincir l'endomètre (la paroi intérieure de l'utérus) et de le rendre fragile. De ce fait, l'endomètre saigne peu, mais fréquemment, ce qui peut être gênant et parfois très fatigant si les saignements sont importants.
Non, pas du tout ! Le test de grossesse détecte une hormone fabriquée pour prévenir la femme que l'embryon est implanté, la bêta HCG, et cela n'est absolument pas changé par l'implant contraceptif.
Si l'implant n'est pas palpable, une radiographie, voire une IRM, doivent être effectuées pour vérifier qu'il est toujours dans le bras. S'il a migré, il doit être retiré lors d'une intervention chirurgicale.
Les préservatifs masculin et féminin protègent efficacement contre le VIH et les infections sexuellement transmissibles. S'il ne s'est pas déchiré ou s'il n'a pas glissé complètement, le préservatif est fiable à 100 %.
La « double protection » est la solution idéale pour éviter tout risque d'IST (infection sexuellement transmissible) et de grossesse imprévue lors des premiers rapports.
- Si l'implant a mal été placé et qu'il n'est pas en place. Mais dans ce cas, on ne peut pas le percevoir à la palpation. Dans les autres cas, il est vraiment très rare de se trouver enceinte. Cependant, au moindre doute, faites un test, il sera fiable, implant ou pas, dès 3 semaines après un rapport sexuel.
Il peut être utilisé à n'importe quel âge, de l'adolescence à la quarantaine passée et ne nécessite aucune manipulation et aucune précaution. Les femmes utilisant cette contraception doivent s'attendre à des saignements (importants ou très légers) de façon imprévisible ou alors à une absence totale de règles !
Des antidouleurs pourront vous être prescrits. Si la douleur persiste, consultez votre professionnel de santé. Pour l'implant, il peut arriver que juste après la pose, un hématome ("bleu") apparaisse. Cela peut arriver s'il y a eu un petit saignement au moment de la pose.
Selon l'étude, s'il n'existe pas de pilule qui ne présente aucun risque, la combinaison d'hormones la plus sûre serait du lévonorgestrel (deuxième génération) combiné à de l'éthinylestradiol dosé à 20µg (c'est par exemple le cas de la pilule Leeloo Gé).