La partie continentale de la plaque indienne est entraînée à son tour dans la zone de subduction. La croûte, moins dense que le manteau, résiste à l'enfoncement comme un bouchon dans l'eau. À cause de cette résistance – la force d'Archimède – elle finit par être désolidarisée du manteau qui seul continue à s'enfoncer.
Des simulations numériques suggèrent que l'accélération du déplacement de l'Inde à la fin du Crétacé est due à un double mouvement de subduction.
Chacune d'entre elles se déplace à des rythmes différents, de quelques millimètres à 20 centimètres par an : ces mouvements provoquent des phénomènes sismiques ou volcaniques importants, créent des chaînes de montagnes et des failles océaniques.
Le "moteur" qui est à l'origine des ces mouvements est le phénomène de convection qui se produit à l'intérieur du manteau terrestre. L'intérieur de la Terre est composée de roches faiblement radioactives dont la désintégration produit de la chaleur.
La plaque Australie qui remonte vers le nord (subduction sous le bloc de la Sonde), se voit freinée par l'Inde en collision avec l'Eurasie au niveau de la chaîne himalayenne. Depuis des millions d'années, des tensions s'accumulent au cœur de la plaque, une déformation diffuse se forme avec ouverture de failles.
Les "chocs" des plaques les unes contre les autres sont l'origine des tremblements de Terre (ou séismes). Une des conséquence très importante de ce qui précède est que ces séismes ne se produisent pas n'importe où mais uniquement le long des frontières entre les plaques.
La subduction est un processus d'enfoncement d'une plaque tectonique sous une autre plaque de densité plus faible, en général une plaque océanique sous une plaque continentale ou sous une plaque océanique plus récente.
La subduction d'une plaque plongeante sous une autre entraîne de nombreuses conséquences, comme un volcanisme andésitique (ou explosif ou volcan gris), une sismicité, un épaississement crustal ou la formation de plis et de failles.
En effet, l'intérieur de la Terre est composé de roches faiblement radioactives. Lorsque ces roches se désintègrent, elles produisent de la chaleur et réchauffent certaines régions du manteau. La matière chaude, qui est moins dense, donc plus légère, se déplace et se rapproche de la surface de la Terre.
1. Élément fonctionnel d'un mécanisme, d'un appareillage, d'un système. − [Dans un fourneau, une cuisinière] Plaque de cuisson, plaque électrique, plaque chaude. Plaque qui supporte ce qui doit être cuit.
La convection du manteau terrestre est le moyen qui permet d'évacuer la chaleur interne de la Terre, la pellicule superficielle transférant la chaleur par conduction. Il existe un couplage entre la plaque rigide en surface et le manteau ductile en mouvement entraînant la plaque (on parle de couplage mécanique).
La principale faiblesse que présente la théorie de Wegener est liée à la raison véritable de la dérive des continents : ignorant à l'époque les mouvements de convection du manteau terrestre, il impute l'origine de ces mouvements aux marées lunaires.
Ces plaques ont des mouvements relatifs variés, ce qui génère entre elles différents types de frontières : convergentes, divergentes ou transformantes.
Quand deux continents situés en bordure de plaque se rapprochent, il y a dans un premier temps, fermeture de l'océan situé entre eux par subduction de la lithosphère océanique. Puis les continents qui bordaient l'océan disparu entrent en collision. Leur affrontement aboutit à la formation de chaînes de montagnes.
Immobile par rapport à la plaque lithosphérique océanique sur laquelle repose le volcan alors que la plaque, elle se déplace. Ainsi, au cours du temps, les points chauds donnent naissance à des alignements volcaniques. Ceci permet l'étude de la plaque Pacifique. Elle se déplace vers le N-NW.
Les zones de divergence s'observent là où deux plaques tectoniques d'éloignent l'une de l'autre. Elles font l'objet d'un volcanisme intense. Sous la surface des océans, elles correspondent donc aux dorsales ou rides médioatlantiques, et peuvent dans certains cas abriter des îles, comme les Açores ou l'Islande.
Les séismes se produisent sur des failles, qui sont des zones de plus faible résistance mécanique et qui sont donc plus propices à accommoder la déformation imposée par le mouvement relatif des plaques tectoniques.
Ces séismes se trouvent au contact des deux plaques tectoniques qui subissent donc un mouvement de rapprochement : la plaque de Nazca d'origine océanique passe sous la plaque sud-américaine d'origine continentale et plonge dans l'asthénosphère. De la lithosphère océanique disparaît donc au niveau de cette fosse (doc.
1. Partie de la géologie qui a pour objet l'étude des déformations des corps solides du système solaire (planètes telluriques et satellites naturels), en relation avec les forces (la dynamique) et les mouvements (la cinématique) qui les produisent. 2. Ensemble des caractéristiques communes de ces déformations.
Les dorsales océaniques sont des chaînes de montagnes sous-marines. Elles sont présentes dans tous les bassins océaniques et forment une chaîne de reliefs continue au fond des océans. C'est même la plus longue chaîne existante sur la Terre : environ 60 000 km.
Les zones de subduction présentent deux caractéristiques topographiques typiques : une fosse qui peut atteindre plusieurs kilomètres de profondeur sur plusieurs milliers de kilomètres ; une chaîne de montagnes étroites, alignée le long de la fosse.