Si les prix augmentent plus vite que les salaires, cela entraîne une baisse de la quantité de biens et services qu'un ménage peut acheter. L'inflation peut pénaliser la compétitivité d'une économie et le commerce extérieur (les produits importés peuvent devenir moins chers que les produits domestiques).
En cas de baisse des prix de l'immobilier, les loueurs qui subissent également l'inflation se retrouveront appauvris et pourraient donc vouloir augmenter le montant des loyers, ce qui représenterait aussi une perte de pouvoir d'achat pour les ménages qui sont locataires.
Mécaniquement, l'inflation pénalise les créanciers et favorise les emprunteurs car le niveau réel de leur dette diminue (pour un prêt non indexé sur l'inflation, la somme rendue est de l'argent déprécié). De même, les épargnants sont négativement touchés, car leur épargne perd de la valeur.
Vers un ralentissement probable du marché immobilier
Selon les régions et la qualité du bien, les délais de vente se rallongent et les négociations de prix immobilier sont de retour. Sous l'effet de l'inflation et de l'augmentation des taux, il est probable que les prix immobiliers reculent.
Les « gagnants » sont ceux qui ont accès à ces liquidités surabondantes : les banques, les assurances (et réassurances), les opérateurs immobiliers, les fonds d'investissements, les fonds spéculatifs (ils ne se sont jamais portés aussi bien), les (grandes) entreprises dont le taux de rendement est supérieur à l' ...
- L'inflation profite à ceux qui peuvent emprunter à des taux de faveur et, si possible, inférieurs au taux d'inflation : - La capacité d'emprunter est cumulative, et dépend déjà de la capacité antérieure d'emprunter. Ce qui confirme précisément le proverbe populaire bien connu : « On ne prête qu'aux riches ».
A titre d'exemple, pour une mensualité de 990€ consentie avec un salaire de 3 000€, si l'inflation se poursuit à un rythme annuel de 3% sur 3 ans et que le salaire progresse au même rythme, l'emprunteur remboursera 990€ avec un salaire de 3278€, soit un endettement qui passerait de 33% à 30%.
Néanmoins, la baisse du nombre de transactions devrait illustrer les transformations en cours sur le marché immobilier. Selon le groupe AVIV, le nombre de transactions devrait reculer de 15% en 2023 pour « repasser sous le million de ventes avec 950 000 transactions sur les douze prochains mois ».
Il y quelques petites baisses de prix ici ou là en 2022 et les augmentations se font de moins en moins fortes. Les taux de prêt immobilier vont encore augmenter en ce mois d'octobre et sur les derniers mois de l'année 2022.
Une autre manière de préserver son capital des mouvements inflationnistes est d'investir dans l'immobilier. Les solutions locatives comportent des conventionnements de loyers sur l'inflation, et notamment sur l' Indice de Référence des Loyers (IRL) pour les dispositifs Pinel ou Loueur Meublé Non Professionnel (LMNP).
« L'inflation permet en effet de réduire plus facilement, mais temporairement, la dette publique. Plus l'inflation est forte, plus le PIB en valeur augmente, ce qui tend à faire baisser le ratio dette/PIB.
Le côté obscur de l'inflation
En gros, l'entreprise doit pratiquer des prix plus élevés, mais elle doit également dépenser davantage. Le second problème, ce sont les salaires. Si les salaires ne bougent pas, alors la hausse des prix nous rend naturellement plus pauvres. Et du coup, on consomme moins.
Parmi eux figurent le Zimbabwe, le Venezuela, le Soudan, la Turquie et l'Argentine, où les prévisions tablent sur une hausse moyenne des prix à la consommation allant de 70 % à 285 % cette année. D'autres pays, comme l'Iran, le Yémen et le Sri Lanka, devraient connaître une inflation supérieure à 40 %.
A fin août, les ventes de logements anciens restent élevées, puisque la Fnaim observe seulement un tassement de 3% de l'activité par rapport à une année 2021 qui, rappelons-le, reste une année exceptionnelle. Toutefois, le trimestre qui se profile est beaucoup plus incertain.
Alors que la crise sanitaire actuelle fait peser de nombreuses incertitudes sur l'économie, le marché immobilier semble quant à lui plutôt bien s'en sortir. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, la période actuelle reste un bon moment pour vendre.
L'immobilier meublé et le fait de louer ses biens immobiliers en meublé permet aussi de multiplier les stratégies locatives. Celles-ci sont, dans quasiment toutes les situations, plus rentables que la location meublée sur le long terme.
19 octobre 2022. Le taux d'inflation annuel de la zone euro en hausse à 9,9 % (pdf - 500 ko). Eurostat, 19 octobre 2022.
Le Livret A, "mieux que rien"
Dans l'ordre des placements, le livret A arrive en troisième position, derrière l'immobilier et l'assurance-vie. En temps d'inflation, ce livret réglementé a toujours la cote : 23 milliards d'euros supplémentaires y ayant été déposés depuis le début de l'année 2022.
Il existe en effet plusieurs moyens de protéger son argent comme : acheter de l'or sous forme de pièces ou de lingot. Il aussi possible de diversifier ses placements en achetant et louant des appartements quand on a assez d'argent ou en profitant de ce que l'on appelle l'effet de levier.
L'immobilier locatif
Autre valeur-refuge à l'épreuve du temps : la pierre. Il faut dire que sur le papier, l'investissement locatif a tout d'un placement efficace contre l'inflation. Les propriétaires peuvent en effet revaloriser les loyers chaque année en fonction de l'indice de référence des loyers (IRL).
A la base, la monnaie correspondait à la richesse en or que possédait le pays mais avec la modernité, les actifs financiers ont un peu changé et la machine boursière tient compte des biens immobiliers ainsi que des placements. Il est donc impossible de fabriquer plus d'argent pour ces raisons.
Inflation : "La baisse des prix devrait commencer en 2023" estime l'économiste iséroise Virginie Monvoisin.
Pour investir 100 000 euros en 2022, l'assurance-vie est le placement le plus recherché. L'assurance vie individuelle offre l'avantage de récupérer intégralement le capital que vous avez investi, c'est le principe du fonds en euros.