Selon celle ci, c'est l'augmentation de la masse monétaire qui est la cause unique de la hausse des prix : « L'inflation est toujours et partout un phénomène monétaire en ce sens qu'elle est et qu'elle ne peut être générée que par une augmentation de la quantité de monnaie plus rapide que celle de la production », ...
L' inflation est d'abord perçue comme un phénomène monétaire. Pour les uns, elle est due à une création excessive de monnaie. Pour d'autres, c'est le résultat d'un conflit de répartition de la valeur ajoutée . Désormais, il semble que la concurrence mondialisée en soit le principal déterminant.
Une hausse globale des prix
On parle d'inflation lorsque les prix augmentent globalement, et non uniquement les prix de quelques biens et services. Quand tel est le cas, avec le temps, chaque euro permet d'acheter moins de produits. Autrement dit, l'inflation érode progressivement la valeur de la monnaie.
L'inflation est la perte du pouvoir d'achat de la monnaie qui se traduit par une augmentation générale et durable des prix. Elle doit être distinguée de l'augmentation du coût de la vie. La perte de valeur de la monnaie est un phénomène qui frappe l'économie nationale dans son ensemble (ménages, entreprises, etc.).
Une inflation modérée est bonne pour l'économie
Cela permet aux entreprises d'ancrer leurs anticipations de hausses des prix à moyen et long terme. Le caractère prévisible de ces dernières est favorable à la prise de décision d'investir, car il réduit l'incertitude sur les revenus futurs engendrés par l'investissement.
Si l'inflation a toujours, à long terme, des effets négatifs, elle peut avoir, à court terme des effets positifs. ➢ Les effets positifs : - allège la dette des débiteurs (par exemple, celui qui a emprunté pour acheter un logement). - profite à ceux qui bénéficient de revenus indexés sur l'inflation.
Pour contrôler l'inflation, la banque centrale peut agir sur deux leviers : son taux directeur, ou la quantité de monnaie qu'elle émet. Ces deux instruments ne peuvent cependant pas être utilisés en même temps, toute variation des taux entraînant une variation de la quantité de monnaie, et réciproquement.
L'inflation par les coûts
La hausse du prix de fabrication provient généralement d'une hausse des salaires. L'augmentation du coût des matières premières pèse sur les coûts de production des entreprises. Lorsque ces matières premières sont achetées à l'étranger, on parle d'inflation importée.
Une inflation trop élevée peut déboucher également sur une forte hausse des salaires, ce qui réduit la compétitivité des entreprises et du pays », indique notre source. Mais une inflation modérée (2% à 5%, c'est le cas actuellement dans le monde) reste bénéfique, et est facilement maîtrisable.
La première raison tient au mode de calcul du taux d'inflation (IPC). La seconde raison peut se trouver dans l'équation de Fisher elle-même : l'inflation d'origine monétaire suppose que la masse monétaire augmente plus vite que le revenu réel et que la vitesse de circulation de la monnaie soit constante.
Quand la banque centrale augmente l'offre de monnaie accroit le niveau des prix. Une augmentation persistante de l'offre de monnaie provoque une inflation continuelle. Selon le principe de neutralité de la monnaie, la quantité de monnaie en circulation n'influence pas les variables réelles de l'économie.
Inflation par la masse monétaire
Il est possible d'expliquer l'inflation en s'intéressant à la masse monétaire. Si cette dernière est augmentée de manière excessive, alors la monnaie créée excède la richesse réelle d'un pays. La monnaie perd de la valeur et les prix augmentent pour compenser cette dépréciation.
La création monétaire provient essentiellement des prêts accordés par les banques commerciales. Mais les banques centrales créent aussi de la monnaie, par exemple les billets et les pièces.
Cette création de monnaie scripturale qui se déroule selon trois modalités (crédit à l'économie, acquisition de titres publics et sur l'étranger) se traduit par une augmentation des agrégats monétaires.
L'inflation par la demande est causée par un déséquilibre entre la demande et l'offre. Si la demande d'un produit ou d'un service essentiel excède l'offre, et que les producteurs ne peuvent ou ne veulent augmenter immédiatement la production, alors l'excès de demande va conduire à l'augmentation des prix.
- L'inflation profite à ceux qui peuvent emprunter à des taux de faveur et, si possible, inférieurs au taux d'inflation : - La capacité d'emprunter est cumulative, et dépend déjà de la capacité antérieure d'emprunter. Ce qui confirme précisément le proverbe populaire bien connu : « On ne prête qu'aux riches ».
L'inflation est favorable aux emprunteurs
Les salaires progressent en fonction des hausses des prix, mais pas les mensualités de vos emprunts. Par conséquent, le poids relatif de l'emprunt au sein des revenus décroît. La période semble donc propice à un achat immobilier.
Celle-ci exerce des effets sur l'activité et le comportement des agents économiques à travers quatre canaux de transmission : le taux d'intérêt, le crédit, l'effet de richesse et le taux de change.
La politique monétaire est un instrument de politique économique générale susceptible de concourir, cumulativement ou alternativement, à la réalisation de trois objectifs principaux : - la stabilité des prix ; - la croissance économique et le plein emploi ; - l'équilibre extérieur.
Dans le cas de la BCE, l'objectif de la politique monétaire est d'assurer la stabilité des prix, à savoir maintenir l'inflation à 2 % à moyen terme, et ce afin de soutenir les politiques économiques générales de l'Union européenne visant au plein emploi et à la croissance économique.
L'inflation peut pénaliser la compétitivité d'une économie et le commerce extérieur (les produits importés peuvent devenir moins chers que les produits domestiques). L'inflation pénalise surtout l'épargne en entraînant une perte de valeur des sommes épargnées et en diminuant le taux de rendement.
L'inflation augmente le prix des biens et des services. Elle diminue ainsi votre pouvoir d'achat si vos revenus n'augmentent pas aussi vite.
En cas de baisse des prix de l'immobilier, les loueurs qui subissent également l'inflation se retrouveront appauvris et pourraient donc vouloir augmenter le montant des loyers, ce qui représenterait aussi une perte de pouvoir d'achat pour les ménages qui sont locataires.