Parmi ces raisons, on trouve pêle-mêle : « Lire rend laid, rend fainéant, rend pédant, rend snob, coupe du monde (le calembour étant, naturellement, recherché par l'auteur), nuit à la réussite professionnelle, rend fou, rend triste, tue, est un plaisir élitiste, détruit l'environnement, est inutile, … ».
Cette image enchanteresse ne dissimulerait-elle pas de sombres dangers : problèmes de vue, scoliose, isolement, perte de la réalité, troubles psychiques, addiction, subversion, hygiène, paresse, chronophagie.
Lire beaucoup induit la sédentarité et peut amener à ne rien faire d'autre de sa vie. Il faut éviter l'excès en toute chose. À ma connaissance, lire beaucoup n'a que des effets bénéfiques sur le cerveau.
Des mauvaises habitudes acquises, comme survoler un texte plutôt que lire en profondeur, passer du coq à l'âne, zapper sans arrêt : tout cela mène vers une plus grande intolérance à l'ennui et une réticence à se plonger dans un texte. Heureusement, il est fréquent que le goût pour la lecture renaisse à l'adolescence.
« L'incapacité à lire est souvent l'un des premiers symptômes de la dépression, ajoute Frédéric Fanget. Il est nécessaire d'être bien avec soi pour se retrouver seul avec un livre. »
Selon les données du ministère de la Culture, le fait que les jeunes lisent moins, couplé au vieillissement de la population, tend à faire diminuer la pratique de la lecture.
6. Ça demande de la concentration. La télé est là pour laver le cerveau pour qu'il soit attentif à la publicité, donc il ne faut pas trop le faire réfléchir et le rendre passif, alors qu'un livre fait appel à l'imagination et demande de la concentration, ce qui est parfois difficile, surtout si on a des enfants.
Les raisons profondes de cette « crise de la lecture» sont à chercher dans les environnements scolaire et même universitaire, le faible niveau des élèves, les programmes dépassés et inadaptés…
Les réponses des bibliothécaires sont presque unanimes à le souligner : on lit pour se distraire, beaucoup plus qu'avec le souci de s'instruire. Ce besoin de distraction correspond également à un besoin d'évasion.
Est-ce que la lecture abîme les yeux ? Contrairement aux idées reçues, lire avec peu de lumière n'a pas d'impact sur l'acuité visuelle sur le long terme. Toutefois, la lecture avec une source lumineuse faible peut engendrer de la fatigue visuelle, l'œil devant forcer pour compenser le manque de luminosité.
Pourquoi lire réunit les textes de treize écrivains dont la majorité sont de langue allemande. Le livre est en effet l'adaptation d'un recueil publié par l'auguste maison d'édition Suhrkamp Verlag. Sans doute est-ce une des raisons pour lesquelles il est aussi stimulant : il propose des regards extra-hexagonaux.
Se frotter les yeux, passer du temps devant les écrans, ou encore sortir se promener sans lunettes de soleil sont des mauvaises habitudes qu'on fait tous plus ou moins ! Certaines d'entre elles peuvent participer à la fatigue des yeux ou encore représenter un danger pour eux.
La littérature est ensuite très limitée dans le sens où l'on manque de preuve d'authenticité dans nos lectures. En effet, lorsqu'un auteur affirme une pensée quelconque, nous ne connaissons pas ses sources.
Et, ensuite, nous expliquerons par quel moyen la littérature peut cultiver l'individu concerné. Grâce à la littérature, le lecteur a accès à un moment de détente, il s'évade de son univers, évacue son stress et intègre un autre monde, parfois imaginaire (sciences fictions/fantastique).
Quel que soit le but qu'elle poursuit, la littérature contribue à l'amélioration de la société (des individus qui la composent) en développant le sens esthétique, l'esprit critique, la connaissance de soi.
La lecture permet de partager les émotions investies dans les livres. D'après Pierre Sève « la lecture reste une activité intime, réellement subjective » mais elle est en même temps une pratique sociale.
Les filles restent toujours les plus nombreuses à s'adonner à la lecture plaisir, 87% contre 70% pour les garçons, mais les garçons qui lisent pour le plaisir, lisent plus de livres. Plus le niveau dans les études augmente moins le nombre de livre est lu, c'est-à-dire qu'à l'entrée au collège, on passe de 6 livres à 2.
La lecture joue un rôle très important dans le développement de l'enfant car elle permet d'éveiller ses sens, de développer son imagination et stimuler son cerveau. Qu'une histoire soit écoutée ou lue, c'est une expérience incroyable qui nous embarque dans un voyage extraordinaire.
Les habitudes des plus fortunés
Les personnes très aisées optent pour du contenu leur permettant de s'améliorer ou de continuer à apprendre. Cet objectif est également retrouvé dans leurs autres occupations. "Les riches sont des lecteurs avides lorsqu'il s'agit d'apprendre à progresser.
3- Un autre bon conseil pour inciter à la lecture c'est de lire chaque jour à un moment précis. Si nécessaire, une fois par jour, vous pouvez lire avec vos enfants afin de leur faire comprendre que la lecture constitue une part essentielle de leur routine quotidienne.
Seuls les 65-74 ans lisent plus, de 61 % en 2008 à 65 % en 2018. Dans l'ensemble, 62 % de la population aurait donc lu au moins un livre au cours de l'année passée. Depuis 1988, la baisse est constante : l'enquête de cette année indiquait 73 % de lecteurs, puis 71 % en 1997, 67 % en 2008 et finalement 62 % en 2018.
Le fait de lire a un effet immédiat sur le cerveau. Le corps et l'esprit se détendent au bout de quelques minutes grâce au travail répétitif (et fatigant) des yeux. Lire est bon pour le moral et permet en effet de placer son corps et son esprit dans un état capable d'accueillir le sommeil rapidement.