L'OTAN a déclenché une intervention militaire contre la République fédérale de Yougoslavie à la suite de l'échec des négociations engagées entre plusieurs de ses membres et les autorités yougoslaves concernant la situation au Kosovo, où les forces yougoslaves étaient engagées dans un conflit armé contre l'Ushtria ...
Il y a vingt-trois ans, jour pour jour, les premières frappes de l'OTAN s'abattaient sur la Serbie pour mettre fin à la guerre au Kosovo. En pleine campagne pour l'élection présidentielle du 3 avril, percutée par la guerre en Ukraine, la commémoration a pris cette année une tonalité particulière.
Il y a vingt ans, le 24 mars 1999, l'OTAN lançait une campagne de bombardements aériens contre la Yougoslavie pour mettre fin à la répression des Kosovars albanais, une première contre un État souverain en 50 ans d'existence de l'Alliance.
La guerre débute par le siège de Sarajevo en avril 1992, toutes les nationalités y prennent part. L'horreur des massacres liés au « nettoyage ethnique » pratiqué par les Serbes (et dans une moindre mesure par les Croates et les Musulmans) provoque un exode massif de la population et 200 000 victimes.
La position de la Serbie est moins claire. Le pays n'est pas membre de l'Otan (et a d'ailleurs vécu des bombardements de la part de l'alliance en 1999, lors de la guerre du Kosovo). Elle a toutefois déposé une candidature d'adhésion à l'Union européenne en 2009.
1999, l'Otan bombarde la Yougoslavie. Il y a vingt ans, l'Otan lançait contre la Yougoslavie la plus grande opération militaire de son histoire. Intervention justifiée par des motifs « humanitaires», ce conflit n'a réglé aucun des problèmes de cette région d'Europe.
Pour que la stabilité de la zone euro-atlantique soit assurée, il est indispensable que l'Ukraine soit forte et indépendante. Nouées au début des années 1990, les relations avec ce pays ont évolué jusqu'à constituer l'un des partenariats de l'OTAN les plus substantiels.
En 2003, la République fédérale de Yougoslavie, à la faveur d'une révision constitutionnelle, a pris le nom de « Communauté d'États Serbie–et–Monténégro ». Celle-ci a disparu suite à la déclaration officielle d'indépendance du Monténégro le 3 juin 2006 et de la Serbie le 5 juin 2006.
En 1990 ils cherchent à se doter de leurs propres forces militaires et policières pour refonder l'État croate. Et les Serbes perçoivent comme une véritable provocation le fait que la Croatie reprenne comme symbole national le drapeau à damier rouge et blanc des fascistes croates de la Seconde Guerre mondiale.
En effet, entre 1941 et 1945, une terrible guerre civile a ravagé l'ancien royaume de Yougoslavie, démembré entre l'État indépendant de Croatie (dirigé par les Oustachis alliés des nazis et occupant aussi toute la Bosnie-Herzégovine) et les territoires occupés par les nazis et leurs alliés (l'Italie, la Hongrie et la ...
L'OTAN est intervenue une première fois dans le conflit bosniaque en 1992, à la demande des Nations Unies, pour aider à imposer le respect de sanctions économiques, d'un embargo sur les armes et d'une zone d'exclusion aérienne.
En mai 2013 , la Russie et la Serbie ont signé un pacte d'alliance militaire. En fait, la Serbie adhère à l'organisation du traité de sécurité collective (OTSC) en tant qu'État observateur. Elle est donc le premier État non membre du pacte de Varsovie à adhérer à une alliance avec la Russie post-soviétique.
Depuis juin 1999, l'OTAN dirige une opération de soutien de la paix au Kosovo, à l'appui d'initiatives internationales plus larges visant à consolider la paix et la stabilité dans la région. L'OTAN dirige une opération de soutien de la paix au Kosovo – la Force pour le Kosovo (KFOR) – depuis juin 1999.
L'opération Force alliée (en anglais Operation Allied Force) est l'opération militaire de bombardement par l'OTAN de cibles serbes durant la guerre du Kosovo, du 23 mars au 10 juin 1999 , à la suite du massacre de Račak.
Cependant, la Commission européenne indique en 2018 que l'adhésion de la Serbie ne se fera pas avant 2025. En effet, les accords signés depuis 2013 avec le Kosovo sont loin d'avoir tous été appliqués, et le dialogue a régulièrement été rompu au gré de provocations réciproques.
La répression menée par les policiers serbes contre les Albanais du Kosovo, qui revendiquent l'indépendance de leur région, prend vite la tournure d'une opération militaire et fait craindre à la communauté internationale l'embrasement d'une région traversée par de multiples courants ethniques.
Aujourd'hui, le croate est devenu la langue officielle de la république de Croatie, alors que le serbe est reconnu comme la langue officielle de la république de Serbie. Dans l'actuelle Bosnie-Herzégovine, l'usage est de reconnaître officiellement trois langues officielles: le bosniaque, le croate et le serbe.
La république socialiste de Croatie devient un État fédéré au sein de la république fédérative populaire de Yougoslavie (de 1945 à 1963), puis de la république fédérative socialiste de Yougoslavie (de 1963 à 1990), composées de six républiques.
Les catholiques sont près de 88% et le catholicisme est très lié à l'affirmation de l'identité nationale croate. Les orthodoxes (surtout Serbes) sont 4,4%. Les protestants (Hongrois), 0,3%. Il faut ajouter à cela, 1,3% de musulmans et quelques centaines de juifs.
Ancien État de l'Europe méridionale, constitué, de 1945-1946 à 1992, de six Républiques fédérées (Bosnie-Herzégovine, Croatie, Macédoine, Monténégro, Serbie, Slovénie) ; 255 800 km2 ; capitale : Belgrade.
Langue slave du groupe méridional. Langue parlée par la majorité de la population de quatre (Bosnie-Herzégovine, Croatie, Serbie, Monténégro) des six républiques qui constituaient l'ancienne Fédération de Yougoslavie (1945-1992), le serbo-croate était aussi utilisé comme seconde langue en Slovénie et en Macédoine.
Dans les faits : l'OTAN est une alliance défensive, qui a pour mission de protéger ses États membres. Nos exercices et nos déploiements militaires ne sont pas dirigés contre la Russie – ni contre aucun autre pays.
Bien que plusieurs raisons historiques, politiques et géographiques s'imposent, le président Poutine considère notamment une adhésion potentielle de l'Ukraine à l'alliance militaire comme une menace pour les frontières de la Russie et pour sa sphère d'influence.
Pour limiter les frappes russes sur Kiev et d'autres villes visées par des bombardements, Volodymyr Zelensky implore l'Otan d'instaurer une zone d'exclusion aérienne au-dessus de son pays.