L'avantage d'une SCI à l'IR pour faire du locatif, c'est que vous pouvez, comme un bailleur particulier, déduire les charges de vos revenus locatifs, à concurrence de la quote-part du capital que vous détenez. Il vous faut bien entendu avoir opté pour le régime fiscal du réel.
La création d'une SCI pour un investissement locatif vous permet également de profiter de nombreux régimes fiscaux avantageux pour obtenir une réduction d'impôt, et notamment bénéficier des dispositifs Pinel, Denormandie ou Malraux.
Avantages d'une SCI
La protection du conjoint ou d'un enfant, La simplification de la transmission (le partage de parts entre les héritiers est plus simple), La diminution des droits de donation ou de succession (les parts de SCI bénéficient d'une décote).
La SCI permet de contourner la lourdeur de gestion de l'indivision, mais elle supporte des inconvénients : le coût relatif aux formalités de création de la SCI, un certain formalisme, la responsabilité indéfinie des associés en cas de dette.
Est-ce possible pour la SCI de mettre son bien en location ? Il est tout à fait possible d'acheter un appartement en SCI pour le mettre en location. Il s'agit d'une alternative à la possibilité d'acheter seul dans le but de réaliser un investissement locatif.
Les emprunts. Une fois la société constituée, les associés peuvent faire emprunter les fonds nécessaires à l'acquisition immobilière par la SCI(le calcul d'intérêt de crédit en SCI se fait d'une façon spécifique). Le gérant formule la demande et monte le dossier à cet effet.
La SCI familiale est, en principe, soumise à l'impôt sur le revenu. La SCI est dite “fiscalement transparente”. Chaque associé·e est imposé·e à hauteur de sa participation au capital social. L'un des principaux avantages est un abattement progressif appliqué sur l'impôt sur le revenu.
La SCI ne permet pas d'exploiter l'actif immobilier en meublé ; Inconvénient majeur de la SCI : L'exploitation d'un logement en location meublée ou la mise en location saisonnière de votre résidence secondaire auront pour conséquence désastreuse d'une imposition des bénéfices à l'impôt sur les sociétés.
La loi n'impose aucun minimum légal sur le montant du capital social d'une SCI. Les associés sont alors libres de le fixer au moment de la constitution de la société. Il est donc possible de créer une société civile avec très peu de ressources ou de déclarer un capital social d'un montant de 1 euro symbolique.
Créer sa SCI avec un professionnel
Comptez, pour cela, environ 2 000 euros. Soulignons que l'intervention d'un notaire est obligatoire lorsque les statuts de la SCI constatent l'apport d'un immeuble ou, plus généralement, dès qu'il y a matière à publicité foncière.
La SCI est une forme sociale généralement recommandée pour la gestion et la transmission du patrimoine en famille, l'achat en couple et en cas de revente d'une entreprise (séparation de l'immobilier et de l'exploitation commerciale). Une SCI permet de passer outre le régime de l'indivision pour une gestion simplifiée.
La location se fait généralement selon les mêmes conditions qu'une location en SCI par un tiers. Elle doit être formalisée par la signature d'un bail entre l'associé locataire et le gérant de la SCI. La durée du contrat doit se conformer au délai légal prévu par la loi pour la location en SCI.
Une société civile immobilière (SCI) est une structure juridique constituée a minima de deux personnes, chacune ayant le statut d'associé, permettant de gérer un ou plusieurs biens immobiliers.
La société civile immobilière (SCI) a la possibilité de contracter des emprunts pour financer diverses opérations immobilières, comme l'achat, la construction, ou la rénovation de biens. La capacité d'emprunt dépend de la situation financière de la SCI et de la confiance des prêteurs.
Quels sont les placements pouvant être intégrer dans sa SCI ? La SCPI de rendement, ou Société Civile de Placement Immobilier, est le placement SCI à retenir. Par définition, une SCPI permet d'investir en immobilier et d'en percevoir les revenus sans la moindre contrainte locative.
Pour investir en SCI dans le cadre d'un achat immobilier, aucun capital social minimum n'est demandé. Vous pouvez ainsi apporter un apport financier ou en nature (bien immobilier) dans votre participation à la SCI et ce sans que l'administration fiscale ne vous demande une attestation de dépôt des fonds.
Tout d'abord, le statut de SCI ne s'oppose pas à ce que l'un des associés ait moins de 18 ans. En effet, acheter en SCI avec ses enfants est possible avant même que ces derniers atteignent la majorité.
Même si l'un des associés de la SCI n'est pas imposable ou si la société ne dégage aucun bénéfice, la SCI devra s'acquitter du paiement de la taxe foncière.
Les associés doivent déclarer les revenus tirés des parts d'une SCI non soumise à l'impôt sur les sociétés, dès l'instant qu'elle perçoit des revenus locatifs. A cet égard, les associés sont imposés sur leur quote-part des bénéfices sociaux (même s'ils ne sont pas distribués).
Rien n'interdit à une société civile immobilière (SCI) qui détient des biens locatifs de les louer à ses propres associés. Ce schéma, dit de location à soi-même, ne doit toutefois pas conduire à une optimisation fiscale, au risque d'être sévèrement redressée sur le fondement de l'abus de droit.
Moins rigide dans son fonctionnement que l'indivision, la SCI permet aux parents de céder leurs parts de façon progressive et équilibrée en bénéficiant des abattements relatifs aux donations (un abattement de 100 000 € peut s'appliquer en une seule ou en plusieurs fois tous les 15 ans).
L'emprunt en SCI est un emprunt classique. Il ne bénéficie pas d'avantages spécifiques. La banque étudie le dossier et les capacités d'emprunt de la SCI et de ses associés. Il n'est donc pas plus facile ou difficile d'emprunter avec une SCI que d'effectuer un emprunt à titre personnel.
Mettre à disposition un logement au profit d'un parent/ascendant est autorisé par la loi. Cet arrangement peut être traité comme une location classique (nécessité d'un bail, loyer de marché, etc.) ou être une mise à disposition gratuite.
La première est d'intégrer le bien immobilier dès la création de la SCI dans ses statuts, rédigés par un notaire. La seconde est de les rédiger sous seing privé, mais les frais seront tout de même à prévoir en cas d'apport d'un bien immobilier puisque l'acte d'apport devra de toute façon être rédigé devant notaire.