Si, à 3-5 ans, un enfant n'arrive pas à rester seul dans son lit, c'est quand même le signe qu'il y a une difficulté. Peut-être que la sécurité de base n'est pas bien acquise, ce qui rend la séparation impossible. Ou bien, en refusant de dormir, l'enfant garde son parent pour lui et empêche le couple de se retrouver.
Un enfant qui ne veut pas dormir dans son lit peut également cacher des raisons plus profondes : la séparation des parents, l'arrivée d'un bébé dans la fratrie, un décès dans l'entourage… Si le refus de dormir seul persiste et que vous vous inquiétez, n'hésitez pas à demander l'avis d'un professionnel de santé.
Votre enfant peut aussi avoir des peurs à l'heure du dodo même s'il ne s'est rien passé de particulier durant la journée. À cet âge, les émotions qui lui font vivre du stress pendant la journée peuvent aussi s'exprimer en peurs au moment du coucher.
Dans l'idéal, l'enfant qui refuse de dormir devrait être mis au lit à la même heure chaque soir, suivant une routine du coucher pouvant comprendre par exemple le dîner, le bain et une histoire. Embrassons-le et souhaitons-lui « bonne nuit » d'une voix ferme, puis quittons la chambre alors qu'il est encore éveillé.
Vous pouvez aussi poursuivre un rituel: parler avec lui quand il est couché, continuer à lui lire un livre…. ce n'est pas parce qu'il sait lire qu'il n'aime pas qu'on lui raconte des histoires. Proposez-lui de lire un peu ou d'écouter une musique douce, allongé dans son lit. Cela peut l'aider à se préparer ausommeil.
Par exemple: 1)mettre son pyjama/2)aller aux toilettes/3)se laver les mains/4)se brosser les dents/5)lire une histoire/6)se coucher/7)dormir. Fixez une heure jusqu'à laquelle il a le droit de jouer calmement. Responsabilisez votre enfant pour mettre fin au temps de jeu.
Enfin, vers 2-3 ans, c'est le début de la peur des monstres, des loups, des cambrioleurs, etc.
En règle générale, les experts recommandent que plus tôt votre tout-petit apprend à dormir dans son berceau ou son lit, mieux ce sera. Il peut être plus facile d'entraîner les tout-petits ( âgés de 1 à 3 ans ) à dormir dans leur propre berceau puisqu'ils ne peuvent pas en sortir.
Considérant que les enfants de 2 à 5 ans se réveillent généralement autour de 6 h 30 et qu'ils fréquentent un service de garde, il est important de coucher les enfants de 2 et 3 ans vers 19 h et les plus grands de 4 et 5 ans vers 19 h 30. Ils devraient alors s'endormir rapidement, 20 à 30 minutes plus tard.
Dormir avec papa ou maman : un comportement œdipien
L'enfant essaye d'opérer une véritable prise de pouvoir, le petit garçon voudrait bien prendre la place de papa dans le lit (ou de maman si c'est une fille). Il faut éviter de céder, afin que l'enfant comprenne bien qu'il existe une tierce personne.
Phase de préparation – Dans la journée, instaurer une promenade 2 fois par jour pour fatiguer l'enfant et surtout l'exposer à la lumière du jour. On y associe des horaires de siestes et de repas très réguliers, en évitant toute sieste après 17 heures – Le soir, on propose un renforcement des rituels de coucher.
Distraction douce : Offrez à votre enfant un objet réconfortant, comme un doudou ou un jouet préféré, pour qu'il puisse le garder près de lui pendant la nuit. La technique des monstres imaginaires : Demandez à votre enfant de vous dire où se trouvent les monstres imaginaires dans la chambre.
La méthode du "dodo" progressif
Par exemple, commencez par rester dans la chambre jusqu'à ce qu'il s'endorme, puis réduisez votre présence à quelques minutes seulement. Enfin, quittez la pièce avant que votre bébé ne s'endorme afin qu'il apprenne à le faire sans vous.
Selon Liz Nissim-Matheis, psychologue clinicienne du New Jersey, il est préférable de mettre fin au cododo lorsqu'une personne atteint la puberté, soit vers 11 ans . « Une fois que nous entrons dans ce territoire de changements de corps, c'est à ce moment-là que vous avez vraiment envie de prendre du recul et de vous demander : « Que se passe-t-il ici ?
L'American Academy of Pediatrics (AAP) recommande de partager une chambre avec votre bébé pendant au moins les 6 premiers mois de sa vie afin de réduire le risque de SMSN. Cependant, l'AAP a également publié une recherche qui a révélé qu'après 4 mois, le partage de la chambre entraîne moins de sommeil nocturne et plus de réveils nocturnes pour les nourrissons.
Des associations transversales suggèrent des niveaux plus élevés d'anxiété de séparation et de terreurs nocturnes chez les enfants qui partagent leur lit la nuit , ainsi que des difficultés à maintenir le sommeil et des terreurs nocturnes chez les enfants qui partagent leur lit chaque semaine.
Il apprécie davantage la compagnie des autres enfants et commence à s'attacher à d'autres personnes. Il répète les nouveaux mots pour les apprendre, et peut faire des phrases de deux mots. Il nomme les choses qu'il voit autour de lui ou dans les livres. Il peut dire environ 50 mots mais en comprend beaucoup plus.
Un enfant anxieux ou stressé appréciera toujours une routine de vie stable. Aussi, respectez des heures de sommeil régulières, des temps de repas réguliers et des petites routines qui participeront à le rassurer au quotidien.
Lorsqu'un bébé pleure avant de se coucher, l'une des causes les plus fréquentes peut effectivement être la faim. Les nourrissons ont des besoins nutritionnels élevés et peuvent avoir du mal à se calmer et à s'endormir s'ils ont faim.
S'il bâille, se frotte les yeux ou pleurniche, c'est qu'il a besoin de dormir ; adoucissez la séparation du coucher par un petit rituel calme (histoire, chanson, câlin) à faire dans la chambre et proposez un doudou à votre enfant pour l'apaiser ; ne laissez pas votre enfant devant la télévision ou tout écran le soir.
Oui! Il est possible de constater un trouble du sommeil vers 3 ou 3,5 ans . Vous avez peut-être remarqué un changement dans le sommeil de votre tout-petit, comme votre enfant de 3 ans qui se réveille la nuit, met des heures à s'endormir ou refuse de faire des siestes.
Le problème : votre enfant ne reste pas au lit
Faites savoir à votre enfant à quoi s'attendre . Vous pourriez dire : « C'est la dernière collation de la soirée ». Ou "c'est la dernière fois que je vais au pot". Si votre enfant se lève encore pour ces choses, ramenez-le calmement au lit. Vous devrez peut-être le faire plusieurs fois.
Si votre enfant ronfle bruyamment la nuit et fait des pauses respiratoires, si son sommeil nocturne est perturbé et s'il est fatigué dans la journée ou au contraire plutôt irritable et hyperactif, consultez votre médecin car il souffre peut-être d'apnée du sommeil.
Pour favoriser l'endormissement paisible, vous pouvez par exemple lui raconter le déroulement de la journée du lendemain ou vos propres rituels de coucher quand vous étiez petit. Lui expliquer que vous êtes dans le salon, à côté de sa chambre, peut aussi contribuer à le rassurer.