Mais elle peut survient aussi dans des situations familiales (jalousies dans la fratrie) ou relationnelles avec des amis (chagrin d'amitié ou d'amour). Si l'enfant refuse de parler, c'est donc probablement qu'il a peur que la réaction des adultes ne l'aide pas.
Elle veut qu'elle soit irréprochable, performante, aimée. Ses critiques peuvent aussi résulter de sa propre anxiété: elle a tellement peur que sa fille soit jugée par d'autres et elle veut tellement la préserver des coups qu'elle les porte elle-même en se disant que, venant d'elle, ça fera moins mal.
Un enfant qui ne veut pas se confier a peut-être honte ou peur (de notre réaction ou d'une punition par exemple). Il est peut-être trop en colère ou trop triste pour pouvoir parler.
Vous pouvez écrire un message comme : « Je comprends que tu souffres beaucoup en ce moment et crois-moi, je suis désolé de t'avoir fait du mal. Lorsque tu seras prêt, j'espère que tu seras disposé à me rencontrer pour en parler. Fais-moi savoir quand tu seras disponible. Je t'aime et tu me manques. »
Il est fréquent qu'un enfant n'ait pas envie de raconter ce qu'il fait en votre absence. C'est tout à fait normal. L'école fait partie de sa vie à lui. Il doit prendre peu à peu conscience que son existence lui appartient bien et apprendre à s'approprier son histoire.
Réfléchissez avant de parler
Même si vous vous sentez proche de votre enfant, être complètement honnête n'est pas toujours la meilleure façon de l'aider. Écoutez d'abord. Parlez ensuite comme si c'était un ami.
Pour cela, une seule solution : faire une pause et pratiquer l'écoute active. Cessez de parler. Posez-lui des questions et reformulez clairement ce qu'elle vous dit. Vous comprendrez mieux son point de vue et elle se sentira, de son côté, davantage écoutée.
"Être une bonne mère, c'est être une mère suffisamment bonne”, disait Donald Winnicott, éminent pédiatre et psychanalyste anglais (1896-1971). Une mère sachant répondre aux besoins et désirs de son enfant, sans les ignorer... ni les devancer. Il faut le clamer haut et fort, la mère parfaite n'existe pas.
Mais elle peut survient aussi dans des situations familiales (jalousies dans la fratrie) ou relationnelles avec des amis (chagrin d'amitié ou d'amour). Si l'enfant refuse de parler, c'est donc probablement qu'il a peur que la réaction des adultes ne l'aide pas.
« Refus ou incapacité physique de parler » ; « Attitude, état d'une personne qui se tait, refuse de parler ». Voilà les définitions du mutisme.
Essayer de comprendre le comportement de l'autre permet de le juger moins vite et cela suffit parfois à renouer le dialogue. "Et si la réconciliation reste impossible en dépit de tous les efforts ? "Mieux vaut alors s'accorder une respiration en décidant de se voir moins souvent, conseille Monique Van Eyken.
Manque affectif
On n'en arrive pas toujours là. Une mère peut faire de son mieux, mais son enfant peut toujours ressentir un manque d'amour, d'attention et d'affection. Une conversation entre la mère et l'enfant est essentielle pour qu'ils se comprennent et qu'ils dissipent la douleur.
Non, il n'est pas obligé d'aimer sa mère du point de vue du devoir, si celle-ci lui nuit et ne lui porte elle-même aucun amour. Mais de là à dire qu'on peut réellement ne ressentir strictement aucun amour pour sa mère, quel que soit son comportement, il est plus compliqué d'y répondre.
Une mère toxique est une mère qui empoisonne la vie de son enfant en ayant recours à la manipulation, la domination ou encore la violence. Les traumatismes émotionnels sont difficiles à porter pour l'enfant devenu adulte.
Les causes de l'agressivité
Un enfant agressif peut l'être parce qu'il se sent rejeté, en manque d'attention. L'arrivée d'un bébé dans la famille, par exemple, peut être source d'angoisse et de frustration. Il peut dès lors développer de la colère et adopter un comportement qui attirera l'attention sur lui.
Demandez-lui pardon.
Commencez en lui disant : « comment te sens-tu ? Je le comprends si tu es encore énervée. » Si elle vous dit qu'elle va bien, demandez-lui si elle vous pardonne. Si elle vous répond qu'elle ne vous pardonne pas, dites-lui : « que puis-je faire pour que tu me pardonnes ?
Quand on dit que vous devez être le complice de votre enfant, on fait allusion au fait de devoir le suivre dans ses exploits. Allez voir ses matchs de football, accompagnez-le faire du camping, prenez le gâteau que sa grand-mère lui a fait et allez le manger tous les deux sous un lit sans que personne ne vous voie…
De nombreuses études indiquent que la tendresse et la chaleur ont un effet positif sur le développement des enfants. Pour les gestes d'affection, un simple bisou ou câlin par jour suffit (pas besoin d'en faire plus que nécessaire). Votre enfant va se sentir aimé et va avoir beaucoup plus confiance en lui.