La mère intrusive : elle est toxique dans le sens où elle est étouffante. La mère intrusive s'immisce dans la vie de son enfant sans aucun scrupule et considère qu'elle en a tout à fait le droit car c'est dans son intérêt. Elle veut avoir son mot à dire sur tout ce qu'il entreprend.
«Ne plus voir, ne plus échanger, ne plus croire au changement, et essayer de s'apporter à soi-même, en étant adulte, ce dont on a manqué en étant enfant.» Il est possible de se libérer de l'emprise d'une mère toxique.
Mais cela reste rare car le plus souvent, la toxicité des familles ou des parents, vient de leurs dysfonctionnements individuels psychiques. En effet, une famille étant un ensemble d'individualités, chaque individualité peut être défaillante et ainsi, devenir toxique pour elle-même et pour les autres.
Il y a différents profils, commela mère intrusive, celle qui est autoritaire, la défaillante, la jalouse, la dominante... Souvent, cela découle de leur propre histoire personnelle. Elles ont pu manquer d'amour maternel et ne peuvent pas donner ce qu'elles n'ont jamais reçu.
Autre piste de réflexion, votre colère peut également provenir d'une trop grande satisfaction de vos désirs. En effet, si votre mère a tenté de combler toutes vos envies, vous pouvez vous en sentir encore dépendante. Dans les deux cas, vous essayez de vous détacher d'une force maternelle étouffante.
Le syndrome de la mauvaise mère amène de nombreuses femmes à se sentir constamment dépassées et coupables de ne pas s'intégrer dans le moule que la société attend et qu'elles assument.
Vous avez le sentiment que votre vie d'adulte aurait pu être nettement plus épanouissante si vous aviez eu des parents différents. Vous êtes particulièrement peiné. e lorsque vos parents critiquent vos choix, votre mode de vie. Leurs propos ont tendance à vous blesser profondément et de façon assez récurrente.
Les mères narcissiques qui se sentent accablées par la maternité négligent leurs enfants, elles leur mettent la honte et les critiquent, parfois parce qu'elles sont trop nécessiteuses ou enfantines. Elles sont elles-mêmes dans le besoin et ne peuvent pas subvenir aux besoins de leur enfant.
Se détacher de ses parents, c'est aussi devenir autonome. Si vous tenez à les mettre au courant, ne sollicitez pas leur avis, et agissez uniquement après avoir quitté votre ancien emploi. Ainsi, vous ne craindrez plus de subir une pression intense pour vivre selon leurs désirs en travaillant pour satisfaire leur égo.
"Un parent toxique, c'est un parent qui a été dominateur, critique, méprisant, manipulateur ou plus simplement démissionnaire et incapable d'offrir le moindre soutien à son enfant. Ces parents ne sont pas forcément coupables de sévices ou d'abus sexuels", définit au préalable la psychothérapeute.
De plus, une mère manipulatrice émotionnelle a tendance à être très critique, à être une menteuse, à sous-estimer les vertus des enfants et à maximiser les défauts en mettant toujours l'accent sur ce qui est mal fait, et en mettant en face l'absence possible (ou imaginée) de dévouement et d'amour.
Un épuisement profond, physique et émotionnel, qui n'est pas ou peu soulagé par un repos. Une distanciation progressive avec les enfants. Le parent ressent de moins en moins d'affect pour ses enfants et agit au quotidien comme un automate.
Non, il n'est pas obligé d'aimer sa mère du point de vue du devoir, si celle-ci lui nuit et ne lui porte elle-même aucun amour. Mais de là à dire qu'on peut réellement ne ressentir strictement aucun amour pour sa mère, quel que soit son comportement, il est plus compliqué d'y répondre.
Il est fréquent qu'un enfant rejette sa mère parce qu'il pense qu'elle préfère son frère ou sa sœur, en raison de situations répétées dans lesquelles la mère félicitait davantage l'autre, donnait des cadeaux à l'un et pas l'autre ou ne faisait pas attention à son enfant.
Quelles sont les éventuelles séquelles pour l'enfant? Un manque d'estime de soi. La mère ne lui donnant pas la sécurité affective dont il a besoin, il aura tendance à penser en grandissant qu'il n'est pas assez bien pour être aimé. Ces blessures peuvent être atténuées s'il peut créer un lien d'attachement avec le père.
Le manque de temps n'est pas la seule chose qui fait culpabiliser les parents. Le manque de patience (54%), mais aussi le stress (près d'un parent sur deux se déclare stressé, voire très stressé) sont en tête de liste.
Un comportement destructeur pour la fille
La mère jalouse peut également rabaisser systématiquement sa fille, l'empêcher de voir ses amis. Cette rivalité s'opère aussi dans les tenues vestimentaires, où "l'on ne sait plus qui est la mère et la fille", illustre Yves Morhain.
"Être une bonne mère, c'est être une mère suffisamment bonne”, disait Donald Winnicott, éminent pédiatre et psychanalyste anglais (1896-1971). Une mère sachant répondre aux besoins et désirs de son enfant, sans les ignorer... ni les devancer. Il faut le clamer haut et fort, la mère parfaite n'existe pas.