Après l'écoulement qui dure plus ou moins longtemps selon la gravité de la plaie et sa localisation, la plaie devient rouge. Cela fait partie de la première étape de cicatrisation que l'on nomme la phase inflammatoire. Avoir une cicatrice qui devient rouge est donc tout à fait normal à ce stade.
Prêter attention à l'aspect de la peau
Deux couleurs vous informent qu'une blessure cicatrise bien : si votre plaie superficielle est rouge, c'est un signe que la cicatrisation est en bonne voie. Si elle prend une teinte rosée et nacrée, votre blessure arrive en fin de cicatrisation !
L'application d'un produit spécial anti-cicatrice après la fermeture de la plaie, contenant du silicone et un actif hydratant, permet d'améliorer l'apparence des cicatrices en les rendant plus souples et plus lisses tout en réduisant rougeurs et démangeaisons.
L'infection, qui apparaît dans les jours qui suivent le traumatisme, se manifeste par une rougeur, une douleur et la présence éventuelle de pus. Elle est plus grave lorsqu'elle touche une articulation ou qu'elle s'accompagne d'autres signes (ganglions douloureux, fièvre).
Avoir une cicatrice qui devient rouge est donc tout à fait normal à ce stade. Après quelques jours, la peau commence à se réparer au niveau de la plaie. D'abord rouge, la cicatrice s'éclaircit peu à peu avec la présence de nouvelles cellules cutanées. Elle peut ainsi prendre une teinte rosée au fil du temps.
Les plaies avec infection locale ont tendance à présenter de larges plaques de fibrine dans le lit de la plaie, ce qui augmente le nombre des bactéries. La fibrine se reforme même après le débridement et le tissu de granulation peut avoir une couleur rouge foncé inhabituelle.
Quand faut-il laisser la plaie à l'air libre ? Si votre blessure est en phase de cicatrisation, vous devriez la laisser à l'air libre. En effet, en réduisant l'apport d'oxygène, vous pourriez favoriser la prolifération des bactéries qui aiment vivre « enfermées ».
La cicatrisation dure environ 21 jours et ne peut pas être accélérée. «Mais une cicatrice peut encore évoluer, se remanier longtemps. Il est donc difficile de juger de sa qualité avant six mois à un an», explique le Pr Marc Revol, chirurgien plastique (Hôpital Tenon, Paris).
Si la plaie est de couleur noire, elle présente probablement une nécrose. Le processus de cicatrisation est stoppé et le risque d'infection est très élevé. Un aspect jaunâtre doit aussi alerter. Les plaques d'agglomération de filaments empêchent de la même façon les fibroblastes d'agir au coeur de la plaie.
Plus d'un mois après l'intervention, la cicatrice est douloureuse, commence à s'épaissir, à durcir ou à démanger ? Il est nécessaire de consulter un médecin pour s'assurer qu'il ne s'agit pas d'une cicatrice dite « chéloïde » qui nécessite d'autres soins médicaux spécifiques.
Plusieurs situations exposent à un retard de cicatrisation : carences en certains nutriments (protéines, vitamines, etc.) ; infections, certaines causes cardiovasculaires, tabagisme, consommation importante et régulière d'alcool, radiothérapie, alitement, âge avancé, obésité, diabète.
Causes empêchant ou retardant la cicatrisation d'une plaie
Les infections dues à des bactéries, des champignons ou des parasites ont un effet négatif sur la cicatrisation. Des maladies du sang sous-jacentes telles qu'une anémie ou des troubles de la coagulation peuvent retarder la cicatrisation.
Une plaie à la jambe qui ne cicatrise pas ? Il s'agit peut-être d'une plaie variqueuse, autrement dit d'un ulcère variqueux. Elle survient au dernier stade de l'évolution d'une insuffisance veineuse chronique secondaire à des varices ou à des séquelles de phlébite.
Vous pouvez mélanger de l'eau de rose et de l'huile essentielle de santal avec de l'argile verte, cela créera une pâte à appliquer directement sur la cicatrice. Vous pouvez envelopper votre cicatrice d'un tissu afin de laisser poser ce cataplasme toute la nuit, puis au réveil, lavez ce mélange à l'eau tiède.
nettoyer la plaie : le nettoyage est essentiel pour accélérer la cicatrisation. Pour cela, il suffit de passer la plaie sous l'eau courante, à température ambiante ou tiède (sauf en cas de brûlure : l'eau doit être plus froide).
La Bétadine est un désinfectant, il détruit les germes pathogènes mais il n'aide pas à cicatriser.
Vos cellules construisent des "ponts" pour régénérer la peau
La couche extérieure de la peau (l'épiderme) et les cellules qui la forment ont trouvé un étrange moyen d'aider les plaies à se refermer : elles s'unissent pour former des "ponts".
Recouvrez la plaie d'un pansement adhésif prêt à l'emploi ou confectionné vous-même, avec une compresse stérile et un sparadrap. Cela favorise la cicatrisation en maintenant la peau humide. Pour les brûlures au deuxième degré, employez de préférence un pansement gras (ou « interface »).
Inversement, à l'air libre, la croûte se forme très vite et empêche les tissus de se régénérer correctement. Il en résulte alors une cicatrisation douloureuse, lente et un fort risque d'en conserver une trace indélébile sur la peau. Mais attention, tout cela ne fonctionne que si l'humidité est bien régulée.
Pendant combien de temps devrait-on porter un pansement? Tout dépend de la gravité et du type de blessure. Idéalement, il faudrait laisser la protection au moins 24 heures et continuer à en porter jusqu'à ce que la plaie se referme, ce qui peut prendre jusqu'à 72 heures, parfois davantage.
Les solutions antiseptiques sont des désinfectants cutanés avec activité antibactérienne, antivirale et antifongique à large spectre. Elles sont utilisées pour nettoyer ou irriguer les plaies infectées.
Ensuite, toutes plaies présentent les mêmes étapes de cicatrisation : la détersion, la granulation (bourgeonnement) et l'épidermisation. La détersion (phase de vascularisation) amorce le processus de cicatrisation pour permettre le bourgeonnement progressif de la plaie, vers sa fermeture.