Une plaie ou une excoriation peut être suivie de complications infectieuses. L'infection, qui apparaît dans les jours qui suivent le traumatisme, se manifeste par une rougeur, une douleur et la présence éventuelle de pus.
Lorsqu'une plaie guérit, de nouvelles cellules sont créées. Ces cellules migrent sous le bobo, où elles se joignent les unes aux autres et se contractent. Ces cellules « ferment » le bobo, en un sens. C'est justement ce mouvement, microscopique, mais bien présent, qui irrite les nerfs reconnaissant les démangeaisons.
Recouvrez la plaie d'un pansement adhésif prêt à l'emploi ou confectionné vous-même, avec une compresse stérile et un sparadrap. Cela favorise la cicatrisation en maintenant la peau humide. Pour les brûlures au deuxième degré, employez de préférence un pansement gras (ou « interface »).
Si la plaie présente des signes d'infection (rougeur, chaleur, douleur). Si la plaie ne cicatrise pas au bout de deux semaines. Si la plaie ne présente pas de caractère grave. Si 15 ou 112 est indiqué, appelez immédiatement le service d'aide médicale d'urgence (SAMU) en composant le 15 ou le 112.
L'infection, qui apparaît dans les jours qui suivent le traumatisme, se manifeste par une rougeur, une douleur et la présence éventuelle de pus. Elle est plus grave lorsqu'elle touche une articulation ou qu'elle s'accompagne d'autres signes (ganglions douloureux, fièvre).
Quand faut-il laisser la plaie à l'air libre ? Si votre blessure est en phase de cicatrisation, vous devriez la laisser à l'air libre. En effet, en réduisant l'apport d'oxygène, vous pourriez favoriser la prolifération des bactéries qui aiment vivre « enfermées ».
La cicatrisation dure environ 21 jours et ne peut pas être accélérée. «Mais une cicatrice peut encore évoluer, se remanier longtemps. Il est donc difficile de juger de sa qualité avant six mois à un an», explique le Pr Marc Revol, chirurgien plastique (Hôpital Tenon, Paris).
Causes empêchant ou retardant la cicatrisation d'une plaie
Les infections dues à des bactéries, des champignons ou des parasites ont un effet négatif sur la cicatrisation. Des maladies du sang sous-jacentes telles qu'une anémie ou des troubles de la coagulation peuvent retarder la cicatrisation.
nettoyer la plaie : le nettoyage est essentiel pour accélérer la cicatrisation. Pour cela, il suffit de passer la plaie sous l'eau courante, à température ambiante ou tiède (sauf en cas de brûlure : l'eau doit être plus froide).
Pour favoriser et accélérer la guérison de la plaie, appliquez quotidiennement la Pommade cicatrisante Elastoplast jusqu'à ce que la plaie soit complètement refermée, et recouvrez-la avec un pansement stérile Elastoplast ou une compresse si nécessaire.
Le processus de cicatrisation suit une lente évolution, quelque fois imprévisible, qui peut durer jusqu'à deux ans... La guérison des tissus cutanés peut être douloureuse, ou peut laisser des problèmes inesthétiques.
Lors de la cicatrisation, les cellules cutanées sont dans une hyperactivité telle que des sensations de démangeaisons ou de tiraillement peuvent survenir. Certaines crèmes permettent de les apaiser.
Plusieurs situations exposent à un retard de cicatrisation : carences en certains nutriments (protéines, vitamines, etc.) ; infections, certaines causes cardiovasculaires, tabagisme, consommation importante et régulière d'alcool, radiothérapie, alitement, âge avancé, obésité, diabète.
Inversement, à l'air libre, la croûte se forme très vite et empêche les tissus de se régénérer correctement. Il en résulte alors une cicatrisation douloureuse, lente et un fort risque d'en conserver une trace indélébile sur la peau. Mais attention, tout cela ne fonctionne que si l'humidité est bien régulée.
Le pus est plus ou moins épais et grumeleux. Il est susceptible de former un abcès dans une cavité ou dans un tissu, et peut aussi être présent dans un mucopus (exsudat abondant contenant du pus), lors d'une rhinorrhée (écoulement avec infection des voies respiratoires), par exemple.
Une plaie à la jambe qui ne cicatrise pas ? Il s'agit peut-être d'une plaie variqueuse, autrement dit d'un ulcère variqueux. Elle survient au dernier stade de l'évolution d'une insuffisance veineuse chronique secondaire à des varices ou à des séquelles de phlébite.
Les quatre signes essentiels de l'inflammation sont la chaleur, la rougeur, la douleur, et la tuméfaction. C'est le début d'un cycle bactérien stéréotypé au sein de la plaie qui va permettre et même favoriser la cicatrisation.
Écoulement apparaissant précocement à la surface d'une plaie lors de la phase inflammatoire, l'exsudat est une réponse normale de l'organisme. Le plus souvent utile, tout excès ou, au contraire, trop peu d'exsudat, peut être problématique, d'où l'importance d'une prise en charge adéquate des plaies exsudatives.
Vous pouvez mélanger de l'eau de rose et de l'huile essentielle de santal avec de l'argile verte, cela créera une pâte à appliquer directement sur la cicatrice. Vous pouvez envelopper votre cicatrice d'un tissu afin de laisser poser ce cataplasme toute la nuit, puis au réveil, lavez ce mélange à l'eau tiède.