dans les cellules, votre ruche est morte de faim. Soit elles n'ont pas eu la possibilité d'amasser suffisamment de réserves avant l'hiver, soit vous avez été un peu trop gourmand au mo- ment de la récolte. Pensez à laisser 8 à 15 kg de miel à l'automne selon la rigueur de votre hiver et la race d'abeilles.
Les problèmes de l'apiculture
Nous savons aujourd'hui que les abeilles meurent principalement à cause du varroa, des carences en nourriture du à la disparition des haies ou encore au réchauffement climatique, aux frelons asiatique ou encore aux pesticides.
Pour augmenter les chances d'unification, l'apiculteur peut brouiller les pistes en perturbant les phéromones de chaque colonie. En effet la personne peut placer des bandelettes imprégnées d'huile essentielle d'eucalyptus ou pulvériser toutes les abeilles avec une solution sucrée mélangée à de l'huile essentielle.
Ce qui tue les abeille
Cette surmortalité est mondiale et s'explique par une conjonction de plusieurs facteurs : maladies, dégâts du frelon asiatique, dérèglement climatique, monoculture et, surtout, pesticides et produits phytosanitaires...
On ne l'explique pas tout à fait, mais il pourrait être l'effet combiné de maladies, de la pollution (de la terre et de l'air), des pesticides (particulièrement les néonicotinoïdes qui auraient pour effet de désorienter les abeilles), des parasites (comme l'acarien Varroa Destructor), des variations climatiques, des ...
D'autres causes ont été suggérées, le manque de diversité génétique chez les abeilles domestiques, la suppression du système immunitaire ou le stress provoqué par les changements climatiques, par les produits chimiques ou par les pesticides. Plusieurs pathogènes sont aussi montrés du doigt, dont le virus IAPV.
Parce que les abeilles sont très dépendantes des conditions météorologiques, elles ne quittent la ruche pour former un nouvel essaim que par une belle après-midi ensoleillée, après avoir empli leur estomac de toute la nourriture qu'elles pouvaient ingurgiter pour être prêtes à se passer de ruche pendant trois jours, s' ...
En cas de décès d'une colonie, désinfectez entièrement l'intérieur de la ruche à la flamme d'un chalumeau avant d'installer un nouvel essaim. Ceci permettra de détruire les spores et les bactéries pour qu'ils n'infectent plus la nouvelle colonie.
Les acariens Varroa (connus sous le nom de Varroa Destructor) sont des parasites externes des abeilles adultes et du couvain des abeilles. Les acariens femelles adultes sont visibles à l'œil nu. Ils sont plats, de couleur rouge-brun et de forme ovale.
Nourrir les abeilles
À l'approche de l'hiver, si la ruche semble mal approvisionnée, compléter le garde-manger avec du miel, un sirop de nourrissement lourd ou du candi. Agir de même au sortir de l'hiver car, à cette période, la colonie a besoin d'environ 10 kg de miel pour se remettre au travail.
distribuez un nourrissement solide type candi. Par contre, dans le but de stimuler la ponte de la reine, une petite dose d'un sirop peu concentré simule une miellée. De plus, hors période de rentrée de nectar, les butineuses quit- teront la ruche le jabot chargé de ce sirop en vue d'agglomérer les pelotes de pollen.
Les abeilles d'hiver assureront la survie de la ruche
La nature des abeilles qui naissent à l'automne change également, ce sont les abeilles d'hiver. Alors que les abeilles de printemps et d'été sont spécialisées dans la récolte des nectars des fleurs, les abeilles d'hiver sont adaptées pour résister à l'hiver.
Des ressources insuffisantes peuvent pousser une colonie, ou une partie, à déserter la ruche. Si la ruche ne contient pas assez de miel et de pollen lorsque l'hiver arrive, la colonie n'aura pas assez de ressources pour survivre à l'hiver.
Nous nous réjouissons du retour des abeilles en France, mais le constat est alarmant, chaque année elles reviennent de plus en plus tôt : En 1989 : la migration avait lieu à la mi-mai. En 2019 : la migration a eu lieu fin mars.
Savoir si une colonie est forte ou faible est nécessaire pour orienter la conduite du rucher selon que l'on vise la production du miel, la production d'essaims, que l'on propose ses colonies à la pollinisation. Le premier indicateur est au trou de vol, on y voit l'abondance des butineuses.
Des abeilles entrent et sortent mais aucune pelote de pollen et une faible activité témoignent d'un dysfonctionnement. L'entrée et la planche de vol sont sales et maculées de petits points de cire. Traces de cire autour du trou de vol. Cette colonie est morte et est soumise à un pillage.
La première visite de l'apiculteur appelée “la visite du printemps”, doit se passer au moment propice : par temps calme et au moins 15°C. A la fin du mois de mars si la température est assez réchauffée, l'apiculteur pourra procéder à la visite générale des ruches.
Pour le bien-être des abeilles il est judicieux de changer 2 à 3 cadres de la ruche à chaque printemps. C'est une opération importante pour prévenir des différentes maladies des abeilles. Il ne faut pas s'inquiéter sur le remplissage, les abeilles travailleront sur les nouveaux cadres rapidement avec des cires neuves.
Il existe des signes annonciateurs d'un essaimage éventuel à venir. Parmi ces indices : Le ralentissement de l'activité d'une colonie forte au demeurant, ou un manque de dynamisme général. Un groupement d'abeilles, formant une grappe immobile au niveau de la planche d'envol sera également un signe annonciateur.
Une visite régulière des ruches permet de détecter un essaimage imminent. La période d'essaimage se situe en général à la fin du printemps ou au début de l'été. A cette période, le couvain s'étoffe et la colonie peut avoir besoin de plus de place pour se développer.
Au printemps, la ruche reprend son essor.
Les abeilles sortent de la ruche quand la température extérieure atteint 11 à 12 °C. Elles recommencent à butiner dès les premières floraisons. La reine reprend ses pontes : peu à peu, de jeunes générations d'abeilles remplacent celles de l'hiver.
D'après des chercheurs, lorsque les températures sont trop élevées, les abeilles se donnent la mort en expulsant spontanément leur abdomen. En Colombie-Britannique, au Canada, des chercheurs ont observé des abeilles se donner la mort lors de chaleurs extrêmes.
Le dard rétractile, situé à l'arrière de son abdomen, est barbelé. Ceci lui permet de rester planté dans la peau des mammifères, mais pas des autres insectes. Lorsque le dard est retenu, l'abeille ne peut se libérer qu'en se séparant de tout son appareil venimeux. Ainsi éviscérée, elle mourra quelques heures après.
Il a des petites dents comme un harpon qui facilitent sa pénétration dans notre peau, mais qui l'empêchent de ressortir. Après la piqûre, quand l'abeille veut se dégager, son dard reste accroché dans notre peau. Sa glande à venin est arrachée et son abdomen se déchire, mais l'abeille ne meurt pas immédiatement.