Égérie des Girondins puis, plus tard, des Romantiques ; elle fut une des figures de la Révolution française et joua un rôle majeur au sein du parti girondin. Elle poussa son mari, Jean-Marie Roland de La Platière, au premier plan de la vie politique de 1791 à 1793.
Elle ne revendique pas une place prépondérante des femmes en politique et s'en tient elle-même au rôle discret d'inspiratrice de la politique girondine. Ainsi, dans ses Mémoires, à propos de ses salons, elle écrit : « je savais quel rôle convenait à mon sexe, et je ne le quittai jamais.
Jugée le 8 novembre 1793 pour avoir participé à la conspiration contre la République, Madame Roland est condamnée à mort et exécutée le soir même sur l'échafaud.
Madame Roland est elle-même incarcérée. Accusée d'avoir encouragée l'insurrection fédéraliste de l'été 1793 pendant laquelle plusieurs départements se révoltent contre la Convention montagnarde, elle est traduite en justice le 8 novembre 1793. Après un procès expéditif, elle est condamnée et exécutée le même jour.
Particulièrement brillante, elle reçoit une éducation de haut niveau. Lorsque survient la Révolution, elle s'implique avec enthousiasme dans le mouvement. Elle y joue un rôle clé, par l'intermédiaire de son mari, Jean‑Marie Roland, élu député puis nommé ministre, en corédigeant notamment tous ses discours.
1) ce qui laisse entendre que Mme Roland est issue d'un milieu social aisé (petite bourgeoisie). Mme Roland est impliquée dans les affaires de la Révolution. En effet, elle tient un salon chez elle à Paris où elle reçoit des acteurs politiques de la Révolution tels que Jacques Pierre Brissot (doc. 2, l.
Installée à Paris avec son mari (1791), elle fut, plus que lui, la conseillère et l'âme du mouvement girondin, dont les membres, tels Barbaroux, Buzot, Brissot, Condorcet, Pétion de Villeneuve, se réunissaient dans son salon. Son influence et son rôle furent considérables lors du ministère girondin (mars-juin 1792).
Les femmes se montrent particulièrement actives durant la Révolution française. Bien qu'elles soient exclues des assemblées politiques, elles participent aux événements révolutionnaires et certaines d'entre elles se réunissent dans des clubs pour porter des revendications.
Manon Roland est accusée de s'être détournée de sa nature de mère en délaissant sa fille, Eudora, née en 1781. Cette républicaine convaincue est ici comparée aux femmes aristocrates de l'Ancien Régime, régulièrement attaquées pour avoir renoncé à leur maternité en confiant leurs enfants à des nourrices.
Elles participent à la vie politique dans les assemblées de section, au sein de clubs masculins ou en créant des clubs féminins. La sociabilité et la parole publique devenant politiques, les femmes jouent ainsi leur rôle dans la constitution de l'opinion publique, dans les stratégies et les luttes pour le pouvoir.
Nom donné à deux périodes de la Révolution française : la première Terreur (10 août-20 septembre 1792) et la seconde Terreur (5 septembre 1793-28 juillet 1794).
Installée à Paris avec son mari (1791), elle fut, plus que lui, la conseillère et l'âme du mouvement girondin, dont les membres, tels Barbaroux, Buzot, Brissot, Condorcet, Pétion de Villeneuve, se réunissaient dans son salon. Son influence et son rôle furent considérables lors du ministère girondin (mars-juin 1792).
Soupçonnée, à tort, d'avoir été à la tête des femmes à Versailles en octobre 1789, elle retourne en mai 1790 dans son pays natal. Mais sa réputation a franchi les frontières et, en février 1791, elle est enlevée par des émigrés et emprisonnée dans une forteresse autrichienne.
Cette loi ordonnait l'arrestation de tous les ennemis avoués ou susceptibles de l'être de la Révolution (nobles, parents d'émigrés, fonctionnaires destitués, officiers suspects de trahison, et accapareurs).
Fidèle à son (vieux) mari quoique très éprise d'un autre, esprit des Lumières, révolutionnaire passionnée et âme des Girondins, elle veut partager leur sort et tient tête au terrible Danton, avec un courage tranquille jusqu'à l'échafaud.
Elles ont désormais le droit de signer des contrats, d'entrer en justice, de se marier sans autorisation parentale et d'agir sans l'accord d'un homme. Votées entre 1791 et 1794, les différentes lois sur les successions placent les femmes à égalité avec les fils de famille.
Pendant la Révolution française, les députés de l'Assemblée législative de 1791 les plus à gauche prirent le nom de montagnards (formant le groupe de la Montagne), alors que les députés des bancs les plus modérés prenaient le nom de Plaine ou de Marais.
Pendant la Révolution, un groupe politique mené par des députés de la Gironde, partisans d'une organisation fédérale de l'Etat qui venait de naître, prit le nom de Girondins. D'abord alliés à Robespierre, ils s'en séparèrent et leur chute fut précipitée lors d'une insurrection en partie contrôlée par les Montagnards.
Exclues des grands clubs comme les Cordeliers et les Jacobins, les femmes créent leurs propres lieux de sociabilité révolutionnaire. À l'origine philanthropiques, ils sont un lieu d'apprentissage de la parole, de la politique. Entre 1789 et 1793, on compte à Paris et en province 56 clubs féminins.
En août 1789, la Déclaration des Droits de l'homme et du citoyen est proclamée. Mais l'égalité des citoyens est apparente car les femmes sont encore écartées de certains domaines de la vie : elles ne peuvent pas exercer de fonction politique, ne peuvent pas voter, etc.
Les femmes obtiennent un certain nombre de droits au cours des premières années de la Révolution, entre 1789 et 1793. Les législateurs révolutionnaires leur confèrent une véritable existence civile : des droits civils et une personnalité juridique propre leur sont reconnus.
Madame Roland, épouse d'un haut fonctionnaire, Jean-Marie Roland, (ministre de l'Intérieur) est une femme instruite acquise aux idées des Lumières, maniant avec intelligence la plume et le verbe. Elle est partisane d'une République modérée. Elle organise un salon où sera élaborée la politique girondine.
Intéressée par les mathématiques, elle correspond avec avec l'économiste Jean Marie Roland de la Platrière, qu'elle épouse en 1780 et suit à Lyon où il est inspecteur des manufactures. Acquise aux idées des Lumières, elle écrit des articles dans le Courrier de Lyon.