Cette situation peut être causée par un certain nombre de facteurs, notamment une augmentation du nombre d'offres d'emploi, une diminution du nombre de personnes disponibles pour travailler ou un changement dans les compétences requises pour les emplois disponibles.
Problème d'attractivité des métiers
En cause, selon lui, les conditions de travail : « Une étude de la Darès, montre qu'un quart des difficultés de recrutement sont liées à l'attractivité des métiers », précise-t-il.
Infirmiers, aides-soignants, conducteurs de bus, mécaniciens auto, vendeurs, couvreurs, serveurs ou cuisiniers... de très nombreux métiers souffrent en effet d'un manque de main d'œuvre et malgré leurs besoins, les employeurs ne parviennent pas à recruter des candidats.
Les mauvaises conditions de travail qui rebutent le plus les actifs, selon les employeurs interrogés, sont à la fois physiques et psycho-sociales. D'un côté, les postes qui impliquent des “charges lourdes, du bruit, un travail répétitif, des agents chimiques dangereux, etc.” peinent fortement à recruter.
Manque de compétences techniques
Les entreprises précisent que les profils jugés inadéquats s'expliquent pour 64% des cas par un «manque d'expérience professionnelle», mais également par une «insuffisance de formation» tandis que le «manque de motivation» des candidats représente 63%.
Développeur intégrateur. Chef de projet Big Data/Intelligence artificielle. Architecte. Expert/Consultant Big Data.
Ce stress peut être transformé en quelque chose d'utile et en signal d'alarme d'une situation qui ne convient pas. Il peut s'agir d'un problème d'orientation professionnelle, de place dans l'entreprise, ou bien d'un manque de confiance en soi.
Des résonances transgénérationnelles
Une fois le caractère stéréotypant de l'affirmation déconstruite, il reste en effet que certains jeunes n'expriment aucun souhait d'entrer dans la vie professionnelle, se désintéressent de leur avenir quand ils ne rejettent pas le monde du travail dans son ensemble.
Et le métier qui remporte la palme du métier le plus agréable est… l'ingénieur informatique ! Derrière ce titre se cachent des réalités très différentes, suivant que l'entreprise est une PME ou un grand groupe du CAC 40.
les métiers du tertiaire : comptables, informaticiens, commerciaux sont les métiers qui proposeront le plus de recrutement en 2023, suivis par les services aux entreprises, comme la sécurité ou le nettoyage des locaux.
Cette année, c'est LVMH qui devrait être le plus gros recruteur du secteur industriel avec 16.700 recrutements prévus contre 9500 en 2021. Le géant français du luxe va devancer la SNCF (16.000 contre 13.000 l'année passée), Vinci (12.000) et Capgemini (9500).
Les métiers de couvreurs, aides à domicile et aides ménagères ainsi que les pharmaciens ont le plus de difficulté à recruter. En cinq ans, le taux de difficulté pour recruter s'est «particulièrement accentué» pour certaines professions, révèle l'enquête menée auprès de 2,4 millions d'établissements.
On parle de métiers en tension lorsque les entreprises n'arrivent pas à pourvoir leurs offres d'emplois par manque de candidats. Ces tensions peuvent être liées à un manque de formation des candidats, ou bien à un manque d'attractivité du métier en question.
- Évaluer les coûts exorbitants associés au roulement de la main-d'œuvre. - Définir les pratiques qui vous permettront de garder vos employés. - Bâtir un plan d'attraction grâce à une approche marketing RH.
Le salaire : facteur de choix principal des cadres en entreprise. Le principal critère pour attirer les cadres en entreprise et les fidéliser reste le salaire. La guerre des talents se monnaie et les entreprises doivent mettre la main au portefeuille si elles veulent recruter les meilleurs d'entre eux.
Consultant, DAF, avocat : un trio triomphant !
Le conseil en stratégie est l'un des secteurs les plus rémunérateurs, sans grande surprise.