Le point de départ des disputes est généralement la rivalité et la jalousie. L'un des enfants se sent “inférieur”, moins aimé, voire rejeté. Ces sentiments laissent place à une rivalité entre enfants. Cette jalousie peut naître des paroles des parents ou de la famille.
La première chose à faire, c'est de ne jamais comparer les enfants entre eux. Chaque enfant est différent, et chacun a ses qualités ! Ensuite, veiller à personnaliser la relation : cela veut dire passer du temps avec les uns et les autres, chacun leur tour.
Ne pas crier plus fort que lui
De fait, il est important de ne pas réagir aux cris de votre enfant en criant à votre tour. Adopter une voix douce et apaisée permettra à votre enfant de s'adapter et de se concentrer sur celle-ci afin d'arriver petit à petit à se calmer.
On propose généralement, dans les livres et les formations sur l'opposition, des systèmes de récompense ou l'utilisation des mesures punitives afin de « casser » leur comportement.
Soyez proactif. La prévention et la résolution précoce sont les moyens les plus efficaces. Quand un problème survient, écoutez et réfléchissez à la situation. Songez à la façon dont vous pouvez traiter des problèmes difficiles avant qu'ils ne dégénèrent en conflit.
Les frères et sœurs se disputent pour trouver leur place dans la famille et dans la vie. Il y a une bonne raison aux conflits entre frères et sœurs. Les disputes leur permettent de se faire une place dans la vie. C'est leur façon de négocier leur rôle pour leur développement futur et d'apprendre à se connaître.
Les sentiments de jalousie et de rivalité entre frères et soeurs sont source de conflits surtout si leur différence d'âge est minime. En effet, les enfants plus rapprochés en âge ont souvent un besoin d'attention et des champs d'intérêt semblables.
Un enfant qui tape
C'est là qu'il peut avoir des gestes violents envers son frère ou sa sœur car c'est une manière d'exorciser ce mal-être : « Comme la jalousie est un sentiment désagréable, l'enfant va vouloir s'en débarrasser.
Il devrait faire au moins 60 minutes d'activité physique par jour. Allez faire des marches, jouez au parc ou faites des jeux de ballon avec lui. Des sports qui favorisent le contrôle de soi, comme les arts martiaux, peuvent aussi être bénéfiques pour sa concentration.
Rire quand vous le grondez est pour lui une manière de se protéger : “C'est une réaction de défense, pour ne pas recevoir l'émotion négative que le parent envoie. C'est une façon d'esquiver le reproche. Parfois, il n'y a rien d'autre à comprendre”, précise l'experte. Il libère une tension.
La rivalité dans la fratrie
La rivalité fraternelle fait partie de l'apprentissage du vivre ensemble. La rivalité entre les enfants s'explique parfois par l'envie de réparation des parents dans leur façon d'éduquer leurs enfants. Le sexe et les écarts d'âge jouent moins que la nature des relations en elle-même.
Les conflits naissent souvent de situations de crises: incompréhension des familles, manque de communication, saturation des équipes. En conséquence, l'expression de la souffrance peut se faire dans un climat de violence.
Les conflits répétés et excessifs des parents augmentent de façon importante leur stress et provoquent chez eux des réactions diverses : problèmes de sommeil ou d'alimentation, nervosité importante, pleurs plus fréquents, agressivité, retrait social, problèmes de comportement, difficultés à apprendre.
Si votre enfant, habituellement gai et souriant, change d'attitude et présente régulièrement un ou plusieurs des signes suivants, il est possible qu'il souffre de troubles du comportement : Il a des troubles de conduite (attitude agressive, colérique, anxieuse, provocatrice) Il est hyperactif.
Lorsqu'un enfant est insolent, appliquez une sanction et expliquez-lui les conséquences. Lorsque l'insolence de l'enfant perdure, expliquez-lui clairement quelles seront les conséquences. Le but n'est pas de punir l'enfant, mais de l'aider à comprendre son comportement et à mieux le gérer.
Seul un médecin psychiatre ou pédopsychiatre est habilité à poser un diagnostic médical. Il prendra le temps, sur une ou plusieurs consultations, de comprendre les symptômes de l'enfant. Habituellement, les rencontres se déroulent en présence de ses parents.
Comment intervenir quand votre enfant argumente? Essayez de comprendre pourquoi votre enfant argumente. Encouragez-le à parler de ce qu'il veut et à mettre des mots sur ses émotions. Cela vous aidera à mieux comprendre sa réaction.
Nous avons des émotions bloquées et les voir chez nos enfants nous exaspère/frustre. Nous nous interdisons d'exprimer nos émotions et ne supportons donc pas celles de nos enfants. Nous ressentons une émotion à la place d'une autre : la colère se déclenche pour cacher une ancienne tristesse par exemple.
Des changements à effectuer. Dans l'immense majorité des cas, l'ingratitude des enfants provient surtout de la manière dont ils sont éduqués et des valeurs qui leur sont inculquées. C'est bien connu, les jeunes apprennent par l'exemple et par l'habitude.
Il ne faut pas crier mais se faire comprendre. Il est essentiel de se mettre à la hauteur de l'enfant pour lui parler et de capter son regard même si cela implique de lui tenir le visage. Chez les plus jeunes, il ne faut pas uniquement punir. L'apprentissage des règles passe surtout par des explications.