Si les associés ne souhaitent pas distribuer de dividendes, les bénéfices peuvent être affectés en réserves. Ces bénéfices mis en réserves pourront servir à autofinancer le développement de l'entreprise, être incorporés au capital social ou bien ils pourront être distribués sous la forme de dividendes plus tard.
Lorsqu'une entreprise fait des bénéfices, elle a deux possibilités : perfectionner ses produits et en développer d'autres, ou alors, si elle estime ne pas pouvoir réinvestir ce bénéfice de manière rentable, redistribuer l'argent aux actionnaires en distribuant un dividende ou en rachetant ses propres actions.
Ce qu'on appelle “réserves” d'une entreprise sont des montants qui font partie du passif du bilan de l'entreprise, correspondant au cumul des bénéfices des exercices antérieurs (résultats nets de la période, soit bénéfices nets moins pertes nettes) qui n'ont été ni redistribués aux propriétaires de l'entreprise ( ...
Ces réserves permettent notamment à la société de conserver un niveau élevé de capitaux propres afin notamment de rassurer les investisseurs ou les créanciers. Les statuts peuvent fixer librement le montant de la dotation (pourcentage, montant fixe...).
Il existe 3 types de réserve : la réserve légale, qui est une réserve obligatoire et qui dépend de la loi, la réserve statutaire, qui dépend des statuts de l'entreprise et la réserve facultative.
L'affectation du résultat est le traitement donné aux bénéfices ou pertes générées lors d'un exercice comptable. L'entreprise dispose de moyens d'affection des résultats qui sont principalement : la distribution de dividendes et le report à nouveau en cas d'exercice bénéficiaire.
Une réserve de trésorerie est une solution de financement permettant à une personne de disposer d'argent disponible après l'ouverture d'un compte open ou compte renouvelable auprès d'un établissement de crédit.
Le bénéfice est un résultat comptable positif dégagé par une entreprise sur un exercice de 12 mois. Lorsque la différence entre les produits et les charges d'une société est positive, son résultat net affiche un bénéfice. Quand cette différence est négative, on parle de déficit ou de perte.
En général, la répartition des bénéfices entre les associés s'effectue proportionnellement à leur participation dans le capital social. Toutefois, les statuts peuvent prévoir une répartition différente.
Résultat = Chiffre d'affaires – Charges
Si ces charges sont inférieures au chiffre d'affaires, le résultat est positif. On parle alors de bénéfice. Si elles sont supérieures au chiffre d'affaires, le résultat est négatif. On dit qu'il y a une perte.
Dans le bilan de l'entreprise, les réserves sont inscrites dans le passif (Compte de classe 1). Elles vont faire partie des capitaux propres de l'entreprise avec le capital social et le report à nouveau. Elles sont considérées comme des ressources financières de l'entreprise.
Les réserves d'une société ne peuvent être distribuées qu'à l'occasion d'une assemblée générale extraordinaire et sous réserve que la société remplisse certaines conditions. L'attributaire des dividendes diffère selon que les parts sociales sont démembrées ou non.
Il existe trois types de réserves : les réserves légales, les réserves statutaires et les réserves facultatives.
La solution pour ne pas payer d'impôt sur les dividendes perçus est de détenir ces actions par le biais d'une assurance-vie. Toutes les opérations à l'intérieur de cette assurance-vie seront exonérées d'impôt jusqu'au moment où on décide de sortir de l'argent.
Le profit (aussi appelé le bénéfice) est principalement constitué du résultat d'exploitation de l'entreprise au cours d'une période donnée (entre le 1er janvier et le 31 décembre de l'année courante, par exemple).
Le capital social permet donc, dans une certaine mesure, de rassurer les partenaires d'une société (clients et fournisseurs essentiellement). Plus le capital est élevé, plus ils disposeront de garanties et donc plus ils seront psychologiquement prêts à travailler avec une entreprise.
Pourquoi mettre le bénéfice au passif du bilan ? Le passif du bilan répertorie l'ensemble des dettes de la structure. Il y a le « vraies » dettes, celles qui concernent les tiers (fournisseurs, banques, salariés, état, etc.) et les « fausses » dettes qui sont dues auprès des associés.
Le bénéfice ou la perte de l'exercice est un compte de bilan à part entière : Le bénéfice apparaît au crédit du compte 120 « Résultat de l'exercice (bénéfice) » ; La perte apparaît au débit du compte 129 « Résultat de l'exercice (perte) ».
Le seuil de rentabilité correspond au niveau de chiffre d'affaires au-delà duquel l'entreprise commence à réaliser un bénéfice.
Sa formule : chiffre d'affaires = prix de vente * quantité vendues. Le chiffre d'affaires peut se calculer pour n'importe quelle période, cela dit il est souvent calculé de façon mensuelle, trimestrielle et annuelle. Cette notion est le premier indicateur de performance des ventes d'une entreprise.
Le bénéfice imposable s'entend du bénéfice net réalisé au cours de l'année civile d'imposition. Le bénéfice net est égal à l'excédent des recettes totales (produit brut) sur les dépenses nécessitées par l'exercice de la profession, prévu par le 1 de l'article 93 du code général des impôts (CGI).
On le calcule ainsi : Bénéfice distribuable = bénéfice de l'exercice - report à nouveau de l'exercice n-1 si débiteur - dotation à la réserve légale + report à nouveau de l'exercice n-1 si créditeur. Rappel : la réserve légale doit être égale à 10 % du capital de la société.
Les réserves doivent constituer l'équivalent d'une photographie de la marchandise livrées: elles doivent faire apparaître avec netteté la nature et l'importance du dommage. Les réserves doivent être nettes et précises.
La réserve statutaire est une réserve facultative. Ce sont les associés de la société qui décident des modalités de sa constitution au sein des statuts. À chaque fois que les conditions sont réunies, la société est obligée de constituer la réserve en suivant les modalités statutaires mentionnées.