Madame Bovary, c'est l'impossibilité de l'amour dans la société bourgeoise. Elle peut trouver un mari, bien sûr, un amant, évidemment, mais un amoureux inutile d'y compter. Le malheur d'Emma se résume simplement, elle vaut mille fois mieux que les hommes, que dis-je, que la société qui l'entoure.
Le procureur impérial, Monsieur Pinard reproche à l'auteur l'adultère; le délit évoqué est «l'outrage à la morale publique et à la religion». Le procureur Pinard dénonce le réalisme. Mais c'est aussi un réquisitoire contre la forme du roman de Gustave Flaubert.
Elle vivra dans l'espoir et l'avenir, si bien qu'elle ne vivra pas vraiment. Elle fondera ses espoirs sur des relations qui avorteront, toujours ternies par la réalité du quotidien dont elle ne sait se satisfaire.
Flaubert montre sa vision pessimiste sur la vie à cette époque dans son roman réaliste Madame Bovary publié en 1857 et dans ses autres œuvres. Ses thèmes, comme par exemple la condition de la femme à l'époque, sont inspirés de la vie réelle.
Les passages incriminés de Madame Bovary sont clairement considérés comme de mauvais goût et portant atteinte à la morale publique et religieuse et aux bonnes mœurs ; pas assez toutefois pour mériter une condamnation.
Mais à peine la parution faite, Flaubert, Laurent-Pichat et l'imprimeur sont accusés d' « outrage à la morale publique et religieuse et aux bonnes mœurs », pour ce roman aux descriptions jugées trop lascives et réalistes.
Pinard (qui, quelques années plus tard, prononcera un réquisitoire contre Les Fleurs du Mal de Charles Baudelaire). Flaubert sera relaxé. - Cet extrait est le dénouement. Acculée par ses dettes, Emma s'est empoisonnée au cyanure.
Quand Emma Bovary et son amant Léon se retrouvent pour la première fois, tous les deux, à Rouen, « ce furent trois jours pleins, exquis, splendides, une vraie lune de miel.
Madame Bovary a environ 166 ans.
"Madame Bovary, c'est moi." Une telle phrase, probablement apocryphe, n'a jamais été trouvée dans les écrits de Flaubert. Ce dernier a même écrit le contraire : "Bovary aura été un tour de force inouï : sujet, personnage, effets, etc.
Etre dans l'action pour surmonter le Bovarysme
Au lieu de gâcher son temps à envier la vie des autres, on devrait imaginer comment améliorer la sienne. Le temps est venu de faire le point sur soi et de se poser les bonnes questions : - Est-ce que je suis épanouie dans ma vie amoureuse ?
A la recherche d'un bonheur idéalisé : le bovarysme, entre insatisfaction et désillusion. Emma balance entre idéal et médiocrité quotidienne. La répétition des désillusions accroît le sentiment d'échec. Emma ne croit pas pouvoir trouver le bonheur dans la réalité.
Gustave Flaubert dénonce deux choses : l'insatisfaction que les gens peuvent ressentir pour leur quotidien normal. Il critique le fait qu'on a tendance à toujours vouloir plus : être plus riche, vouloir une vie plus exaltante, rencontrer plus de gens, être plus puissant.
Emma s'ennuie, Flaubert s'ennuie donc le lecteur s'ennuie. Les personnages n'ont rien d'héroïque, la campagne est plate, il ne s'y passe rien, Monsieur Lheureux arnaque les gens, Charles rate l'opération de la jambe d'Hippolyte et Emma finit par mourir dans d'atroces souffrances.
Je vais donc répondre à vos questions : Madame Bovary n'a rien de vrai. C'est une histoire totalement inventée. Je n'y ai rien mis ni de mes sentiments, ni de mon existence. » Trois mois plus tard, le 4 Juin 1857, Flaubert écrivait de même : «Aucun modèle n'a posé devant moi.
Il s'agit d'une œuvre majeure de la littérature française. L'histoire est celle de l'épouse d'un médecin de province, Emma Bovary, qui lie des relations adultères et vit au-dessus de ses moyens, essayant ainsi d'éviter l'ennui, la banalité et la médiocrité de la vie provinciale.
Elle s'appelle Emma Bovary et son histoire est célèbre. Amoureuse de l'amour, elle a vécu d'illusions, trompé son mari et ruiné son ménage. Dans un geste de désespoir, elle se tue en absorbant une forte dose d'arsenic – c'est du moins ce que prétend Flaubert.
Mais, assez rapidement, Rodolphe, blasé et mondain, s'ennuie des affections exigeantes d'Emma. Refusant de s'enfuir avec elle, il la quitte.
Très modeste employée d'une filature, donc, Berthe Bovary rencontre un jour un jeune homme qui se trouve être Napoléon Homais, le fils du pharmacien. Il remet à Berthe le roman Madame Bovary. Celle-ci, aussitôt la lecture faite, s'empresse de courir chez l'auteur, Flaubert.
Elle retrouve Léon, mais elle se lance dans des dépenses luxueuses, et bientôt, accablée de dettes, de fatigue et de remords, elle se suicide à l'arsenic. Charles Bovary ne tarde pas à la suivre dans la mort, laissant orpheline la petite Berthe.
C'est un anti-héros qui échoue à la fois dans sa vie professionnelle, comme médecin de campagne, et dans sa vie sentimentale comme époux d'Emma Bovary née Rouault, femme romanesque, infidèle et insatisfaite qui finit par se suicider.
Charles Bovary réside à Tostes avec sa femme, une veuve tyrannique de 45 ans qu'il a épousée sous la pression de sa mère.
Le projet en lui-même peut paraître surprenant car tous les lecteurs du roman d'Agatha Christie, comme tous ceux d'ailleurs qui, sans l'avoir lu, ont fréquenté les manuels de narratologie, savent que c'est le narrateur, le docteur Sheppard, qui est le coupable.
Insatisfaction et désillusion : le bovarysme
Emma ne croit pas pouvoir trouver le bonheur dans la réalité. Elle n'accorde d'intérêt quaux êtres de fiction. Le drame d'Emma c'est de se faire toujours des illusions sur elle-même, ses sentiments, de croire qu'elle vit des sentiments qu'elle n'éprouve pas.
Le narrateur est intérieur au récit. Il est lui-même l'objet du récit.