Si Jourdain fait rire, Molière dénonce tout de même le système de classes qui existe à la cour de France. Il insiste sur l'injustice que cela crée. Il dénonce également le comportement des bourgeois qui cherchent absolument à devenir noble et se mettent à imiter tout et n'importe quoi.
Molière, critique de la société de son temps
Dans Le Bourgeois gentilhomme par exemple, il se moque d'un riche bourgeois qui tente d'imiter le comportement des nobles. Dans Le Tartuffe, il crée la polémique en dénonçant les faux dévots, ces personnes qui se disent très religieuses mais sont en fait très hypocrites.
Louis XIV demande à Molière d'écrire une pièce de théâtre pour se moquer de l'ambassadeur ottoman Suleiman Aga, qui manqua de respect à ses hôtes en novembre 1669, lorsqu'il fut reçu à la cour de France à Versailles.
Résumer le message ou la morale du Bourgeois gentilhomme à l'idée selon laquelle il est ridicule de vouloir être autre que soi serait réducteur.
Le Bourgeois gentilhomme est une pièce comique. Le but est donc de faire rire les spectateurs. Pour ce faire l'auteur utilise différents procédés : Le comique de situation : Le professeur sait que le contenu de la leçon est ridicule alors que le bourgeois est passionné.
Ils sont aussi vaniteux, persuadés que leur art est plus important que celui de l'autre. Molière dénonce donc non seulement l'hypocrisie et les flatteurs, mais aussi la pédanterie.
M. Jourdain est présenté comme un homme ridicule par ses caprices, sa naïveté et sa vanité. Il remue ciel et terre pour devenir noble, déclenchant ainsi moqueries et rires de son entourage.
La première intrigue se termine par le mariage de Dorante avec Dorimène . Monsieur Jourdain ne devient pas noble et n'arrive pas à conquérir le coeur de la marquise. La deuxième intrigue se conclut pas le mariage de Lucile avec Cléonte. Lucile n'épouse donc pas un noble.
L'un des thèmes principaux est celui de la noblesse. Il est possible pour le lecteur, si la pièce est lu, ou pour le spectateur, dans les cas où que la pièce est présenté, de remarquer cela par le comportement que prend M. Jourdain alors qu'il est entouré de ses Maîtres dans l'acte I.
Cléonte est le cliché de l'amoureux honnête homme, devenu dans Le Bourgeois gentilhomme, un jeune amoureux prêt à tout pour que son amour soit réciproque, même à se déguiser en imaginaire fils du Grand Turc.
Jourdain, Cléonte est prêt à tout pour parvenir à ses fins. Il trouve alors l'idée de se déguiser et de se présenter comme étant le fils du Grand Turc afin de gagner la main de sa bien aimée. Aveuglé par tant d'honneur, le Bourgeois Gentilhomme cède et le mariage a bien lieu.
Tout le secret des armes consiste à donner et à ne pas recevoir. M. Jourdain est content car il est sûr de tuer son homme et de ne pas être tué lui-même. Le maître d'armes affirme que son art l'emporte sur tous les autres, dont la musique et la danse.
Entre 1668 et 1670, l'Avare, Tartuffe et le Bourgeois gentilhomme sont des triomphes. En 1672, Madeleine Béjart meurt.
Montrer aux hommes la hideur du vice, c'est bien agir ; leur inspirer l'horreur du vice, c'est être utile : il n'y a pas de considération qui emporte celle-là. Molière, en faisant le Tartuffe, et Louis XIV en protégeant Molière, ont rendu service à l'humanité91. C'est encore au point de vue de l'influence du vice {p.
Molière critique les pratiques médicales de son époque à travers Sganarelle, qui utilise des mots incompréhensibles ou donne des remèdes improbables. Il critique aussi la crédulité : le fait de croire n'importe quoi. À découvrir sur Plume dans l'univers « Le palais merveilleux » : Le Médecin malgré lui, Molière.
L'Avare de Molière résumé : acte III
Harpagon réplique cette phrase célèbre : Il faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger. Maître Jacques reçoit des coups de bâton pour son comportement, ce qui va le motiver à se venger.
Un gentilhomme (au féminin : gente dame) désignait en France un homme noble de naissance, à la différence de celui qui était anobli.
C'est la fille de Mr. Jourdain. Jeune, amoureuse et naïve, elle est éprise de Cleonte avec qui elle souhaite passer le reste de sa vie ; mais son père essaiera de l'empêcher de l'épouser car il n'appartient pas à la classe sociale que son père convoite.
Jourdain, un bourgeois enrichi, est, en effet, de passer pour un parfait gentilhomme et d'élever à la hauteur d'une si belle ambition son air, ses manières, son langage, son éducation et toute sa maison. Il prend des maîtres d'armes, de musique et de danse, voire un maître de philosophie,...
Portrait moral : Il est souvent naïf et peu ouvert d'esprit. Il fait souvent des approximations et est maladroit dans ses mots. Ses façons "donnent à rire à tout le monde ». Il est aussi entêté et en recherche de reconnaissance.
Il permet de dédramatiser le caractère inquiétant, voire angoissant, d'une situation. Comme l'ironie, il a une fonction critique. Il s'agit d'une arme littéraire redoutable pour dénoncer des faiblesses et des imperfections, aborder des problématiques de société.
Au XVIIe siècle, Molière a raison de détester les médecins : lavement et saignée sont les remèdes les plus pratiqués. Un malade déjà affaibli par sa maladie peine à survivre !
Genre dramatique, musical et chorégraphique, la comédie-ballet est inventée par Molière en 1661, pour sa pièce Les Fâcheux.
Molière : le combat
Reconnu par le roi et par le public, Molière ne cesse pourtant de se faire des ennemis. Il se bat contre les précieuses, il se bat contre les dévots, il se bat même parfois contre sa propre troupe. Comment résister à la censure qui veut faire interdire son projet le plus ambitieux : Le Tartuffe ?
1645 : La troupe fait faillite. Emprisonné pour dettes en août, Molière est libéré grâce à l'intervention de son père. La même année, il quitte Paris avec la troupe de Charles Dufresne. Ensemble, ils vont parcourir la France pendant treize ans.