Les personnes qui aiment se sentir en contrôle (et qui ne tolèrent donc pas l'incertitude) sont plus susceptibles de catastrophiser. Cela a été lié à l'anxiété, ce qui suggère que les catastrophismes fréquents peuvent être un facteur de développement de certains problèmes de santé mentale.
Il s'agit d'un mécanisme central dans les troubles anxieux, fréquent chez les personnes anxieuses, bien sûr, et ayant une faible estime d'elles-mêmes. En écoutant (trop) leurs pensées, elles se persuadent de la forte probabilité d'occurrence de ce qu'elles imaginent, alors même que la réalité est toute autre.
Personnalité anxieuse
Ces personnes ont tendance à toujours penser que le pire est probable ou du moins plausible et s'entourent alors d'un maximum de précaution pour éviter les difficultés auxquelles elles ont songé.
La création de scénario catastrophes, un cercle vicieux
Dès le début de l'existence, on a entraîné notre cerveau à repérer le danger pour survivre. C'est ce processus qui entre en jeu quand on se sent menacé par notre environnement.
L'individu élabore des scénarios, des événements, des actes et des personnages qui n'ont jamais eu lieu ou qui n'existent pas. Le mythomane se dit acteur ou témoin d'une histoire qu'il a lui-même imaginé et qui le place souvent dans une position avantageuse. Décryptage sur la mythomanie dans cet article.
Les troubles anxieux constituent une maladie psychique fréquente qui s'exprime sous diverses formes (anxiété généralisée, phobies, trouble panique...) et perturbe fortement la vie quotidienne. De nombreux facteurs psychologiques, biologiques et environnementaux peuvent favoriser leur survenue.
La vulnérabilité aux troubles anxieux résulte toujours de l'interaction de plusieurs facteurs : génétiques, environnementaux, psychologiques et/ou développementaux. L'impact de chacun de ces facteurs varie d'une personne à une autre et, chez une même personne, en fonction des moments de la vie.
Le trouble anxieux généralisé est définie comme « une nervosité et une inquiétude excessive, à propos de nombreuses activités ou événements. Les personnes affectées sont anxieuses plus de jours qu'elles ne le sont pas pendant 6 mois ou plus », selon le MSD (Manuel Diagnostique et Statistique des troubles mentaux).
Prendre du recul permet aussi de considérer la situation sous d'autres angles et de relativiser." Dès lors qu'on a mis un peu de distance entre soi et sa peur, la parole peut se libérer.
2 réponses
Bonjour Lolitaa, Vos scénarios témoignent d'une grande capacité d'imagination, parfois quand on se sent angoissé, l'imagination déborde d'autant plus: ce qui vous cause des difficultés de concentration. Vous dites que vous êtes trop pensive: ce sont donc des pensées intrusives qui surviennent à tout moment.
On ne souffre pas de stress sans raison.
Cela peut venir d'un facteur extérieur comme un bruit environnant ou un changement de saison. Mais il peut aussi venir d'un stimulus « intérieur » comme un trop-plein d'émotion ou un manque de confiance en soi.
Par exemple, pour lutter contre les crises d'angoisse, il est recommandé d'utiliser des huiles nommées Mimulus ou encore Aspen. Les huiles essentielles à base de lavande sont également idéales pour calmer la montée d'angoisse. Ses vertus apaisantes permettent de retrouver la sérénité dès les premiers signes d'angoisse.
Des études scientifiques ont montré que le manque de fer peut augmenter le risque d'angoisse.
Les jeunes et les femmes sont les plus touchés.
Dans le trouble panique, l'anxiété survient sans déclencheur identifiable. L'intensité des symptômes atteint son pic en quelques minutes. La personne peut croire qu'elle s'évanouira ou aura une crise cardiaque. L'épisode s'estompe habituellement en moins d'une heure, laissant l'individu épuisé.
D'autres médicaments (bêtabloquants, buspirone, prégabaline, etc.) sont parfois prescrits dans certains cas spécifiques. Les tranquillisants, somnifères et autres anxiolytiques peuvent également être utilisés mais seulement sur de très courtes périodes, notamment en raison du risque d'accoutumance.
Le fait de s'inventer une vie, de s'imaginer reine, cela se nomme un fantasme. C'est une manière de nourrir l'estime de soi ou de venir combler un manque de reconnaissance aussi parfois. C'est une manière saine de construire son estime de soi, de se valoriser, et de rêver !
Ce sont des pensées qui arrivent fréquemment dans deux types de situations. Dans le premier cas, c'est bien souvent lié à un manque cruel de confiance en vous. Cela crée ces angoisses qui vous poussent à imaginer toutes sortes de scénarios possibles les plus effrayants les uns des autres.
Nom commun. (Médecine) Symptôme psychopathologique caractérisé par une accélération anormale du rythme de la pensée créant un état de surexcitation.