Une cause génétique est privilégiée. Et Dans 60% des cas, il existe des antécédents familiaux. Pour être qualifié de dyslexique, un enfant doit être normalement intelligent, ne pas présenter de troubles sensoriels et perceptifs (audition, vue) ou psychologiques (troubles de la personnalité, de la communication).
Les causes de la dyslexie sont encore méconnues. Plusieurs hypothèses scientifiques sont avancées1. La théorie phonologique admet le plus grand consensus. Selon cette théorie, les personnes dyslexiques souffriraient d'un trouble de la représentation et de la manipulation mentale des sons de parole.
Oui, il naît dyslexique et il mourra dyslexique car la dyslexie n'est pas une maladie. Elle se soigne mais ne disparaît jamais. C'est un trouble du développement des structures cérébrales (dès la naissance). Sa cause est neurologique et non pas psychologique comme on l'a souvent dit.
Le traitement de la dyslexie passe par des séances chez l'orthophoniste. Une rééducation orthophonique permet de proposer des stratégies de compensation à la personne dyslexique. Des séances chez le psychothérapeute sont parfois utiles.
Est-ce qu'on nait dyslexique ou le devient-on avec le temps ? La dyslexie ne se développe pas, c'est un trouble présent dès la naissance. Bien que l'environnement ou les méthodes d'apprentissage puissent aider ou empirer les difficultés présentes, ce ne sont pas ces facteurs qui rendent un individu dyslexique.
Réponse : La dyslexie est un trouble de la lecture qui se répercute souvent à l'écriture, et ce, malgré une intelligence normale. Il y a entre 15 % et 23 % de la population qui en est atteint. La dyslexie ne se guérit pas, la personne qui en est atteinte devra vivre avec ce trouble toute sa vie.
Des activités plus physiques comme la course ou la natation peuvent aussi être envisageables. Ces activités étant très dures sur le plan physique, elles laisseront les enfants plus calmes et plus à même de lire des livres ou de se concentrer sur leur éducation et leurs apprentissages.
Les personnes dyslexiques ne voient souvent pas les mots ou les lettres dans leur forme originale, mais les voient plutôt inversés, à moitié, à l'envers, mélangés, enchevêtrés, en mouvement et flous.
La dyslexie toucherait 5 à 15% des enfants et 5% de la population. Tous les enfants dyslexiques ne présentent pas tous les mêmes troubles.
Le cerveau des personnes présentant une dyslexie a de la difficulté à percevoir et à analyser de façon précise et rapide les sons dans les mots, alors que les autres zones du cerveau fonctionnent normalement. De 10 à 20 % des enfants d'âge scolaire ont de la difficulté à lire.
Certaines études estiment que la dyslexie est transmise par hérédité à hauteur de 50 à 65 %. Ainsi, un individu dyslexique a en moyenne 35 à 40% de chance d'avoir un parent lui-même dyslexique. A retenir : les chromosomes peuvent impliquer des prédispositions à la dyslexie.
Tout d'abord, la dyslexie n'est pas une maladie. Il s'agit d'un trouble dont les origines sont encore méconnues. Mais ce dont on est sûr, c'est que cela ne s'attrape pas, et que l'on n'en guérit pas. En France, la dyslexie est responsable de la majorité des troubles spécifiques d'apprentissage.
Dyscalculie, dysorthographie? : l'explosion des troubles de l'apprentissage relève en grande partie d'une médicalisation de l'échec scolaire. Les méthodes de lecture sont parfois mises en cause.
Les conséquences les plus fréquentes sont : Une lenteur dans l'acte de lecture. Des erreurs dans le lecture des mots et notamment des mots complexes. Des retours en arrière dans la lecture pour comprendre le sens de ce qui est lu.
Sens de l'observation et de l'essentiel : les difficultés de lecture auxquelles ils sont confrontés les aident à se concentrer sur l'essentiel, à mieux observer. Notamment au niveau de la visualisation en 3D, ce qui est une compétence précieuse dans de nombreux métiers.
Un enfant qui souffre de dyslexie a de la difficulté à reconnaître les mots. En lisant, il oublie parfois des lettres, les inverse ou les remplace par d'autres sans faire exprès, ce qui nuit à la vitesse et à la précision de sa lecture.
Confusion entre les lettres miroirs (b/d, p/q) et les sons proches (ch/j, d/t). Difficultés importantes au niveau du décodage (lecture lente et saccadée). Devine parfois les mots en se fiant aux premières lettres ou encore en se fiant au sens de la phrase. Difficulté à reconnaître les mots dans leur ensemble.
L'anglais est une langue irrégulière particulièrement difficile ! Avec 1120 graphèmes pour seulement 40 phonèmes, c'est la langue étrangère que l'on déconseille le plus aux enfants dyslexiques !
Pour aider l'enfant dyslexique, ne négligez plus son alimentation. Prenez le temps de bien choisir et de bien surveiller ce qu'il mange, en veillant à ce qu'il se nourrisse sainement et de manière équilibrée. Privilégiez la nourriture riche en acides gras essentiels.
Lui demander de lire la leçon par petits morceaux et lui faire reformuler avec ses propres mots chaque partie pour vérifier la compréhension. Ensuite, utiliser de la couleur pour surligner les mots clés et mettre en relief le plan de la leçon. Les couleurs favorisent la mémorisation chez les enfants dys.
Revoir régulièrement les étapes nécessaires pour orthographier les mots : découpage syllabiques, morphologie, accords, relecture…). Favoriser les exercices à trous. Ne pas pénaliser l'orthographe. Laisser plus de temps pour l'écriture et la relecture.
Par ailleurs, dans le cadre d'une dyslexie prononcée, il faut privilégier au maximum l'échange oral, et réserver l'échange écrit à de strictes nécessités. La meilleure solution reste la communication et l'écoute des besoins de l'individu concerné, car ces besoins varient d'une personne à l'autre.
Aucun médicament ne peut soigner la dyslexie. Le trouble dyslexique se soigne grâce à des rendez-vous fréquents, souvent hebdomadaires, chez un orthophoniste. Ce dernier travaille avec l'enfant pour lui enseigner la capacité de reconnaître les mots et leur composition.
Non la dyslexie n'est n'y une maladie, ni une forme d'autisme. Officiellement, comme pour le TDAH, l'autisme est un critère d'exclusion pour reconnaitre la dyslexie et vice versa, mais l'autisme présente également un chevauchement avec la dyslexie au niveau des caractéristiques cognitives et comportementales.
La dyspraxie est une perturbation de la capacité à effectuer certains gestes et activités volontaires (nommé "praxie"). Ce trouble des apprentissages résulte d'un dysfonctionnement de la zone cérébrale qui commande la motricité.