Un comportement violent peut naître d'un trop plein d'émotions que l'enfant n'arrive pas à gérer. Il est conscient que « ça ne se fait pas » mais n'a pas d'autre solution. Ce cas est fréquent à l'adolescence, avec la puberté et les bouleversements hormonaux qui influencent les émotions.
« Certains enfants, en souffrance, et pas forcément déviants, s'expriment par la violence. Lorsque l'individu est sous tension, il peut commettre des actes violents pour apaiser son mal-être. D'autres enfants vivent dans l'immédiateté. Ils agissent par pulsions, et ce, même s'ils sont très bien élevés.
Les causes de l'agressivité
Un enfant agressif peut l'être parce qu'il se sent rejeté, en manque d'attention. L'arrivée d'un bébé dans la famille, par exemple, peut être source d'angoisse et de frustration. Il peut dès lors développer de la colère et adopter un comportement qui attirera l'attention sur lui.
Il peut y avoir des causes médicales (par exemple des effets secondaires d'un médicament), des causes physiques (douleur ou inconfort physique), des causes cognitives (une difficulté à parler ou exprimer sa pensée), des causes émotionnelles (sentiments de perte, d'insécurité, d'abandon ou encore d'angoisse), des causes ...
-Prendre le temps de respirer profondément et de se calmer en cas d'énervement et s'isoler, si nécessaire, jusqu'à ce que la tension baisse. -Contrôler le ton de sa voix et se forcer à parler moins fort, fait qui ramènera le vis à vis à s'ajuster au volume sonore adopté, sans même y penser.
Il faut attendre qu'il soit disposé à le faire pour établir un climat de confiance. · Protéger l'élève et le reste de la classe · Prendre du recul, ne pas juger la personne mais l'action, et avant de réagir, prendre du recul par rapport à la situation.
Le trouble explosif intermittent (TEI) est un trouble comportemental caractérisé par des expressions extrêmes de colère, souvent au point de violence, disproportionnées par rapport à la situation qui survient (voir aussi à la définition de Seb Bouyer).
L'halopéridol employé seul est recommandé pour calmer les situations en cas d'agressivité ou d'agitation chez des personnes ayant une psychose. Celui-ci est largement répandu et peut être le seul antipsychotique disponible dans certaines régions aux ressources limitées.
Ils comprennent l'agitation, l'agressivité, l'inhibition, les troubles obsessionnels compulsifs (TOC), les phobies, les désordres alimentaires (anorexie, boulimie…), l'hyperactivité, les addictions à l'alcool, au tabac, à la drogue, au jeu, au travail, au sexe, à Internet…
Se rapprocher de lui, le rassurer, lui montrer que vous êtes présents et à l'écoute suffisent parfois à l'apaiser et à faire cesser les violences. Si votre enfant refuse le dialogue, expliquez-lui que vous ne pouvez pas le laisser dans cette situation et que vous devez vous faire aider.
L'idéal : établir un contrat, que vous lirez à voix haute devant lui pour lui expliquer les principales règles de la maison, à ne pas enfreindre s'il ne veut pas être puni. Autre point important : une punition ne doit jamais être humiliante. Les châtiments corporels du type gifles ou fessées sont ainsi déconseillés…
Placez-vous à sa hauteur afin de pouvoir le regarder dans les yeux. Exprimez fermement et calmement votre désaccord. Dites-lui par exemple : « Je n'accepte pas que tu tapes ton frère. Dans notre famille, on ne frappe pas » ou « Tu as le droit d'être en colère, mais je ne vais pas te laisser me faire mal ».
La violence à l'école est l'une des formes les plus visibles de violence à l'égard des enfants. Elle peut se manifester de nombreuses formes, allant de la violence physique à la violence psychologique, et se traduit souvent par des brimades et des actes d'intimidation et de répression.
Assurez-vous que votre enfant et l'auteur du harcèlement bénéficient tous deux d'un soutien. Laissez l'école prendre des mesures. Laissez l'école assumer sa responsabilité en prenant des mesures contre le harcèlement, conformément au règlement de l'établissement. Adressez-vous aux conseillers d'éducation.
il évite de voir sa famille et ses amis; il a perdu de l'intérêt pour des activités qu'il aimait; il frappe ou intimide les autres ou essaie de se blesser volontairement; il est obsédé par son poids ou, au contraire, néglige son apparence.
L'agressivité est un comportement courant chez les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer. L'entourage en est souvent ébranlé.
Le mieux est de l'engager à consulter un psychiatre ou un psychologue… mais nous savons parfaitement que ce n'est pas facile…
Se sentir en permanence en colère peut également être le signe d'un mal être que l'on ne reconnait pas ou que l'on ne veut pas reconnaitre. Comme il faut bien que cela s'exprime à un moment, cela passe par une émotion vive et forte.
La colère est l'expression d'un besoin non entendu, c'est une demande à l'autre dans le but de rétablir le lien, une protestation contre ce qu'on ne peut pas tolérer, une défense de l'intégrité, de la personnalité, la colère donne la force de dire non et de se sentir soi !
La colère peut arriver seule, à la suite de la présence d'un irritant, d'un besoin non satisfait, ou d'un désir non respecté. Mais elle peut aussi être un moyen de libérer d'autres émotions enfouies telles que la peur, l'angoisse, la tristesse…