Les jeunes garçons expriment de l'agressivité, de la colère ou du manque de respect, avec moins de violence toutefois qu'à l'adolescence. Quoi qu'il en soit, chercher la bagarre est un signe de détresse. “Cela cache une souffrance, un malaise que l'enfant n'arrive pas à dire.
"Aider un enfant à se défendre, c'est d'abord lui donner une grille de lecture pour analyser ce qui se passe en lui, développe Nicole Cathelin. À partir de là, il aura les clés pour décoder l'intention de l'autre et ne plus se sentir démuni face à l'attaque."
Un comportement violent peut naître d'un trop plein d'émotions que l'enfant n'arrive pas à gérer. Il est conscient que « ça ne se fait pas » mais n'a pas d'autre solution. Ce cas est fréquent à l'adolescence, avec la puberté et les bouleversements hormonaux qui influencent les émotions.
Pourquoi jouer à la bagarre ? Nos enfants, comme nous, ont parfois besoin de libérer leur trop plein d'agressivité. Une journée difficile, des mots blessants, de la fatigue : votre enfant a besoin de se défouler ! Et jouer à la bagarre, c'est une manière agréable et saine de libérer ce trop-plein d'agressivité.
Expliquez aux enfants à quel point cela peut être blessant et aidez-les à comprendre pourquoi ils le font. Aidez l'enfant qui est la cible de ce comportement à réagir de manière saine. Puis l'autre élève rend la pareille ou explose et une bagarre physique ou verbale éclate.
Le manque de communication entre les gens, la cupidité, la lutte pour le pouvoir, l'intolérance sont souvent évoqués comme causes de conflit. A l'école, le manque de leadership du maître en est aussi une cause.
La cause du mal-être se niche souvent dans la sphère familiale selon la psychologue : un conflit à la maison, une grand-mère hospitalisée, une angoisse de mort, des jalousies dans la fratrie…
Les causes de l'agressivité
Un enfant agressif peut l'être parce qu'il se sent rejeté, en manque d'attention. L'arrivée d'un bébé dans la famille, par exemple, peut être source d'angoisse et de frustration. Il peut dès lors développer de la colère et adopter un comportement qui attirera l'attention sur lui.
Il peut y avoir des causes médicales (par exemple des effets secondaires d'un médicament), des causes physiques (douleur ou inconfort physique), des causes cognitives (une difficulté à parler ou exprimer sa pensée), des causes émotionnelles (sentiments de perte, d'insécurité, d'abandon ou encore d'angoisse), des causes ...
Pour faire face à une attitude agressive, il s'agit, tout d'abord, de ne pas se laisser envahir par l'agressivité de l'autre. C'est avant tout rester soi-même, « rester, ou revenir chez soi », pour mettre l'autre à distance. Au-delà des techniques, il s'agit d'une posture, d'un savoir-être.
Valorisez ses bons coups, tout en évitant de lui mettre de la pression, afin qu'il s'affirme dans toutes les situations! Il faut lui apprendre que, dans certaines situations, c'est souhaitable de s'affirmer. Par exemple, lorsqu'un ami s'impose toujours. Aussi, il doit être fier de lui quand il le fait.
Si vous jugez que votre enfant est trop influençable, voici comment vous pouvez l'aider. Favorisez la connaissance de soi et l'estime de soi. Incitez-le à dire ce qu'il pense et à faire respecter ses limites. Il est important que votre enfant apprenne à dire non et à mettre ses limites.
Qu'est ce qui fait que certains enfants se font taper et d'autres tapent ? On sait déjà qu'avant 6 ans le cerveau immature ne permet pas aux enfants de gérer leurs émotions et la main peut partir facilement. Non par méchanceté mais par incapacité à se contrôler.
Toujours condamner le comportement, jamais son auteur. Faire condamner le comportement par le groupe, pas par le professeur. Faire verbaliser toutes les tensions en présence du groupe entier. Normaliser systématiquement les faits présentés comme étant à la source d'une tension.
Intervenir dans la bagarre. Restez calme. Si deux personnes commencent à se battre, essayez de désamorcer la tension en ayant l'air détendu X Source de recherche . Utilisez une voix apaisante, un langage corporel pas menaçant (par exemple, gardez vos mains levées au niveau de votre poitrine) et des mouvements lents.
L'une des raisons pour lesquelles la peur peut être si puissante, à tel point qu'elle inhibe notre capacité à combattre est qu'elle se cache dans l'obscurité. Inaperçue, dans les recoins de notre esprit, elle agit sans que nous le sachions. Donc, la première étape est de tenter de faire preuve de lucidité.
Lorsque vous vous combattez, n'abusez pas de votre force, restez toujours soucieux du bienêtre de votre partenaire. Forcez-la à se défendre, à riposter en l'immobilisant. Restez en tout temps vigilant et observez les indices qui pourraient vous alerter que les choses vont trop loin ou qu' il est temps d'arrêter.
Le programme Les syndicats de l'éducation agissent pour éradiquer la violence liée au genre en milieu scolaire a été lancé en janvier 2016 dans le but de mettre les enseignants, les enseignantes, le personnel de soutien et les syndicats de l'éducation en première ligne des efforts pour éliminer la VGMS.
A l'Ecole, l'EPS doit permettre à tous les élèves dans le respect de leurs différences et quelles que soient leurs ressources, de développer des compétences motrices, méthodologiques et sociales, au plus haut niveau des potentialités de chacun.
Le milieu scolaire burkinabè est devenu le lieu par excellence de développement de l'incivisme caractérisé par des destructions de biens publics et privés, d'agressions verbales et physiques et de revendications illégales.
Les conflits et disputes entre élèves
Prenant souvent leur origine dans des difficultés relationnelles et d'expression de l'enfant ou de l'adolescent, ces conflits peuvent aller du malentendu ou jeux qui dérivent, aux rumeurs, moqueries, intimidation ou humiliation.
Au sein de l'école ce type de conflit est souvent présent et se caractérise par des disputes, des insultes, voire même des bagarres ;; - Les conflits intergroupes opposent des ensembles de personnes qui ont une forte référence identitaire qui masque les individualités. Les élèves parlent même de « clans ».
Faire appel au médiateur de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur. Des médiateurs pour aider, en cas de litige, les usagers et les personnels de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur. Il peut s'agir de conflits hiérarchiques aussi bien qu'interpersonnels.
Il faut s'expliquer et écouter, bref il faut qu'il y ait un échange. Pour se faire obéir des adolescents, il faut parfois punir. Le choix de la punition est important. L'ado doit comprendre ses erreurs mais il ne doit pas se sentir humilié ou encore infantilisé.