Si votre tampon semble un peu coincé quand vous tirez sur le cordonnet et ressort sec après quelques heures, il vous faut probablement un niveau d'absorption plus faible. Si vous remarquez que le cordonnet du tampon est taché et mouillé, vous l'avez probablement laissé un peu trop longtemps.
Si tu as des fuites ou si tu te rends compte que la ficelle du tampon est imbibée de sang, ça veut dire que soit tu as gardé ton tampon trop longtemps, soit que la taille que tu as choisie n'est pas adaptée à ton flux. Dans ce cas, il faut que tu prennes des tampons plus absorbants.
Certaines filles ont du tissu « supplémentaire » qui peut empêcher l'insertion des tampons. C'est ce qu'on appelle un hymen cloisonné et la « bande » de tissu qui se trouve au centre est appelée « septum ». Si tu as un septum hyménal, l'insertion d'un tampon peut être difficile et douloureuse.
Que tu sois assise, debout ou en train de marcher, tu ne dois pas le sentir du tout. Si tu ressens une petite gêne, pousse-le un peu plus loin. Si tu n'y arrives pas du premier coup, ne t'inquiète pas, il faut souvent plusieurs essais avant de maîtriser le geste.
Si tu sens que ton tampon te fait mal, c'est qu'il est sûrement mal mis. Retire-le et mets-en un autre. Un tampon doit être mis un peu en biais. Normalement, si tu as bien relâché tous tes muscles, le tampon doit glisser presque tout seul.
Si en voulant enlever votre tampon vous ressentez une gêne voire une légère douleur, c'est peut-être que votre tampon n'est pas assez saturé en liquide. Attendez un peu qu'il s'imbibe davantage. Si la douleur persiste même une fois le tampon retiré, votre flore vaginale est peut-être irritée.
IDÉE REÇUE N°3 : Les tampons peuvent se perdre à l'intérieur du vagin. POURQUOI C'EST FAUX : Il est possible qu'un tampon soit poussé plus haut à l'intérieur du vagin et même que la ficelle y reste coincée, mais il n'est en aucun cas « perdu ».
L'insertion est beaucoup plus facile quand tes muscles sont détendus. Si tu ressens une gêne après avoir inséré le tampon, c'est que tu ne l'as probablement pas inséré assez loin. Pas de problème. Tu peuxutiliser tes doigts pour l'introduire plus profondément ou alors le retirer et en insérer un nouveau.
Pour savoir si ton tampon est bien mis, c'est simple : tu ne dois pas le sentir. Beaucoup de filles n'arrivent pas à mettre de tampon. Si tu veux vraiment y arriver, il faut simplement essayer à nouveau. Si tu as mal, c'est parce que le tampon élargit l'hymen et qu'il peut faire mal en le déchirant.
La seule manière de vous en assurer est d'insérer vos doigts dans votre vagin afin de déterminer si vous pouvez repérer le cordon ou le tampon.
En réalité la taille de tampons à utiliser est uniquement définie par l'intensité de votre flux menstruel. Même si vous êtes petite mais que c'est votre jour de flux le plus abondant, optez pour un tampon plus grand. Vous verrez que dans ce cas celui-ci sera également le plus confortable à porter.
Si vous n'arrivez toujours pas à repérer le cordon, vous pouvez essayer d'expulser le tampon en poussant (du moins en utilisant les muscles à proximité de la sortie de votre vagin), de la même manière que lorsque vous allez à selle.
Celui-ci est causé par des toxines toxiques suite à une surcroissance de bactéries dans le vagin associée à l'utilisation de tampons. Il survient le plus souvent lorsque les tampons ont été laissés trop longtemps, voire oubliés.
Si le cordon s'est cassé, ce qui arrive très rarement, tu peux facilement l'attraper avec les doigts. Il suffit de bien te laver les mains, de t'accroupir et de le pincer pour le retirer.
Par exemple, si les premiers jours vos règles ont tendance à être abondantes, commencez par des tampons Super ou Super Plus. Au fur et à mesure que votre flux devient plus léger vers la fin de vos règles, vous pouvez alors passer à un niveau d'absorption normal puis à un format mini.
Les tampons périodiques bios
On vous recommande quand même de vous tourner vers des produits respectueux de l'environnement et de votre flore intime, exempts de tous résidus de substances nocives, ou polluantes. Pour cela, optez pour des tampons périodiques en coton bio.
Deux marques se distinguent pour leurs tampons biologiques sans pesticides ni produits chimiques, Natracare et TOTM.
Il est possible de commencer à utiliser des tampons dès vos premières règles, ce qui peut être aussi jeune qu'à l'âge de 10 ans pour certaines filles. Ce qui compte, c'est votre niveau de confort.
Aller à la mer avec ses règles
Nager avec une serviette hygiénique n'est donc pas optimal. Par contre, si vous souhaitez seulement prendre un bain de soleil à la plage ou vous prélasser au bord de la piscine, vous pouvez tout à fait en porter une. Optez alors pour une protection fine qui saura se faire discrète.
Lavez-vous les mains avant et après l'insertion du tampon. Changez de tampon à toutes les 4 à 8 heures et évitez d'en porter un la nuit. N'oubliez pas d'enlever le tampon. Utilisez alternativement les tampons et un moyen de protection externe, comme des serviettes sanitaires ou des protège-dessous.
"En cas de doute, il suffit de mettre votre doigt dans votre vagin et de faire le tour de votre col. S'il y a un tampon, vous tomberez directement dessus", assure le Dr Bagot. Et pour cause : le tampon ne peut s'égarer plus haut que le vagin (entre le vagin et le col de l'utérus, il y a une fermeture).
En effet, lors du port d'un tampon ou d'une coupelle menstruelle, le sang stagne dans le vagin. Cela crée un environnement très favorable à la multiplication du staphylocoque . Cette bactérie sécrète une toxine qui, par la circulation sanguine, se répand dans l'organisme et provoque un choc toxique.
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LES TAMPONS HYGIÉNIQUES POUR LES JEUNES FILLES
Conseillez-lui de commencer avec un tampon mini, plus facile à insérer. Ce type de protection hygiénique nécessite cependant un certain apprentissage : le tampon doit être introduit suffisamment loin dans le vagin pour qu'aucune gêne ne se fasse sentir.
Les serviettes hygiéniques, une très mauvaise idée
Cette protection hygiénique traditionnelle est à bannir si vous souhaitez vous baigner. Et pour cause, le fonctionnement même repose sur l'absorption de tout liquide. À priori, cela concerne votre flux menstruel, mais aussi l'eau de la mer ou de la piscine.