Le principal symptôme d'une périostite tibiale se caractérise par une sensation de brûlure douloureuse sur la partie avant du tibia pendant et après l'entraînement, durant la marche et même au repos. Dans certains cas, il peut y avoir présence d'une enflure au toucher.
« La périostite tibiale est une inflammation du périoste, une membrane entourant l'os du tibia. C'est une douleur qui est étendue le long du bord interne du tibia (le plus souvent au niveau du tiers inférieur) », pose d'emblée Jean-Charles Gervais, kinésithérapeute du sport.
La périostite tibiale. La périostite tibiale est une inflammation de la membrane qui recouvre l'os du tibia (le périoste). Cette douleur est principalement causée par une stimulation et une utilisation trop importante du tibia. Cette inflammation très douloureuse est fréquente chez les coureurs.
L'ostéopathe, avec sa vision globale du corps, va rechercher la cause de cette pathologie, en s'intéressant à d'autres zones que le tibia en lui-même, comme le bassin et la colonne vertébrale particulièrement. En agissant à distance, il va traiter différemment du kinésithérapeute ou du médecin mais en complémentarité.
Il est conseillé d'appliquer la règle "GREC" : glace, repos, élévation, compression. Refroidir la zone touchée au moyen d'une compresse ou d'une poche de glace soulage la douleur et limite le gonflement.
Les symptômes comprennent une douleur progressive à l'intérieur du tibia. Vous pouvez également observer un gonflement au niveau de la fracture du tibia. Si vous appuyez sur la zone, celle-ci sera sensible et douloureuse. Vous pouvez même ressentir une sensibilité particulière au point exact de la fracture du tibia.
La périostite survient classiquement à la suite d'une traction excessive des muscles insérés sur la membrane du périoste tibiale. On dénombre deux causes majeures pouvant être à l'origine des douleurs au tibia : Un traumatisme direct sur la partie antérieure de la jambe.
Les périostites tibiales peuvent apparaître dans les muscles des parties avant et externe du tibia (périostites tibiales antérolatérales) ou dans les muscles des parties postérieure et interne (périostites tibiales postéro-internes). La douleur est ressentie dans des régions différentes, en fonction du muscle atteint.
La périostite tibiale est une inflammation des tissus autour du tibia, notamment le périoste. Ceci provoque une douleur le long de l'os, en interne, ou en externe. Le périoste est une membrane qui recouvre l'os.
Placez vos index et majeurs de chaque côté du tibia puis remontez lentement en appuyant légèrement. N'appuyez pas trop fort car certaines zones peuvent être douloureuses. Ces douleurs "indiquent la présence d'adhérences de tissus et des troubles énergétiques qui y sont liés".
Les fractures de fatigue sont de petites fractures incomplètes (fissures) de l'os qui sont le résultat de stress répété plutôt que d'une lésion distincte. La douleur se manifeste avec la mise en appui et elle s'amplifie progressivement. Il faut faire une radiographie ou une scintigraphie osseuse.
Symptômes : comment savoir si on a une fracture du tibia ? La principale manifestation d'une fracture du tibia est une douleur intense, empêchant la marche. La douleur peut s'accompagner d'un œdème du genou (gonflement), et d'une déformation de la jambe.
Le tibia forme avec la fibula le squelette de la jambe. C'est l'os antérieur et médial de la jambe qui est situé en dedans de la fibula. Il s'articule en haut avec le fémur et la fibula et en bas avec l'astragale.
Le tibia est le lieu d'insertion des muscles du pelvis associés au membre inférieur, des muscles de la cuisse, du genou, de la cheville et du pied. Sa mobilité est essentielle à la marche. Mots clés : Jambe.
Massez, étirez… Une périostite tibiale ne doit surtout pas vous empêcher de courir (bien renforcé, avec une bonne foulée…), car plus vous sollicitez la zone, plus elle se renforce. En cas de douleur, glacez et n'hésitez pas à masser en appuyant très fortement le pouce sur la zone, pendant deux à trois minutes.
Le diagnostic de la périostite tibiale est clinique, l'imagerie scintigraphie-IRM est réservée aux cas difficiles où le diagnostic se pose avec la fracture de contrainte à radiographies standard normales.
La fracture de stress est en fait une fracture de fatigue, c'est-à-dire qu'elle survient lorsque l'os se fragilise à la suite de blessures de surutilisation et ce, sans avoir le temps de récupérer de façon adéquate.
Une fracture de stress se manifeste par une douleur de la région affectée surtout lors de la mise en charge, une douleur à la palpation de l'os affecté et une inflammation de la région touchée. Elle peut être accompagnée par une perte de mobilité des articulations adjacentes.
Les symptômes de la fracture de fatigue
Une douleur vive et localisée survient au niveau de la zone de la fracture. Cette réaction douloureuse est exacerbée lors des mouvements puis s'atténue, voire disparaît au repos.
Une bosse, de son nom médical hématome, est formée par une hémorragie localisée suite à un choc ayant entraîné une fissure des vaisseaux sanguins. Il s'agit du même mécanisme que pour une plaie, à la différence que le sang reste sous la peau.
Le "bleu" et la bosse sont des petites lésions de la vie courante. Inutile d'encombrer les urgences : elles sont la plupart du temps sans conséquences graves et disparaissent en quelques semaines sans laisser de traces.