D'où viennent les moules que l'on mange en Belgique ? Majoritairement, ces moules viennent de Zélande (pas de Nouvelle, rassurez-vous !), une région du sud des Pays-Bas. La récolte des moules est saisonnière, même si la saison est très ample… de juillet à avril. Et de la mi-avril à la mi-juillet, elles se reproduisent.
Là encore, Belges et Français du Nord ne sont pas en accord sur l'origine des moules frites. Il apparaît pourtant que le plat national belge ait fait son apparition sur le champ de foire de Lièges, en 1875. Ironie du sort, ce serait une famille d'origine allemande qui aurait permis de populariser les moules-frites.
À la mairie de Lille, on raconte poétiquement que, « jusqu'aux années 1970, sur la Braderie, les restaurateurs lillois attiraient les chalands avec une bruyante crécelle, celle qu'utilisaient jadis les vendeurs de moules ambulants ».
Plusieurs théories s'opposent : si pour certains les moules ne se dégustent qu'en été, pour d'autres elles se consomment pendant les mois ayant un “r”, c'est-à-dire de septembre à avril et pour d'autres seulement pendant les mois en “bre” c'est-à-dire de septembre à décembre.
Selon la tradition, effective aussi pour les autres coquillages comme les huîtres, on ne devrait manger des moules que pendant les mois en -r : janvier, février, mars, avril, septembre, octobre, novembre, et décembre.
Cette croyance date d'une ordonnance de Louis XV et était valable en premier lieu pour les huîtres. En effet à l'époque, il n'y avait pas de camion frigorifique donc consommer des huîtres ou des moules sous un soleil de plomb, pas question ! Autre raison : le respect des périodes de reproduction.
La moule de bouchot : probablement celle qui a le plus de succès. Originaire de France, elle se déguste de juillet à novembre. Elle est petite et de couleur crème et orangée. La moule de Bouzigues : venue de Méditerranée, elle est plus charnue et plus grosse.
Les bouchots sont nés de la contraction de « bout choat » (clôture en bois).
Qu'ils soient acheteurs, brocanteurs, restaurateurs, bradeux, ou simplement curieux, chaque année ils attendent avec impatience la braderie de Lille. Imaginez 10 000 "bradeux" exposant sur 100 km de trottoirs où, durant un week-end, tout s'achète et tout se vend.
Mais pour les amoureux de la chine, le Nord c'est l'incontournable Braderie de Lille, le plus grand vide-greniers d'Europe. Enfin de retour cette année après les annulations dues à la crise sanitaire, le samedi 3 et le dimanche 4 septembre, les passionnés et les visiteurs vont s'entremêler dans les rues de Lille.
Des origines supposément belges
Mais l'hypothèse la plus solide évoque un premier moules-frites servi sur la foire de Liège en 1875, comme le rappelle la Radio-télévision belge. À l'époque, et dès 1844, Frederik Krieger, un immigré bavarois devenu forain, ouvrait à Liège la première baraque à frites du pays.
Alors une bonne fois pour toutes, qui a inventé les frites ? L'historien de l'alimentation Pierre Leclerc, un Belge, donne l'origine des frites. "Il est clair que la pomme de terre frite a été inventée au début du 19e siècle à Paris", explique-t-il au média Brut.
À la Braderie de Lille, dont les origines remontent au XIIe siècle, les moules sans les frites seraient apparues dès le XVe siècle. Elles auraient supplanté le poulet rôti traditionnellement vendu à la Braderie, suite à une maladie décimant les volatiles. Puis est venue la frite.
Moules / frites chez Les Sales Mômes
A partir du vendredi soir jusqu'au dimanche midi, vous pourrez manger des moules/frites (chorizo, marinière ou maroilles) chez Les Sales Mômes. Il y a aussi un welsh. Du vendredi 2 au soir au dimanche 4 septembre 2022.
La moule n'est pas bisexuée : elle naît mâle ou femelle et le reste toute sa vie. De la même manière que les huîtres, les femelles vont expulser des paquets d'ovules par contractions répétées de la coquille tandis que les mâles vont libérer leurs spermatozoïdes. L'émission des produits génitaux a lieu au printemps.
La moule de corde est de taille légèrement supérieure avec une couleur de chair plus soutenue que la Bouchot, mais est un peu plus fragile. La chair de cette moule à un goût iodé très prononcé du fait de sa culture en pleine mer.
La culture sur bouchot a été inventée en 1235 par le voyageur Irlandais Patrick Walton. Il fût victime d'un naufrage dans la Baie de l'Aiguillon. Pour subsister, il péchait à l'aide de filets et s'aperçut rapidement que les piquets plantés dans la mer pour retenir ses filets se recouvraient de moules.
Les personnes ayant acheté des moules d'Espagne provenant de Galice depuis le 25 mars ne doivent pas les consommer en raison d'un risque d'intoxication de type gastro-entérite.
Les moules à chair blanche et orange n'ont pas le même goût
Là encore, c'est faux. Cette nuance est tout simplement liée à une différence génétique qui influe sur la pigmentation, ou encore aux conditions climatiques.
D'où proviennent les meilleurs moules de France ? En Bretagne, les zones de production de moules bouchots sont principalement dans la partie bretonne de la baie du Mont-Saint-Michel, la baie de Saint-Brieuc, la rade de Brest et dans l'embouchure de la Vilaine, aux alentours de Pénestin.
PREPARATION. Mettre les moules pendant 30 minutes dans de l'eau froide avec de la farine, ceci afin de les dégorger légèrement et éviter le sable dans la préparation.
Contrairement aux huîtres, les moules sont rarement mangées crues, sauf parfois lorsqu'elles sont pêchées en pleine mer, très fraîches et non polluées ; On les fait traditionnellement cuire dans un fumet composé de vin blanc et aromatisé au poivre entier, au persil, à l'oignon et à l'échalote.
La moule est un filtreur qui se nourrit des particules microscopiques présentes dans l'eau de mer (plancton, débris organiques). Si vous trouvez un petit crabe dans une coquille de moule, ce n'est pas du tout parce qu'elle l'a mangé. Ce crabe est un pinnothère qui vit simplement à l'abri dans la coquille de son hôte.